15/2019 WE OLERON

Journée du Samedi : Par Le Chenal d’Ors … 14,5 km

Serge et Denis emmènent un groupe de 21 courageux randonneurs, et oui … sous la pluie.

Franchissons tout d’abord la porte d’Ors, marchons le long des remparts sur quelques centaines de mètres puis sortons de la ville par la porte Ouest et empruntons des petites routes pour gagner Grésillon. Il pleut….

Nous approchons des marais qui sont en fait d’anciennes salines et découvrons le hameau du Feu, continuons par le Chaudron vers le lieu-dit Trillou.

Nous trouverons plein de tamaris, arbuste emblématique de l’île.

Une petite pose pluvieuse … Un moment de perplexité pour certains.

Empruntons un chemin à travers les marais d’Oron

En cours de route les amis habituels de Denis

Longeons maintenant le chenal d’Ors en contemplant les nombreuses cabanes ostréicoles et enfin cherchons maintenant un lieu, si possible abrité, pour le repas tiré du sac.

Ce ne sera pas chez Yaya et Flo

Mais un peu plus loin avec une vue sur le pont qui nous relie au continent.

Et voilà, ce n’est pas abrité, c’est bien venteux et pluvieux, mais quelques bouteilles pour augmenter nos degrés corporels et un bon café en final pour nous réchauffer.

Empruntons maintenant le sentier piétonnier du littoral, franchissons le chenal d’Oulme puis le sentier jusqu’à l’entrée du port du Château d’Oléron.

Francine se rappelait d’un lieu avec banc qui aurait pu nous accueillir pour le repas mais nous ne le trouvions pas et maintenant enfin nous nous y approchons.

Et elle le retrouve pour une photo flash.

De ce lieu une autre vue à marée basse du pont d’Oléron.

Un peu plus loin une cabane de pêcheur où tout le monde s’agglutine, photo oblige. 

Nous sommes bientôt en fin de parcours et nous apercevons au loin la citadelle, notre point de départ.

Et une dernière vue sur l’océan

Par ce temps maussade naturellement le rythme de marche fût élevé et nous sommes donc de retour assez tôt. Certains, les moins fatigués et les moins humides iront faire le tour de la citadelle.

Quelques pitreries !!!

Au loin en zoom maxi le Château de Fort Boyard.

 

Journée du dimanche : Dolus d’Oléron par dunes et marais : 18 km

C’est Serge qui emmène aujourd’hui le même groupe de 21 randonneurs.

Empruntons le chemin de la Bihaudelle et prenons de suite la piste cyclable.

Passons à l’Ecopole et continuons tout droit vers la passe de Royan puis celle d’Avail et entrons dans la forêt domaniale.

Nous suivons le sentier de l’Océan. Ce bois de chênes verts courbés résiste aux embruns et protège la forêt.

Quelques photos souvenir

Les miracles de la nature

 

 

Une petite pose pour se désaltérer

Passons devant le camping des Chênes verts pour emprunter un autre chemin forestier avant le parking du Treuil.

Nous descendons jusqu’à la plage que nous longerons par la suite jusqu’à l’ancien prieuré de la Perroche.

Dos à l’océan la photo de groupe

Repartons à travers dunes et bois

Pour arriver de nouveau sur la plage et marchons sur le sable sur quelques kms

Sur la pointe au fond le prieuré de La Perrocche

Le prieuré de la Perroche fut le lieu de rassemblement d’une colonie de chrétiens. La chapelle, vestige du prieuré fondé sous le vocable de Saint-Médard au début du XIIe siècle est marquée de la croix de Malte. Ce prieuré fût saccagé en 1548 lors de la révolte des sauniers contre la gabelle, restauré puis à nouveau détérioré pendant les guerres de religions. Son prieur fût assassiné en 1561. Il fût définitivement abandonné au XVIIe siècle, aujourd’hui propriété privée, ne s’admire que de l’extérieur.

Puis la chapelle et sa porte d’entrée

A l’arrière du prieuré nous trouvons un endroit en bordure d’océan pour déjeuner

A partir du village (vue de l’arrière), nous empruntons la mauvaise route et donc une mauvaise direction pour en sortir.

C’est ce Boudha à l’entrée d’un camping qui souligne notre erreur.  La consultation d’un GPS nous indique que nous sommes sur un chemin parallèle qui doit toutefois nous permettre de rejoindre le chemin prévu. Hélas les marais gonflent par le flux de la marée et l’eau a envahi notre chemin ; sommes obligés de faire demi-tour et retourner vers notre Boudha.

Prenons maintenant la piste cyclable bordée de tamaris (le chemin prévu). Puis longeons le marais de la Perroche pour regagner Dolus à travers bois et prairies.

Une longue randonnée bien éprouvante.

Mais toujours avec le sourire …

Nous entrons dans le bourg et passons devant l’église Saint-André de Dolus d’Oléron. Bien que le groupe pressé n’y porte aucune attention, située au cœur du bourg, cette église de style à la fois classique et roman est reconstruite en 1600 sur les ruines d’un ancien édifice du XIe siècle en moellons calcaires et pierres de taille. Son clocher est de style saintongeais. La nef entrecoupée d’arches posées sur des colonnes à chapiteaux sculptés est éclairée par des fenêtres latérales ornées de vitraux.

Reconnaissance : Serge, Denis, Fred, Jacques, Marc

Distances : 14,5 + 4 km le samedi

18 km le dimanche

Photos : Laurence et Jacques

Les apéros : Chez Annie et Marie-Claude

Les Huîtres :  Par Françoise et Jacques

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise et Michel

Bouet Francine et Serge

Couprie Marie-Claude

Defaucheux Françoise et Jacques

Dubois Cyrille

Duthil Jean-Luc

Dupin Monique

Noël Françoise et Jean

Peere Laurence

Priat Patricia

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne et Jean-Pierre

1 bis oléron

2 bis Oléron

 

14 /2019 Saint Germain de Graves

Saint-Germain de Graves est un petit village de 150 habitants situé à 10 km de Langon et faisant partie du canton de Saint-Macaire. Il se situe sur une longue crête entre 99 m et 116 m située entre 2 vallons. L’origine du nom Graves évoque naturellement le sol graveleux du vignoble du lieu. Auparavant ce village s’appelait St-Germain de Graoux et fut rebaptisé en 1909.

Principal édifice, l’église paroissiale de style roman construite en 1869.

Juste à côté de l’église, le Lieu-dit Milange , bien que non vu mais avec une histoire.IMG_0651.jpg

Le château des Mille Anges  doit son nom au lieu-dit «Milange» où se trouvait le couvent des sœurs de l’Assomption à côté de la nouvelle église de Saint-Germain de Graves. Les religieuses cultivaient la vigne pour subvenir aux besoins de vin de messe et de vin table. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, le couvent accueillit des enfants abandonnés ou dans le besoin. Le nom de «Château des Mille Anges» a été donné en souvenir des orphelins du début du siècle, tout en gardant la prononciation du lieu-dit.

C’est un groupe de 16 randonneurs qui s’élance à partir de l’église.

Passage auLieu-dit Jean Barbot…….Vignoble Barbot-Gallet

Premières Côtes de Bordeaux Rouge, d’une superficie de 15 hectares, son terroir est Graves argilo-calcaire. Le mode de taille est Guyot simple ou double. Le cépage est composé de 60% de Merlot,  20% de Cabernet Franc et 20% de Cabernet Sauvignon. Pour la vinification, le temps de cuvaison est de 20 à 25 jours, la température de fermentation est de 25 à 30° avec maîtrise des températures. Les cuves sont en ciment et inox. Le temps de l’élevage est de 6 à 12 mois en barriques.

Au Lieu-dit Vimeney le groupe enjambe le ruisseau Saint-Martial

Ensuite le Lieu-Dit Le Grand Ousteau et passage sur le Ruisseau Saint-Germain

Non loin de là Le Château Gillardeau

On se ressource et on reprend quelques forces pour la suite….
Le Moulin du Bric

Château Tour de Bric

Exploitation familiale de 21 Hectares, implantée sur Saint-André du Bois.

Au départ, un système de vente plutôt atypique et très convivial est mis au point :  livraison avec des barriques et un petit matériel d’embouteillage afin d’effectuer la mise en bouteille chez les clients. Avec un démarrage d’une dizaine de barriques en 1973 sur 4 à 7 points de vente, le principe fonctionne encore aujourd’hui et compte 120 points de vente pour 350 barriques. Ce qui n’empêche pas un circuit de vente en bouteilles avec des cuvées spéciales.
Le Château Tour du Moulin du Bric sous appellation Côtes-de-Bordeaux-Saint-Macaire est un vin blanc liquoreux 100% Sémillon (Cuvée L’Or du Bric) et un vin blanc sec 100% Sauvignon.

Château Malromé (Saint-André du Bois)Les premières traces du domaine datent du XVIe siècle, lorsqu’Etienne de Rostéguy de Lancre, membre du parlement de Bordeaux, Seigneur de Saint-Macaire et de Rauzan, construit la «Maison noble de Taste». La famille de Lancre reste propriétaire du domaine durant deux cents ans.

Catherine de Forcade, veuve du Baron de Malromé, en fait l’acquisition en 1780, elle marque de sa personnalité le domaine qui porte depuis lors son nom.

En 1847, le château est transmis à Jean de Forcade, président du Conseil d’Etat sous Napoléon III, et à son demi-frère, le Maréchal de Saint-Arnaud, gouverneur de Paris et ministre de la Guerre. Ils font restaurer Malromé «d’après Viollet-le-Duc».

La Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec achète Malromé en 1883, attirée par la proximité du lieu de pèlerinage de Verdelais ainsi que la présence de sa cousine Madame Pascale au Château de Respide.

Passionnés d’art et de patrimoine, les propriétaires actuels depuis 2013 décident d’y proposer une lecture différente de la vie et de l’oeuvre de Toulouse-Lautrec, de valoriser la scène artistique contemporaine et d’y associer la dégustation des mets et vins de la région. Durant trois années, Malromé est rénové selon les codes et matériaux de l’époque avant de réouvrir en août 2017.

Au coeur de cinquante hectares d’un parc planté au XIVe siècle et de ses vignobles, le château offre un corps de logis doté d’une grande tour centrale et rectangulaire, de deux tours rondes aux extrémités et de trois ailes qui entourent une large cour intérieure.

Fruit d’une rénovation réalisée dans les codes et matériaux de la région et de l’époque, Malromé offre un cadre esthétique à la fois patrimonial et contemporain.

La cour octogonale caractéristique de Malromé a nécessité de long travaux de rénovation et d’aménagement. Dotée d’une terrasse surélevée qui encadre toute l’aile Est du Château, elle possède aussi une scène centrale qui accueille des concerts valorisés par son acoustique de haut niveau.

Exploité depuis cinq siècles, le vignoble de Malromé repose sur un terroir d’exception, fait d’alluvions argilo-graveleuses apportées par la formation du fossé pyrénéen qui a vu naître la Garonne. Le domaine regroupe sept variétés de cépages sur 42 hectares.

Lieu-dit La Grange

Passage au lieu-dit Le Galouchey, puis le Chaigneau et sur le retour vers Saint-Germain on enjambe le Ruisseau de la Gravette.

Arrivons au Lieu-dit Gravelines… Nos tchtis immortalisés devant la plaque du village …..A savoir que Gravelines se situe également près de Dunkerque.

Le Château de Gravelines

Animateur : Thomas Denis

Reconnaissance : Denis, Marc

Photos : Jean-Marc

Le groupe:

A noter sur la droite pour une fois en photo Jean-Marc notre émérite photographe.

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Serge

Cantillac  Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Dupin Monique

Garcia Norbert

Noël Françoise

Quérité Marie

Richez Bernard

Soulie Jean-Marc

Thomas Denis

Villar Corinne

 

Trace du circuit

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13/2019 TARGON

La commune de Targon s’étend sur 25,9 km² et compte 2063 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005 : ses habitants, les Targonnais et les Targonnaises.
Située à 8 km au sud-est de Créon, à 66 mètres d’altitude.

La commune est traversée par le grand Estey (ou Ruisseau de Patrouilleau) et l’Exile tous deux affluents de la Garonne ainsi que par les ruisseaux d’Audigey,  Lavergne et de la Forêt.

Un peu d’histoire :
En 1562, lors des guerres de religion, Blaise de Monluc pendra 70 protestants dans les halles.

A la Révolution, la paroisse Saint-Romain de Targon forme la commune de Targon, son annexe, Saint-Genès de Toutigeac, forme la commune de Toutigeac et la paroisse Saint-Jean de Montarouch forme la commune de Montarouch. En  1795, les communes de Toutigeac et de Montarouch sont rattachées à celle de Targon.

L’église St-Romain se trouve sur la place centrale de la ville. Construite au XIIème siècle, en style roman, par les templiers de Montarouch, l’église Saint-Romain dépendait de l’abbaye de La Sauve Majeure.Résultat de recherche d'images pour "photos église de targon"

Aux XVIème et XVIIème siècles  l’église a été agrandie par l’ajout d’un bas-côté de style gothique, d’un clocher-tour vers 1623 et d’une sacristie vers 1640. Le clocher carré accueille trois cloches, dont la plus ancienne est fondue en 1505 ou 1517.

Au XIXème siècle, en 1877-1888, la nef a été entièrement refaite et voûtée en style néogothique. Les chapiteaux, notamment ceux du portail, ont été refaits.

L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en totalité par arrêté du 21 décembre 1925.

Nous sommes 18 marcheurs dont notre animateur Bernard et nous quittons le parking de l’église, passons la halle du village et longeons la route sur environ 1 km jusqu’au lieu-dit Roustaing. Nous prenons un chemin en descente jusqu’au ruisseau de la Forêt pour arpenter ensuite à travers une jolie forêt.

Passons à quelques encablures du Château Vermont. 

C’est un ravissant château du XIXème siècle, entouré de 40 hectares de vignes, propriété viticole familiale reprise en 2010 par Elisabeth et David Labat . Grâce aux efforts qualitatifs et aux investissements apportés, le Château est en passe de reconquérir son rang de 1er cru de l’Entre-deux-Mers de 1874.

Puis arrivons au Château de Toutigeac. Des recherches généalogiques  mettent en évidence la présence continue de viticulteurs, depuis le 15ème siècle, dans la famille MAZEAU à travers ses ascendants directs. Chargé d’histoire, le Château Toutigeac est situé sur une colline, un site authentique au coeur de l’Entre-Deux-Mers dans sa partie la plus vallonnée et la plus pittoresque.

Il domine un magnifique panorama d’étendues de vignes, forêts, prairies et villages.

Le site de Toutigeac est très ancien, les vestiges que l’on peut y voir datent du 12ème siècle. A cette époque, des moines de Saint Gérard qui venaient de l’abbaye voisine – La Sauve Majeure – fondèrent une petite communauté. Ils y plantèrent de la vigne et bâtirent une église. Toutigeac était alors un village qui comptait plus de 200 habitants. De ces temps très anciens subsiste encore la croix avec une sculpture naïve du Christ.

Nous descendons maintenant sur une petite route à travers vignes vers les lieux-dits Grand Ousteau et Mauvin.

A proximité sur une butte le Château de Bruffaneau du XVIème siècle.

Passons près d’un parcours de pêche à la truite.

Puis nous nous arrêtons pour prendre quelques forces.

Château La Chataigneraie – Vignobles Maulin

La même propriété vue de l’arrière.

Par la suite les spéculations vont bon train pour déterminer l’âge de cet immense chêne. Un regard aussi sur cette très belle demeure.

Puis un oeil tout d’abord  sur un beau pigeonnier côté du lieu-dit Le Roc.

Puis un autre sur un four à pain communal, très bien restauré.

Que d’admiration devant cette race de poules originales.

Nous ne pouvions nous quitter sans accompagner Jacques pour son anniversaire. Merci à Marie-Claude pour l’organisation de ce très agréable moment.

Animateur : Richez Bernard

Reconnaissance : Bernard, Marc

Photos : Jean-Marc

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise et Michel

Cantillac  Marie-Claude et Jacques

Dupin Monique

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

Trace du circuit