Notre point de rendez-vous et de départ se trouve être au port du Teich, près de l’aire de pique-nique et à l’opposé de la réserve ornithologique. Le beau score de 22 randonneurs est atteint. Un peu frisquet et de la brume pour démarrer.
Francis et Fred vont mener le groupe.
Le port du Teich se trouve sur un bras de l’Eyre, rivière qui se jette dans le Bassin. Longtemps port de pêche et ostréicole mais ces activités sont laissées de côté en 1982 pour faire place à un port de plaisance.
Nous prenons la direction du sentier du littoral et longeons la réserve ornithologique sur environ 5 kms.
A notre droite l’Eyre qui va se jeter dans le bassin d’Arcachon
et toujours sur notre gauche le parc ornithologique avec ses aménagements de points d’observation.
Arrivons à la digue en bordure du bassin d’Arcachon. Malheureusement la brume tenace ne nous permet pas d’apprécier ce qui devait être une très belle vue panoramique.
Continuons vers le port de Gujan- Mestras
Où la brume maintenant commence à se lever.
Traversons la voie ferrée et arpentons maintenant sur l’asphalte en direction de notre point de départ.
Passons devant l’église Saint-André et sur la place du marché.
Et retrouvons les voitures à notre point de départ pour ouvrir et déguster les huîtres qu’Edith a pris soin de nous amener. Naturellement le repas sera agréablement arrosé.
Discrètement à l’arrière Francette prépare l’apéritif.
UNE PARTIE DE LA FAUNE QUI RESTE A DEMEURE SUR LE SITE :
Le cygne blanc ou marron
La cigogne : Cet échassier s’observe facilement car il se déplace lentement au sol dans les espaces découverts ou dans l’eau où il cherche sa nourriture.
Le grand cormoran : il se dresse habituellement sur les piquets mis à sa disposition dans la réserve. Nous n’en verrons pas. Quand il plonge il est capable de rester plus d’une minute sous l’eau avant de remonter le poisson en surface.
La foulque macroule : elle nage lentement en hochant la tête et plonge régulièrement pour chercher sa nourriture. Son régime alimentaire est surtout végétarien.
L’aigrette garzette : elle niche en colonie dans les arbres ou se construit un nid fait de roseaux et de brindilles ; sa technique de pêche est de marcher lentement ou de rester immobile dans l’eau peu profonde et d’attendre qu’une proie passe à proximité pour la harponner avec son bec effilé.
L’après-midi
Nous longeons la baignade aménagée, puis passons le pont métallique au-dessus de L’Eyre. Longue de 135 km, elle est le fruit de la rencontre de deux eaux, celle de la petite Eyre, claire et plutôt calme et celle de la grande Eyre, foncée et impétueuse. De couleur rouille, elle est bordée d’une forêt galerie d’où son surnom de « petite amazone ».
Après avoir franchi le pont, nous arrivons à l’entrée du domaine de Fleury. Un panneau du Conservatoire du Littoral nous indique une chicane qui nous invite à entrer dans le domaine. Nous n’y passerons pas mais prendrons sur notre droite par la partie boisée.
Le domaine de Fleury : Considéré comme un espace naturel sensible à protéger, il sert de refuge à de nombreuses espèces animales et végétales. Dans cette optique, il est concerné par la convention de Ramsar relative aux zones humides d’importance internationale. Celle-ci recommande la préservation des habitats des espèces pour permettre leur sauvegarde.
Faisons un petit détour pour voir le nouveau pont construit au dessus de la grande Eyre et qui remplace celui qui avait souffert lors d’une tempête il y a quelques années.
Le « paradis des oiseaux » : Dans les prairies inondées, les cigognes, hérons et aigrettes chassent à cet endroit. Les cygnes se reposent.
Les écluses sont gérées et entretenues par le Conseil Général et le Conservatoire du littoral, elles permettent de réguler l’apport d’eau indispensable à la vie.
Le sentier est bordé de haies composé de différentes espèces de plantes. On retrouve notamment l’églantier avec ses cynorrhodons ou gratte cul, l’aubépine surnommé pain d’oiseau et le sureau avec ses petits fruits noirs comestibles qui font le bonheur des oiseaux.
Le Domaine des 4 paysans : Au 19éme siècle, quatre Téchois obtiennent une charte de Louis Philippe pour aménager cet espace (30 ha environ). Depuis 1834, rien n’a changé à part les vaches bazadaises et blondes d’Aquitaine qui ont pris la place des moutons de prés-salés. Quelques chevaux aussi en quête d’ombre.
Le chêne pédonculé : Ce grand arbre, qui borde le sentier, a un bois d’excellente qualité, durable et aux multiples usages. En automne, les glands tombent et servent de nourriture aux sangliers du domaine.
La cistude : Cette tortue aquatique d’eau douce est un animal craintif et discret. Par temps sec et chaud, elle prend des bains de soleil sur les berges des fossés mais au moindre bruit ou danger, elle plonge dans l’eau.
Après le domaine de Fleury, nous n’avons plus qu’à rejoindre le pont métallique et le port.
Nous retrouvons les voitures à notre point de départ et après les civilités d’usage le groupe se sépare.
Animateur : Fred Noël
Reconnaissance : Fred, Francis
Photos : Jean-Marc
Distances : 10 km le matin et 5,2 km l’après-midi
Participants :
Barbirato Annie
Baron Brigitte et Marc
Bouet Francine et Serge
Cantillac Marie-Claude et Jacques
Defaucheux Françoise et Jacques
Dubois Cyrille
Dury Edith
Lagorce Pierre
Martin Marie José
Noël Françoise et Jean
Noureau Francette
Page Francis
Peere Laurence
Priat Patricia
Soulie Jean-Marc
Thomas Joëlle et Denis