07/2020 Au Sud de Vayres

 

Nous sommes 27 à nous retrouver Place du Gestas en centre ville de Vayres. Nous accueillons Conchita et Patrick venu faire un galop d’essai. Rose, quant à elle, a été conquise par le dynamisme du club et revient pour la 2ème fois.

D’une superficie de 1446 hectares, le village compte 3859 Vayrais/Vayraises. Le village de  Saint-Pardon est aussi rattaché à cette commune.

L’église, d’abord de style roman, puis rebâtie en style gothique vers le XIVe siècle, fut agrandie par deux fois au XIXe, pour trouver sa forme actuelle. On retrouve encore aujourd’hui des vitraux aux armes des différents propriétaires du château de Vayres au fil des siècles.

L’activité viticole de la commune s’est perpétuée depuis l’antiquité, pour atteindre une certaine reconnaissance dès le XIXème siècle. La cave coopérative voit le jour en 1933, pour valoriser l’appellation « Graves de Vayres ». Le vignoble couvre à présent 700 hectares et produit des vins rouge et blanc sec. 

Après les indications de Fred sur le parcours et quelques recommandations ….
nous partons…. sur un étroit trottoir pendant quelques centaines de mètres.

 

passons sous le pont SNCF et obliquons sur la droite dans un agréable chemin à travers bois. Au passage un ancien lavoir
pour arriver aux centres équestres.
Continuons en longeant le bois et en bordure de vignes.
Nous apercevons un émetteur en face de nous, longeons une vigne. Un passage délicat ensuite pour traverser les deux voies et passer au-dessus de l’A89. Direction Saint- Germain du Puch.
Arrivons à l’observatoire astronomique du Club VEGA de la LYRE.
Des membres du club nous accueillent et nous détaillent leurs activités.
Par un chemin à travers vignes nous arrivons au  Clos Castelot Bussac

Le vignoble Château Bussac s’étend sur plus de 20 hectares dont 16 sont dédiés à la production de vin rouge et les 4 autres à celle du vin blanc. 

Le Château Clos Castelot vient s’ajouter au vignoble avec ses 10 hectares. 

En cours de route… bien dynamique.
Des arbres des deux côtés de la route, puis un bois et enfin de beaux chênes nous guident vers une grande vigne que nous suivons en passant à l’arrière du Clos Bussac.
Continuons jusqu’à la route direction le Château Goudichaud.
Domaine de la fin du XVIIIe siècle (1780) dont l’architecte n’était autre que Gabriel, un élève de Victor Louis (architecte du Grand Théâtre de Bordeaux). l fut construit par Mr de Melet, membre du parlement de Guyenne. Ce manoir fut pendant des décennies la résidence d’été des archevêques de Bordeaux. Un corps central et deux ailes parallèles et symétriques composent un ensemble très « Français » dans sa conception. L’aile « Ouest » abrite intégralement le Chai (cuves et barriques) alors que dans l’aile « Est » se trouvent des logements et des remises. Des Bergeries, un Moulin, des bâtiments agricoles et divers logements forment un ensemble architectural homogène. 
Prenons un très beau chemin en calcaire le long du ruisseau du Gestas qui alimentait à une époque le moulin Massip que nous cherchons vainement (en fait il n’existe plus… hormis sur la carte).
 
Au loin dans les arbres le Château La Caussade.
C’est l’heure maintenant de la pause casse-croûte que tout le monde attendait.
Direction l’A89 que nous sommes obligés de longer sur quelques centaines de mètres. Puis une petite montée vers le lieu-dit Montifaut et son château.
 
Quelques dizaines de mètres encore en bordure de l’A89 sous laquelle nous passerons après avoir descendu un escalier bien raide. 
Au prochain carrefour, nous tournons à droite et au bout du chemin contournons une autre vigne. Puis direction le lycée agricole.
Nous sommes maintenant dans la partie.. Koh Lantha… de notre randonnée
 
Le Château Juncarret
Une famille dont la tradition viticole remonte au XIXème siècle, propriétaire du domaine depuis plus de 50 ans. Propriété de 28,5 ha (2/3 rouge, 1/3 blanc). Sols constitués de graves et de sable.
Un petit plan d’eau suit….
 Et enfin nous passons devant la luxueuse gendarmerie.
Suivons un petit chemin, empruntons une passerelle et rejoignons le parking.
De retour au parking et avant que le groupe se sépare, Fred interpelle la foule pour parler de la fête de la randonnée du 29 mars à Bassens, en souhaitant le maximum de participants du club au Rando-Challenge découverte.
 

Distance : 10,2 km – Dénivelé  57 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

Animateur : Noël Fred

Reconnaissance : Denis, Fred

Photos : Jean-Marc

Participants :

xxxxxxxxxx xxxxxxxxx

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bergeroo Cathy

Bessot Lo Papa Nicole

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude

Champarnaud Valérie

Cayre Maria

Couprie Marie-Claude

Defaucheux Françoise et Jacques

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Lubert Rose

Noël Françoise et Jean

Noureau Francette

Peere Laurence

Soulie Jean -Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

+ Mr et Mme Brotet

 

Carte IGN au 1/25000

IMG_20200217_0001

IBP Vayres

06/2020 Fargues Saint-Hilaire – Carignan de Bordeaux – Fargues Saint-Hilaire

Par un très beau soleil, un groupe de 21 personnes se réunit au domaine de la Frayse à Fargues Saint-Hilaire. Bienvenue à Rose venue faire avec nous un galop d’essai. Aux commandes Brigitte et Joëlle vont piloter la randonnée du jour.

FARGUES SAINT-HILAIRE
2890 habitants – 702 hectares – Successivement dénommé « Fargues entre 2 mers », « Fargues » puis « Fargues de Créon ». Il est devenu finalement « Fargues Saint-Hilaire » le 14 février 1886.

Direction Carignan de Bordeaux par un chemin très boueux à travers bois, prairies et vignes.

CARIGNAN de BORDEAUX
3881 habitants – 878 hectares

LE CHATEAU CARIGNAN : L’histoire de ce château remonte au 13e siècle.
Au 16e siècle, après plusieurs changements de propriétaires, d’importants travaux furent entrepris.
En 1814, le château fut acheté par le marquis de Casapalacio. C’est à cette époque que les armoiries du marquis furent ajoutées au-dessus de la porte d’entrée de la tour de la cour intérieure.
En 1892, le château fut acheté par Honoré Picon, fils de Gaëtan Picon, fondateur de la marque « Amer Picon ».
Le château fut entièrement rénové et agrandi par l’addition d’une orangerie, d’un nouveau cuvier et des chais.
C’est à cette époque que le château prit définitivement le nom de CHÂTEAU DE CARIGNAN.
Depuis, plusieurs propriétaires se sont succédés.
A noter que le château possédait un moulin à eau sur le ruisseau de la Bouteronde (en ruine) et un pigeonnier toujours en excellent état.
Le château est sans aucun doute le plus beau monument de la commune et aussi le plus emblématique, puisque, grâce à son excellent vin, le nom de « Carignan » fait le tour du monde.

Le domaine possède une superficie de 150 hectares avec un vignoble composé de 30% de vignes de 40 ans d’âge et de 70% entre 8 et 25 ans d’âge. Les vendanges sont manuelles pour les vieilles parcelles et mécaniques pour les plus jeunes.

CHÂTEAU BARITAULT

Ce vieux domaine s’appelait à l’origine « Michet » avant d’être racheté par Jean Baritault, garde du Palais de l’Ombrière à Bordeaux, en 1717.

En 1904, une tour carrée de 20 m de hauteur fut construite avec un bassin à son sommet qui se remplissait d’eau et qui permettait ainsi d’obtenir de l’eau sous pression pour tout le domaine.

L’ÉGLISE SAINT-MARTINOrigine romane du 11e siècle.
Le portail et la corniche de façade sont du 12e siècle, mais considérablement restaurés au 16e siècle. La nef, les chapelles latérales et une abside polygonale ont été refaites au 15e siècle en style gothique. Les meurtrières datent de l’époque des guerres de religion, de la seconde moitié du 16e siècle.
Un tremblement de terre endommage l’édifice en 1759. Des contreforts sont placés le long des murs. Un clocher est construit. En 1791, la foudre le détruit en partie.
Une nouvelle restauration de l’église a lieu entre 1885 et 1886.

En cours de route, un clin d’oeil à certains absents du jour.

LE LAVOIR DE GRAVAT

 Joli petit lavoir et sa source au fond des bois, tout proche de la route de Lignan. Le nom « Gravat » pourrait venir des nombreux cailloux et graviers charriés par le ruisseau qui a creusé un mini ravin en amont.

Les habitants des hameaux alentours venaient rincer leur linge à cet endroit et chercher de l’eau potable.

Un peu plus loin …  Tout en rimes : la petite pause s’impose pour Rose …

LE DOMAINE PEYVIDEAU

 Ce hameau très ancien était composé dès son origine de plusieurs domaines.
Il s’appela successivement « Puyau de Maderolles », « Codat » puis « Peyvideau » pour Pierre Videau.
Les bâtiments datent du 18e siècle.portail du domaine de Peyvideau, à Carignan-de-Bordeaux

Françoise, Jacques ….dur, dur la reprise 2020

Le groupe passe sur le ruisseau des Vergnes et le longe.

Aperçu de loin LE  CHATEAU LE PIAN (Bouliac)Résultat de recherche d'images pour "photos chateau le pian bouliac"

Construit en 1873, ce château serait bâti sur l’emplacement d’une ancienne maison forte du XIVe siècle. C’est une demeure fortifiée par d’épais murs en pierre et équipée de créneaux. 
Le domaine a longtemps possédé un vignoble de 30 hectares qui produisait un vin rouge de grande qualité. Le parc du château est composé de différentes essences d’arbres dont certains sont tricentenaires.

SOURCE ET LAVOIR DE LA MARMETTE

Ce joli petit lavoir en pierre et sa source se trouvent au fond d’un vallon. La source donne naissance au ruisseau de la Bouteronde qui au fil des siècles a su creuser sa petite vallée pour aller se jeter dans la Pimpine.

L’ÉOLIENNE BOLLÉ
Cette curieuse éolienne était utilisée pour pomper l’eau du ruisseau et la remonter jusqu’au château d’eau du domaine Baritault, situé en haut de la colline. 

A la fin du 19e siècle, Honoré Picon, fit édifier une éolienne dans le bas de son domaine pour exploiter une source toute proche. Inventée par Ernest Sylvain Bollée elle demeure une des seules de cette marque encore en élévation dans notre région. 

JARDIN DOURNEAU

Un nouveau couple se forme….. Rose juste arrivée prise en charge par Marie-Jo.

Animatrices : Brigitte Baron, Joëlle Thomas 

Reconnaissance : Brigitte, Joëlle, Marc, Denis

Photos : Brigitte, Françoise

Des risques inconsidérés de la photographe du jour..

Distance : 12,6 km/ Dénivelé positif 160m /Dénivelé négatif 163

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 2 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 2 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Participants :

xxxxxxx xxxxxxxxx

Barbirato Annie

Baron Brigitte 

Bessot Lo Papa Nicole

Bouet Francine 

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Cayre Maria et Michel

Defaucheux Françoise et Jacques

Dupin Monique

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Noël Françoise 

Noureau Francette

Rizzotti Maribel

Quérité Marie

Thomas Joëlle 

+ Rose (en essai)

 
 
 
 

 

 

05/2020 Artigues

Artigues-près-Bordeaux, commune de l’Entre-Deux-Mers, intégrée à la CUB depuis le milieu des années 1960.

Le rendez vous est fixé sur le parking de l’hôtel de Ville où un groupe de 19 personnes se forme quelques instants plus tard …

A priori nous allons avoir un temps grisâtre tout l’après-midi ; dommage pour Jean-Marc pour réaliser de superbes photos.

Fred propose un circuit urbain de 12 km qui passera à travers bois, lotissements, parcs, prairies, et souvent au bord de l’eau. Pas de difficultés particulières.

Le château de La Prairie : Construit en 1849, ce château était au XIXème siècle un domaine viticole où l’on récoltait chaque année 15 à 20 tonneaux de vin rouge et blanc. Le château fut vendu en 1970 à la Communauté Urbaine de Bordeaux qui le rétrocéda à la commune. Depuis 1972, le château abrite l’Hôtel de Ville. Son parc, sillonné par un sentier de promenade et bordé par l’étang des pêcheurs, est particulièrement prisé pour la balade ou le jogging.

Passons à l’arrière des terrains de tennis, puis près des écoles ; descendons un chemin à travers prairie pour arriver à la rivière Desclaux ; nous la suivrons pendant quelques centaines de mètres ainsi que l’étang de pêche. 

Arrivons à l’église appelée « Eglise Romane »; l’église Saint-Seurin fut édifiée au XIIème siècle, donnant naissance à la paroisse d’Artigues de Bordeaux. Restaurée à plusieurs reprises, notamment au XIVe et au XVIe siècles, cet édifice constitue un bel exemple d’art roman dans la région.

Installée dans un grand parc verdoyant loin de la frénésie de la ville, l’église St-Seurin dégage une impression de calme et de sérénité. Deux magnifiques fenêtres romanes avec des chapiteaux sculptés représentant des animaux ainsi qu’une corniche finement décorée de modillons font de ce chevet un véritable chef d’oeuvre.

Le château Bétailhe, voisin de l’église est une belle demeure du XIIème siècle entièrement rénovée et depuis 1984 propriété de la commune. Il est entouré d’un parc d’une superficie de 31 000 m2, en accès libre permanent.Le château Bétailhe est le plus ancien de la commune. Il a été profondément modifié au 19ème siècle. Aujourd’hui, il accueille des expositions ou d’autres événements dans ses salons. Les anciens chais et cuviers abritent l’espace jeune et la Police Municipale.

Nous traversons le parc, et passons près de l’antenne relais de télécommunication.

Direction le Château Saint-Leu: maison labellisée Gîte de France sur un parc de 5 ha.

Environ 2 km à travers  lotissements et parcs pour atteindre de nouveau le Desclaux. Un petit coup d’oeil au loin sur ces habitations colorées …

… nous atteignons une vaste retenue de déversement des eaux pluviales que nous contournons. Arrivons sur Tresses, son église, ses écoles, sa gendarmerie. Profitons du calme pour faire notre arrêt casse-croûte.

Par la suite, pour éviter la route, nous suivons un sentier en surplomb dans les vignes. Nous passons entre le château Sénailhac et le château d’eau.

Le Château Sénailhac, situé sur une colline, surplombe la région et la commune de Tresses. Cette hauteur est occupée depuis le Moyen-Age. A l’époque, le château qui s’y trouvait portait le nom de « Motte de Tresses« . Par sa position dominante, il servait de poste de guet pour la ville de Bordeaux. « La Motte » était le nom donné aux châteaux défensifs de l’époque féodale. Le Château gardera ce nom jusqu’au 18e siècle, où il prend le nom de son propriétaire, le Seigneur de Sénailhac.
Au 19e siècle, le château est revendu à de nombreuses reprises, jusqu’en 1918, où le Château est acheté par une famille marseillaise de négociants en vin. En 2000, Grands Vins de Gironde, société de négoce de vins bordelaise, en devient propriétaire. Le Château est intégralement restauré et décoré de 2001 à 2006. Les chambres d’hôtes sont ouvertes en 2009.
Plus loin nous entrons dans le bois Margnat ; très agréable à arpenter (Idéal  pour les randonnées cyclistes et pédestres, ce bois de 16 hectares offre également une piste de VTT en accès libre) …

… nous suivons toujours les balises

… entre ruisseau le Moulinat et espace vert à Tout-y-Faut

… et grimpons par un agréable chemin vers les aménagements sportifs d’Artigues

… jusqu’au château de La Prairie pour retrouver notre point de départ.

Avant de se quitter Marc propose le pot de l’amitié pour son anniversaire « Bon anniversaire Marc ».

Animateur : Fred Noël

Reconnaissance : Fred, Denis

Photos : Jean-Marc

Distance : 12 km/ Dénivelé positif 108m Dénivelé Négatif

Indice d’effort: niveau 2- assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque: niveau 2-assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique: niveau 2- assez facile (hauteur d’obstacles)

cotation IBP Artigues

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Besso Lo Papa Nicole

Blanco Françoise et Michel

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Champarnaud Valérie

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Jean

Peere Laurence

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle

Villar Corinne

04/2020 Latresne

C’est un groupe de 20 randonneurs heureux qui se retrouve sur le parking près de l’étang des Sources.

Et l’on s’embrasse..

C’est Corinne qui pilotera cette randonnée.

Tout d’abord : L’ Etang des sources

Véritable havre de nature et de paix, ce long plan d’eau (près de 400m) fait le bonheur des pêcheurs et des promeneurs. Créé artificiellement dans les années 1980, il s’étire de tout son long entre le ruisseau de la Pimpine et l’ancienne voie ferrée Bordeaux-Sauveterre, maintenant réhabilitée en voie verte.

Un petit raidillon pour arriver au hameau de Pardaillan.

Le Lavoir de PardaillanLes habitants des alentours, principalement ceux de Pardaillan, venaient laver leur linge au lavoir. Son utilisation a perduré jusqu’au 20e siècle, l’eau courante n’apparaissant à Latresne que dans le courant des années 1950.

Le lavoir était un lieu éminemment social dans chaque village. C’était l’endroit où les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et où l’on échangeait toutes les dernières nouvelles du village, voire de la région.

On s’arrête ensuite devant devant le vieux puits pour quelques commentaires.

Ce vieux puits en pierre situé dans le hameau de Pardaillan nous évoque le temps, pas si lointain, où l’eau courante n’existait pas. Il fallait aller chercher l’eau au puits ou à la source la plus proche avec des seaux.

Puis la …. Maison noble de Pardaillan

Pardaillan est l’un des plus vieux hameaux de Latresne. Isolé sur un petit plateau surplombant le ruisseau de la Pimpine, ce lieu est habité au moins depuis le XIIe siècle.

De par son isolement, le hameau de Pardaillan a su garder tout son charme d’antan. Avec son lavoir, son puits et ses vieilles maisons en pierre il représente sans doute l’endroit le plus authentique et préservé de Latresne.

Ensuite… Le Domaine de Rambal

Rambal est un beau domaine édifié au XVIIe siècle par un riche parlementaire. Les bâtiments adoptent une disposition en U très commode pour l’époque, les ailes servant de logement pour les cultivateurs, de bâtiment d’exploitation, d’écuries et même de remises, tandis que la partie centrale est réservée au propriétaire.

Des passages délicats :

Difficile mais malgré tout des sourires…Autre passage …

Inquiétude de Marie-Jo : Cette branche va t’elle tomber ??

Puis …. le Lavoir Bonnefont. Joli petit lavoir et sa source au creux d’un vallon séparant la commune de Carignan-de-Bordeaux et Latresne.

Le nom « Bonnefont » vient de « Bonne Fontaine », indiquant que l’eau était de bonne qualité ou que le débit de la source était abondant. (photo: archives 04/2019)

Le Château Malherbes

Le château Malherbes a des origines qui remontent au XIVe siècle. Guilhem de Malherbes revient alors des croisades et possède déjà des terres à Latresne. Au XVIe siècle, la maison noble de Malherbes est citée dans les textes.

Actuellement c’est une propriété viticole entourée de son parc aux diverses essences d’arbres et de 13 hectares situés dans le vignoble des Premières-côtes-de-bordeaux. Le domaine a aussi une activité de tourisme avec gites et salles pour séminaires et réceptions. Ses extérieurs sont actuellement en pleine restructuration. 13 hectares de vignes.

La Maison du gardien

Cette curieuse bâtisse est en fait l’ancienne maison du gardien du château Malherbes. Le gardien était chargé de surveiller le château et de s’occuper de certaines tâches quand le propriétaire était absent.

Sans doute édifiée au XIXe siècle, cette petite maison est remarquable de par son aspect moyenâgeux évoquant les styles troubadour ou néo-gothique.

Des Habitations troglodytes

Depuis l’antiquité la pierre calcaire de l’Entre-deux-Mers est exploitée pour construire des habitations et des monuments. Mais c’est surtout au XIXe siècle que cette activité se développe.

A partir du XXe siècle, l’activité a fortement ralenti. Si certaines carrières ont été réutilisées comme champignonnières, la plupart ont été abandonnées. A Latresne, le sous-sol est en fait truffé de galeries. Ici à la Seleyre, comme beaucoup d’autres endroits le long des coteaux, l’homme a su recycler ces galeries pour les habiter ou les utiliser comme lieux de stockage.

Chemin faisant en bordure de Garonne ….. Les Carrelets

Les carrelets à ponton tels qu’on les connaît aujourd’hui en Gironde sont apparus au XVIIIe siècle pour répondre aux besoins fonctionnels des pêcheurs. Bien que cette méthode de pêche traditionnelle soit très ancienne, les pêcheurs ont mis en place des installations sur pilotis et un mécanisme pour le filet, afin d’améliorer les conditions de pêche.

Passage devant … La Chartreuse Valrose

Comptant parmi les plus belles demeures de Latresne, cette propriété d’agrément de style néo-palladien fût construite sous le règne de Louis XV, aux alentours de 1750.

Au bout d’une allée perpendiculaire au chemin qui borde la Garonne, le bâtiment en pierre de taille s’ouvre en U, entourant une cour devenue jardin.

Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Nous avons la chance de rencontrer la propriétaire des lieux qui nous raconte l’historique de cette propriété et qui nous invite à une visite ultérieure pour le printemps.

La Maison du garde barrière

La création de la ligne Bordeaux-La Sauve en 1873 n’a pas pour autant été synonyme de création de garde-barrières aux passages à niveau sur le territoire de Latresne. Il faudra plusieurs accidents, dont certains mortels, pour que la compagnie d’Orléans mette enfin en place des garde-barrières en 1898, soit 25 ans après la création de la ligne !

L’ancienne voie ferrée

Cette ligne a été rachetée et transformée par le Conseil Général en voie verte, du bourg du Castera à Latresne jusqu’à Sauveterre-de-Guyenne. La portion restante entre Latresne et Bouliac est restée en l’état, les rails et les traverses ayant été retirés.

La Pimpine

La Pimpine est une petite rivière qui prend sa source à Créon et vient se jeter dans la Garonne sur le territoire de Latresne. Avec un bassin versant d’une superficie de 51 km2 dans l’Entre–Deux-Mers, la Pimpine parcourt 18 km au fond de sa petite vallée, traversant le territoire des communes de Créon, Sadirac, Lignan, Cénac, Carignan-de-Bordeaux et Latresne.

 

 l’ancienne gare de Latresne

En 1873 fut inaugurée la première ligne de chemin de fer traversant Latresne et reliant Bordeaux à La Sauve, 27 km empruntant en grande partie la vallée de la Pimpine. Une autre ligne passait à Latresne, celle vers Cadillac. En plus des 5 trains quotidiens, une navette « le train des théâtres »partait le dimanche soir de Bordeaux à 00h30 pour ramener les spectateurs de la rive droite en pleine nuit.

L’ancienne gare de Latresne abrite aujourd’hui un magasin de brocante mais totalement dans la configuration de l’ancienne gare.

L’aéro-campus. Le groupe y passe de suite . A savoir que des ruines d’une villa gallo-romaine ont été retrouvées  sous les bâtiments. A deux reprises (1954 et 1987) des petites fouilles de sauvetage ont permis de mettre en évidence plusieurs salles rectangulaires et un hypocauste semi circulaire.

 

 

Animateur : VILLAR Corinne

Reconnaissance : Corinne

Distance : 13 km

Photos : Jean- Marc + archives JM

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Breil Bruno

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Noël Françoise et Fred

Noureau Francette

Soulie Jean Marc

Thomas Joëlle et Denis

Corinne Villar

+ Martine

Carte IGN au 1/25000