07/2019 Boucle « BAURECH-St CAPRAIS-CAMBES-BAURECH »

Baurech est un petit village situé en bordure de Garonne ; 7,68 km2 et 799 habitants (les Baurechois et Baurechoises)

16 randonneurs retrouvent Jacques qui va nous guider pour cette randonnée.

A proximité de notre point de rendez-vous le Château Pressac. Longtemps abandonné, endormi comme la belle au bois dormant. En 2006, il renaît pour dispenser aux passants et à ses heureux propriétaires bonheur et beauté.
En écho à la Gabare et comme promis aux beaux jours, le parc s’anime et vous accueille comme au temps passé.

Le groupe au départ.Du parking, nous apercevons au loin également en hauteur le Château de Monstratruc, mais il nous faudra arpenter une bonne montée bien raide de mise en jambe pour y arriver.

Nous y passerons en son pied. Le site a été habité depuis des temps très anciens. Le château a été construit sur un rocher abritant des habitats troglodytiques préhistoriques. Le château médiéval surplombe le rocher.Le château d’origine, rasé en 1438, fut reconstruit en 1475. En 1568, il fut assiégé par Blaise de Montluc. Les aménagements du 17e siècle sont imbriqués dans le bâti du logis féodal. Les décors intérieurs datent du 18e siècle.

Pendant la 2ème guerre mondiale, le château accueille quelque temps la grande-duchesse Charlotte de Gainsbourg à la suite de son exil face à l’avancée des troupes allemandes.

En cours de montée, une vue brumeuse sur l’église Saint-Sébastien et sur la Garonne.

Passons devant une belle bâtisse : « le clos Largilouze »
Arrivons au carrefour des Pères aux augustins. 

Un petit détour conseillé par Jean-Marc pour apercevoir au loin le Château Laroche.

Résultat de recherche d'images pour "chateau laroche baurech" Situé sur des plateaux de calcaire argileux et de graves. Les 25 hectares de vignes sont plantés en moyenne depuis 40 ans. Le cépage Merlot domine largement sur la propriété.

Passons à proximité du Château de Lyde Résultat de recherche d'images pour "château de montastruc baurech"
Le château de Lyde, construit vers 1632, comporte un seul corps de logis surmonté en son centre et aux extrémités des trois pavillons carrés. Le pavillon central est flanqué du côté sud d’une tourelle ronde contenant un escalier en vis. Devant la façade nord, précédée d’un perron et encadrée par deux longs ensembles de dépendances, se trouve une grande cour. La chapelle, érigée en 1709, échappe à l’incendie qui ravage les bâtiments en 1795. Elle conserve son remarquable décor intérieur, classé Monument Historique (1989) : murs tapissés de lambris, imitant le marbre dans le registre inférieur et rythmés de pilastres ioniques cannelés dans la partie supérieure. Les peintures ont été réalisées par Larraidy. Suite à l’incendie, les bâtiments ont fait l’objet d’importantes restaurations au XIXe siècle. Le château est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (1987).

Nous continuons….Pas de soucis ….nous confirmons notre itinéraire.

Arrivons sur Saint-Caprais et découvrons les anciens bâtiments restaurés : tout d’abord une ancienne ferme  transformée en maison de repos.

Puis de vieux bâtiments transformés en salle des fêtes.

A l’arrière, un mur d’enceinte abandonné qui pourrait faire penser à un aqueduc.

Arrivons au Château Ogier de Gourgue

Ancien rendez-vous de chasse construit au XVIIe siècle par la famille de Gourgue, le château doit son nom au personnage historique Ogier de Gourgue. Ce dernier fut conseiller du Roi Louis XIII, trésorier de France et Général des Finances à Bordeaux durant la seconde moitié du XVIe siècle.

Seigneur de Vayres , Ogier de Gourgue bâtit sa fortune en investissant dans des terres et seigneuries

Puis passons au Château Bouet. Lieu traditionnel d’apéritifs festifs mais ce ne sera pas le cas cet après-midi.

Arrivons au Château de Peyrat dont Serge nous contera  l’histoire.

Les premières traces de constructions datent de 1571, comme le puits et le pigeonnier. Le premier château apparaît en 1655 : la date de construction est inscrite sur l’une de ses portes. La propriété a appartenu aux familles parlementaires bordelaises d’Alesme et de Lassime ; les bâtiments furent particulièrement développés sous l’ancien régime. En revanche, les tourelles crénelées et le perron de la façade postérieure sont des adjonctions du XIXe siècle.

Un groupe très attentif aux explications de Serge.

Entamons la descente sur Cambes et passons au Château Brémontier.

Le domaine s’appelle actuellement «Domaine de Brémontier». BREMONTIER était Ingénieur des Ponts et Chaussées. Napoléon 1er le nomma Ingénieur en Chef et lui ordonna d’assainir les Landes qui n’étaient alors que des marécages. BREMONTIER s’attacha donc à cette tache, planta des pins dans les Landes et fit ses premiers semis expérimentaux dans son nouveau domaine. Nous lui devons aussi l’assainissement du cimetière de la Chartreuse à BORDEAUX, la réfection de la route de TOULOUSE, actuelle nationale 113 et de nombreux autres travaux.

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Pour la fin de notre parcours nous longeons en hauteur et sur l’asphalte la Garonne et nous retournons vers notre point de départ. De très belles vues mais brumeuses sur la Garonne. Puis arrivons à l‘église Saint-Saturnin de Baurech

Baurech01.jpgConstruite sur les fondations d’une ancienne église romane, l’église Saint-Saturnin de Baurech abrite quelques-uns des plus beaux vitraux de l’Entre-deux-Mers. Depuis la construction du clocher en 1506, l’église de Baurech va voir son clocher détruit à plusieurs reprises. Loin de penser à une malédiction, il est frappé une première fois en 1612 comme l’atteste l’inscription présente dans l’église. Il est reconstruit en 1613 avec le concours des paroissiens, une autre inscription le mentionnant. Au XVIIe siècle de nouvelles cloches sont installées. Elles sont encore aujourd’hui en place.

Dans le registre municipal, un nouveau dégât est mentionné en 1747. Cette fois c’est la foudre qui frappe l’édifice qui est touché par des lézardes jusqu’au sol et un dernier étage qui menace de s’écrouler. Le clocher reste dans cet état de nombreuses années et ce n’est qu’en 1846 que des travaux en profondeur sont réalisés. Le clocher semble maudit puisque un coup de vent renverse l’échafaudage sur le toit de l’église. Les voûtes sont endommagées et l’église est temporairement fermée au public.

Le 21 novembre 1925, l’église est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Elle en sera classée le 4 mars 2003.

L’église de Baurech est l’un des rares édifices gothiques d’Aquitaine constitué d’une nef centrale et de deux nefs latérales.

Si la charpente de la nef et son toit datent du XVIe siècle, l’église de Baurech cache d’autres trésors, ses vitraux. Si la majorité ont été créés au XIXe siècle, les thèmes chrétiens traditionnels ne peuvent cacher une merveille qui date du XIVe siècle représentant un chevalier en armure. Mais derrière ce mystère, le secret de sa découverte est bien gardé puisqu’il n’aurait été mis en place qu’au XXe siècle.

e Château Sentout. Ce petit château du XVIIe siècle avec ses différents styles qui marquent le passage des années, est d’une élégance et d’un charme uniques.

Animateur : Jacques CANTILLAC

Reconnaissance :  Jacques et Denis

Distance : 11,5 km sans difficultés

Participants :

Audoin Gérard

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac  Jacques

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Jean

  Richez Bernard

Soulie Jean-Marc 

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000

01/2019 La coulée verte de l’eau bourde à GRADIGNAN

 

Notre rendez-vous est au parc de Mandavit. Sur 24 ha de prairies et 33 ha de bois plantés de pins maritimes, de pins parasols, de chênes et de châtaigniers, ce parc très réputé se distingue par le nombre et la qualité de ses équipements sportifs de plein air (terrains de football, parcours vitalité, pistes cyclables de loisir…)

Le groupe de 19 randonneurs prend la direction du prieuré de Cayac, au fil de l’Eau Bourde, petit affluent de la Garonne. Une première passerelle enjambe le ruisseau.

Et nous arrivons de suite au Prieuré de Cayac.

 Aux explications de Serge………..Un groupe très attentif

Le site de Cayac est un lieu toujours vivant. De nos jours le Prieuré de Cayac a retrouvé sa fonction première puisqu’il accueille à nouveau des pèlerins sur le chemin de St Jacques de Compostelle. La tradition hospitalière de Cayac est rétablie, grâce à une structure d’accueil (salle de restauration, cuisine, dortoir) permettant de recevoir les nouveaux pèlerins. La vie jacquaire est présente puisqu’un gîte est mis à disposition des pèlerins (455 personnes accueillies en 2011), des expositions temporaires sont organisées dans l’ancienne église, le musée consacré au peintre bordelais Georges de Sonneville y est installé et les rives de l’Eau Bourde continuent à apporter aux promeneurs l’occasion de se promener.

Sur l’autre rive de l’Eau Bourde le Moulin de Cayac  transformé en restaurant.

Nous prenons la direction du parc de Montgaillard. Ce joli parc agrémenté d’un étang est situé le long de l’Eau Bourde. Son moulin, doté d’une roue à aubes, est l’un des six restants sur la commune. Il a été entièrement restauré. Accessible aux personnes à mobilité réduite, le parc est équipé de jeux, de tables et de bancs pour le pique-nique.

Nous arrivons au Parc du moulin d’Ornon.   Ce parc arboré est bien connu des pêcheurs pour son étang dont la couleur de l’eau (l’eau «bourde» ou trouble) est caractéristique de l’alios, un agglomérat de sable et d’oxyde de fer. L’étang, qui fait office de bassin d’étalement, récupère les eaux pluviales du quartier de la House de Canéjan.

Le château d’Ornon quant à lui fut ravagé en 1405 par le comte d’Armagnac, vassal du roi de France. Cette période médiévale coïncide avec celle des pèlerinages de Saint-Jacques de Compostelle.

Nous passons à proximité de l’ancienne Poterie, la cherchons mais nous ne la trouvons pas. Une photo et quelques mots malgré tout via internet.

Endroit teinté d’histoire, l’ancienne poterie de Gradignan est le témoin d’un art qui perdure depuis la nuit des temps ; celui de la céramique. Malgré son ancienneté, le lieu garde de beaux souvenirs de son passé : deux fours bouteilles – sur trois existants en France -, rappellent notamment l’importance de la poterie en Aquitaine durant les 19ème et 20ème siècles.Entrée_Poterie_Gradignan

L’ancienne poterie est désormais le fief de l’association Terre d’Art et d’Argile depuis 2010. Dans ce cadre magnifique et historique sont proposées des formations et des événements autour des arts du feu, de l’argile, du plâtre et de la résine. L’association fait appel à des intervenants hautement qualifiés pour dispenser des cours de poterie et d’art de grande qualité aux nombreux élèves présents.

En cours de route une jolie gentilhommière

Nous traversons maintenant le Parc de Color La Burthe. Ce grand parc de 43 ha a été entièrement réaménagé. Il est composé de nombreuses essences d’arbres : des pins, des chênes, des aulnes… Cet environnement est propice aux oiseaux et aux petits mammifères qui viennent s’abreuver dans les mares.

En cours de route une maison insolite en forme de proue de bateau

Nous passons devant le moulin de Monjous avant de longer de nouveau l’eau bourde jusque à notre retour au point de départ.

À l’origine moulin à farine, le Moulin de Monjous se destina par la suite au lavage des peaux de mouton, puis au biseautage des glaces, et contribua à l’effort de la Première Guerre mondiale avec la fabrication d’obus… Sa vocation sera enfin éducative et sociale avec l’hébergement de la congrégation des Salésiens de Don Bosco pendant plus de 70 ans. Réhabilité dans le cadre d’un centre de formation de l’Institut Don Bosco, le Moulin de Monjous connaît une nouvelle vie : le domaine réunit un hôtel et des espaces de réception parfaitement adaptés aux besoins des particuliers comme des professionnels.

Et encore d’autres passerelles.

Une bien curieuse nature.

Pour terminer cette randonnée nous traversons Le Parc du Moulineau et de la maison de la nature. Dans la continuité du cheminement de l’Eau Bourde, ce parc familial équipé d’aires de jeux et de pique-nique abrite plus de 50 espèces de mammifères et d’oiseaux : des animaux de la ferme, mais aussi des représentants de la faune sauvage : cerfs, daims, wallabies, émeus… Sans oublier l’aquarium de la Maison de la nature, où de nombreuses expositions thématiques autour de la nature et de ses habitants sont également organisées.

Animateur : Serge Bouet

Distance : 12,5 km

Reconnaissance : Serge, Jean-Marc, Denis, Fred

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouilly Claire

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Jean

Quérité Marie

Richez Bernard

Rizzotti Maribel

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000