Mois : juin 2020

12/2020 GUILLAC

Au Moyen Âge, Guillac est sous contrôle de l’abbaye de la Sauve Majeure qui y fait édifier un prieuré. La guerre de cent ans décimera la population qui, en dépit du redémarrage de l’activité viticole, restera d’effectif modeste.

À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Guillac forme la commune de Guillac.

La commune s’étend sur 3,1 km² et compte 186 habitants , les Guillacais et Guillacaises. Elle se situe à 71 m d’altitude.
La grande ville la plus proche de Guillac est Libourne et se trouve à 13 kilomètres au nord à vol d’oiseau.

L’Église Saint-Seurin de Guillac

Fondée au XIe siècle, l’église, de type roman, est dotée d’une abside semi-circulaire à voûte, puis à partir de 1735 d’un clocher plat. Son portail héberge une Vierge du XVIe siècle.

La croix torsadée du cimetière et sa Vierge date du XVIe siècle.Croix de cimetière (Guillac) 5098.JPG

16 randonneurs se retrouvent sur le parking de l’église et devant l’ex-mairie (1903) devenue le cabinet d’un médecin.

On est heureux de se retrouver.

Direction vers le lieu-dit Beythies et cette belle demeure.Prix m2 Beythies - Guillac | SeLoger

Passons ensuite devant un ancien moulin (qui mériterait bien d’être restauré)

Très au loin dans les vignes le Château Bonnet

Cette vaste propriété de l’Entre-deux-Mers est le port d’attache d’André Lurton. Grâce à une gestion parfaite, la qualité des vins demeure régulière, millésime après millésime, malgré une production importante. Situé sur les croupes argilo-calcaires de Grézillac, Bonnet est l’exemple même de la marque à laquelle on peut faire confiance. La cuvée Divinus se veut plus ambitieuse et représente le haut de la gamme.  1.500.000 bouteilles par an pour 225 hectares, vendange  mécanique
Âge moyen des vignes : 29 ans

Lieu-dit « Crusquignarde »

Nous arpentons les vignes.

Au Lieu-dit Vincou

Direction DAIGNAC et le Château LabordeLe château Laborde reste plus que jamais une exploitation familiale à taille humaine.
Début 2015, la superficie du vignoble de 8 ha, sur l’appellation Lalande de Pomerol et Bordeaux Supérieur, est portée à 25 ha.

Et toujours un très agréable environnement verdoyant.

Un arrêt devant un cimetière et à la découverte de la tombe du Général d’Armagnac  décédé à Bordeaux.

Passons au lieu-dit Larmevaille, une ferme biologique avec ses nombreuses serres.

En cours de route une protection originale.

Très au loin le Château de Grossombre

Le Château Grossombre est l’un des plus anciens domaines de la commune de Dardenac. Dès 1484, existait en ces lieux une maison noble. De ces temps anciens, il ne subsiste aujourd’hui que quelques vestiges,  le vieux manoir fut détruit et à sa place construite une jolie chartreuse quelque peu remaniée vers 1850 en Château Grossombre.  Béatrice Lurton s’en est rendue propriétaire en 1989.  Quelque peu délaissé par ses anciens propriétaires dans sa partie entourant le château, le vignoble est actuellement reconstitué. En attendant la restauration du château et la reconstruction du chai, les vins sont vinifiés au Château Bonnet à Grézillac.

Traversons le Bois de Vinet où nous allons prendre le repas pique-nique.

Il ne nous reste plus qu’environ 3,5 km pour rejoindre notre point de départ et toujours une « mer « de vignes devant nous.

Quelques belles demeures à l’entrée du village.

Nous arrivons à notre point de départ ou d’arrivée. La famille Bouet nous propose   d’arroser (entre autres)  les vacances à venir et Marie-Claude nous fait déguster ses succulentes tartes aux abricots. Beaucoup de discussions s’enchaînent avant notre départ.

Retrouvailles prévues début septembre

Notre randonnée  : 12,9 km

Animatrice : Marie-Claude Couprie

Reconnaissance : Marie-Claude

Photos : Fred

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Duthil Jean-Luc

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Peere Laurence

Thomas Joëlle et Denis

 

Trace randonnée Guillac 12,5KM

 

11/2020 SADIRAC

Sadirac est une ville moyenne de plus de 4300 habitants (les Sadiracaises et Sadiracais). Une superficie de 19,2 km2 éclatée dans de nombreux lieux-dits. Elle possède la plus grande superficie des communes du Créonnais.

L’église Saint-Martin est dédiée au Saint Evêque de Tours. Jadis fortifiée, elle présente encore aujourd’hui une charpente gothique et un clocher datant de 1863. Elle possède la particularité d’être éclairée par des fenêtres percées dans les contreforts.
Dans l’église on peut apercevoir la statue de la Vierge à l’enfant en bois de chêne dessinée par le marquis Castelneau d’Essenault.
La charpente est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 24 décembre 1925.

eglise saint martin sadirac

Sadirac est reconnu depuis l’antiquité pour son savoir ancestral de la poterie grâce à l’argile du terroir. Ce savoir faire fût sa renommée et sa puissance au delà de nos frontières. Au 18e siècle, l’industrie potière atteignait son apogée ; on peut dire qu’à l’époque dans chaque famille il y avait un potier. On comptait également plus de 150 fours dans la commune.

Le Four du lieu-dit Le Casse (17ème siècle)

Plusieurs entreprises de poterie prospèrent jusque dans les années 60 et ferment dans les années 80.

La Poterie Fouragan construite dans le bourg vers 1830 produisait, dans une quarantaine d’ateliers occupant une centaine d’ouvriers, des moules destinés aux raffineries de sucre, puis la fabrication de pots destinés aux résiniers landais et à la poterie d’usage domestique.

Aujourd’hui, les vestiges restaurés de l’établissement industriel et du four désaffectés accueillent le Musée de la poterie et de la céramique de Sadirac. Celui-ci raconte l’histoire avec une collection d’objets issues de fouilles archéologiques.

Chaque année une manifestation d’envergure internationale a lieu au mois de juin.

La ligne de chemin de fer devenue piste cyclable

Au 19e siècle, Sadirac se trouvait sur une ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Espiet pour alimenter les usines en matériaux. Cette ligne traversait l’Entre 2 Mers par Latresne, Cénac,  Lignan, Sadirac, Créon et la Sauve pour les communes les plus importantes. Chacune de ces villes possédait une gare qui servait de halte pour les marchandises. Cette ligne était aussi empruntée par les voyageurs qui pouvaient se déplacer de ville en ville, ce qui était un privilège pour l’époque. Le trafic se faisait par des trains légers à raison d’une déserte journalière en 1ère, 2ème et 3ème classe. la ligne fût fermée en juin 1940 au moment de l’occupation allemande.

En 1979 cette ligne a été arrêtée après la fermeture de la cimenterie d’Espiet. Elle fût transformée en piste cyclable appelée Roger Lapébie, du nom d’un cycliste renommé de la région.

Toutes les gares ont été transformées en office de tourisme (Créon), en restaurant (Lignan et Espiet) en gîte collectif (Citon, Cénac), ou en maison du patrimoine (Sadirac)

la-maison-du-patrimoine-naturel-2

L’ancienne gare de Sadirac, abrite la maison du patrimoine naturel du Créonnais.
Des activités culturelles, pédagogiques et scientifiques pour tout public y sont proposées à travers les dimanches « découverte de l’environnement » (tous les dimanches entre 14h30 et 18h, entrée libre et gratuite) avec balades, ateliers, films et expositions. Chaque semaine, un nouveau thème est à découvrir. Les jeudis soirs culturels (diaporamas, conférences, sorties nocturnes, …) ont lieu à 18h30 .

C’est parti…..Uune vingtaine de randonneurs déconfinés se retrouvent sans embrassades. Pour respecter les consignes du déconfinement nous faisons 2 groupes de dix personnes qui respecteront les règles de distanciation. C’est Fred qui pilote aidé par les autres animateurs.

Nous passons le bassin aux salamandres pour prendre  à travers bois direction la Pimpine que nous suivons sur 3 km. Des chemins boueux, des racines et des souches nous y attendent. Quelques glissades… quelques chutes !!!

Au bout de 3 km, nous traversons la Pimpine à guet, par un passage délicat. Le Président profite de l’arrêt pour faire quelques déclarations.

La Pimpine prend sa source à Créon, possède 2 affluents sur la commune Le Gouchebouc et Le Ruzat et  se jette après 16,9 km dans la  Garonne au niveau de l’île d’Arcins.

La Barrière 74  L’engouement était tellement fort pour cette ligne ferroviaire que les habitants de Madirac et de St-Genés de Lombaud se sont manifestés par une pétition afin de créer une gare intermédiaire entre Sadirac et Créon au lieu-dit Calamiac. Et ils ont eu gain de cause.

Faisons 200 m en bordure de la piste cyclable que nous allons longer à travers bois.

Un raidillon direction le lieu-dit Calamiac puis une descente sur quelques centaines de mètres d’asphalte.

Une belle maison à Calamiac

Mais aussi des bâtiments à restaurer.

Les animaux à la ferme (côté pile)

et (Côté face)

Attaquons toujours dans les sous-bois une petite montée en direction de la Maison d’hôtes « Le Vélo Vert « mais maintenant en surplombant la piste cyclable.Arrivons à la Maison d’hôtes « le Vélo Vert » 
 300 m parcourus en bordure de piste cyclable un nouveau bon raidillon dans la forêt.

C’est maintenant plus facile car nous sommes en hauteur dans un chemin très agréable et bientôt une descente vers notre point de départ. Toutefois quelques arbres couchés nous oblige à les contourner.

Nous avons fait 7,8 km sur des chemins boueux et nous décidons de ne pas faire la boucle complémentaire prévue toujours en bord de piste et de Pimpine. Nous nous adonnons donc à la place à quelques amicales libations offertes par la famille Noël.

Quelques mots sur la viticulture à Sadirac : Il y a aujourd’hui une quinzaine de Châteaux viticoles sur Sadirac dont les plus importants sont les châteaux du Grand Verdus (famille Le Gris de Lasalle) et le Château de Tustal (appartenant aux comte et comtesse d’Armaillié).

Le Château de Tustal (non vu)Image illustrative de l’article Château de Tustal

Le Château du Grand-Verdus (non vu)Château Le Grand Verdus - Rue des Vignerons

Notre randonnée  : 7,8 km

Animateur : Fred

Reconnaissance : Fred

Photos: Brigitte, Fred, Internet

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

xxxxxxxxxxxxxx

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Buisseret Sylvie

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Martin Marie-José

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corrine

Trace du circuit au 1/25000

Original via openrunner

09/2020 MONTIGNAC

Proche de Targon et de Frontenac, Montignac est un village viticole de Gironde qui comporte plusieurs bourgs (Le Palem, Le Cas, Le Laurenceau …) et est relativement étendu compte tenu du nombre d’habitants : 147 habitants sur 6,5 km2.

Situé à 59 mètres d’altitude, le ruisseau Machique et le ruisseau de la Moulinasse sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Montignac.

L’église Saint-Médard, construite au 12e siècle et réaménagée au 16e, est inscrite aux monuments historiques depuis 1925.
Montignac 33 Église Saint-Médard 01.jpg

Le Château Lamothe est l’un des plus réputés de Montignac. La famille Vincent exploite depuis 4 générations. Le vignoble épouse les vignobles des Côtes de Bordeaux à 121 m d’altitude. 100 ha en exploitation dont 84,5 ha en rouge. Age moyen des vignes 22 ans. De nombreux travaux en vert qui nécessitent l’apport d’une dizaine de saisonniers en été. Vignoble totalement enherbé, dans une volonté de respect de l’environnement.

C’est Bernard qui d’un pas vaillant dirige le groupe de 11 randonneurs déconfinés.

En cours de balade…. les déconfinés….

Passage aux lieux-dits La Fauresse et Chamaille.

Un premier passage sur le ruisseau Machique qui traverse la commune sur 2,6 km.

Lieux-dits La Girardelle puis Chatelier, puis de nouveau un ruisseau.

Arrivée au Village de Cantois …. Et Bernard toujours aussi zen. Cantois est une ancienne commune, aujourd’hui intégrée à Porte-de-Benauge.

Après la mazerolle, prenons la direction vers le village d’Arbis.

Arrivons au Vert Château

Si la mention du domaine du Vert, ancien domaine seigneurial, apparaît pour la première fois dans les archives en 1676, le château actuel est plus récent ; il date des XVIIIe et XIXe siècles. L’acquisition du domaine, en 1804, par un capitaine irlandais, témoigne tout à la fois de son admirable situation et de l’intérêt architectural de l’édifice principal. Ce dernier, une maison de maître élevée au XVIIIe siècle, constitue l’actuelle partie à un étage du bâtiment orientée nord-sud. Sans doute est-ce le capitaine irlandais qui entreprend les travaux réalisés durant la première moitié du XIXe siècle : une aile d’habitation orientée est-ouest, à deux étages, forme un angle droit avec la construction initiale. Cette dernière est dès lors dédiée au logement des domestiques tandis que la partie moderne, imposante, constitue la résidence des propriétaires. Sa façade en pierre de taille est ornée de moellons et son toit à longs pans est surmonté d’une tourelle à toit conique.

Lieux-dits : La Milloque, Freylon, aux Clottes sur le village de Freylon.

La citadelle, Talusson

De nouveau passage sur le ruisseau Machique

Grands champs et retour sur Montignac

Animateur : Bernard Richez

Reconnaissance :  Bernard, Serge

Photos : Fred

Distance : environ 11 km

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Participants :

Armenaud Christine

Baron Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Bouet Serge

Cantillac  Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Michel Jean-Marie

Noël  Fred

Quérité Marie

Richez Bernard

Carte IGN au 1/25000

 

10/2020 BOSSUGAN

Avec ses 47 habitants, Bossugan est la plus petite commune en habitants de la Gironde. Elle est issue de l’ancienne paroisse de Bruignac, disparue au XVIe siècle. La commune est très attrayante de par la richesse d’un patrimoine historique et architectural remarquable. Il est agréable de s’y promener en profitant du calme et du cadre verdoyant de ses coteaux surplombant les vallées de l’Escouach et de la Gamage.

L’église Saint-Laurent d’architecture romane, construite au XIIe siècle. Joliment nichée au cœur des vignes, l’église romane Sainte-Eulalie Saint-Laurent présente une nef simple flanquée de 2 petites chapelles rajoutées au XVIe siècle. Un porche protège l’entrée en avant de la façade. Un clocher mur, typique de la région, abrite dans une de ses baies cintrées une cloche classée de 1596.

Nous ne serons qu’un petit groupe de 12 randonneurs à nous élancer sous la houlette de Denis et Marc pour cette belle randonnée.

Le départ se fait de l’église pour prendre la direction Est et tourner à gauche dans le chemin creux en longeant les vignes. Puis nous passons le petit pont sur le ruisseau l’Escouach.

L’Escouach est un ruisseau de 14 km de long qui prend sa source à Saint-Antoine-du-Queyret et se jette dans la Dordogne à Civrac. Faune abondante composée de ragondins et d’écrevisses américaines…

Après une pièce de vigne, avons une vue sur la Motte de Bossugan et ses pins parasol.

Faisons quelques centaines de mètres direction la colline, contournons les fourrés pour rejoindre la route goudronnée vers le Moulin de l’Escouach.

Les Chais de Vaure. Après un bosquet qui borde la route, tournons à droite sur le chemin empierré en contrebas d’un imposant noyer.

Les chais de Vaure : créés en 1935, ils regroupent aujourd’hui 75 adhérents qui exploitent près de 700 hectares de vignobles ; ventes à la cave.

Une belle vue sur l’arrière du Château de Vaure qui est une propriété privée.

Construit au début du XVIIe siècle, il est entouré sur trois côtés de douves avec murs d’escarpe et de contrescarpe. Il se compose de trois corps de bâtiments formant une cour carrée dont trois gros pavillons carrés marquent les angles. Dans un angle de la cour, une voûte en anse de panier porte une terrasse munie d’une balustrade de pierre caractéristique. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 8 novembre 1996.

Au château qui domine la vallée prenons un chemin sous les chênes. Nous descendons pour admirer la Fontaine de la Vierge et son lavoir. La Fontaine de la Vierge : on peut apercevoir dans la paroi au-dessus de la source, une niche dans laquelle se trouvait une statue de la Vierge dont l’original a malheureusement disparu.

La statue actuelle de la Vierge se trouve être derrière Joëlle.

Revenons sur le chemin et continuons tout droit sur quelques centaines de mètres vers Saint-Pey.

Longeons le Château Lalène (propriété privée).

Longeons les vignes de ce domaine de 26 hectares en appellation Bordeaux supérieur avec une production d’environ 150 000 bouteilles / an. Certifié haute valeur environnementale. Famille de vignerons depuis 4 générations. Vente à la propriété aux particuliers et aux négoces.

Un pigeonnier près du Château Lalène.

Puis un moulin en ruines sur notre droite et une vue sur Mérignas et les collines de l’Entre-Deux-Mers sur la gauche.

Arrivons au Château de Brugnac propriété privée. Prenons à gauche de la vigne en suivant tout le long des lauriers qui bordent la propriété jusqu’au coteau.

Le château de Brugnac est une tour du XIVe siècle, conservée dans un état admirable en rebord du plateau qui domine la vallée de la Gamage. Entourée de bâtiments plus modernes (XV-XVIe siècle), cette tour a été construite, entre 1280 et 1320.

Des vignesencore jusqu’au menhir avant d’arriver à la cabane de vigneron. La cabane du vigneron : on remarque dans nos vignobles de nombreuses cabanes de vigneron, souvent laissées à l’abandon mais au charme certain. Sans architecture prédéfinie, elle occupe en général une situation centrale et dominante dans la propriété qui l’accueille.

Direction le château d’eau.

avec un panorama à 360°, notamment une vue sur l’église de Saint-Pey-de-Castet.

Le château d’eau et le panorama : L’expression « château d’eau » est entrée dans la langue française en 1704. Les Romains maîtrisaient déjà parfaitement la technique qui accompagnait les aqueducs. Le château d’eau de Saint-Pey-de-Castet a été construit en 1967, mesure 33,70 m pour une capacité de 1000 m3. Ce point culminant (98 m) du Nord Entre-Deux-Mers offre une vue panoramique sur la vallée de la Dordogne jusqu’à Saint-Emilion à l’Ouest et à l’Est vers les collines dominant Bergerac.

Le chemin en graves en face nous amène au Moulin de Tuscat. 

A l’entrée de la propriété, prenons à gauche sur le chemin qui descend

avec vue au loin de la Dordogne

On longe une tour pylone de palombière, typique du paysage bordelais, elle accompagne d’habitude un ensemble élaboré de caches permettant aux chasseurs de guetter et de tirer la palombe en automne.

Une descente raide le long du taillis vers le souterrain-refuge. Souterrain refuge : plusieurs emplacements de ce type existent dans la région : celui-ci fut occupé pendant la période trouble des invasions normandes du milieu du IXème siècle lorsque les Vikings ont remonté la Dordogne pour envahir l’intérieur des terres. Il fut abandonné au Haut Moyen-Age et transformé en dépotoir. De nombreux tessons de poterie et une lampe à huile ont été découverts dans le remblai qui bouchait l’entrée.

Panorama ensuite sur les collines de Pujols. Montées et descentes le long du bois. Suivons ensuite le long des coteaux entre vignes et bosquets pour rejoindre le chemin qui redescend vers l’église.

Pour finir cette randonnée Marie-Claude Couprie nous offre une très bonne tarte aux abricots et du cidre que nous dégustons, averse oblige, sous le porche de l’église Saint-Laurent.

Notre randonnée :

Distance : environ 11 Km

Animateurs : Denis et Marc

Reconnaissance : Denis et Marc

Photos : Fred

Dénivelé positif : 79m

Dénivelé négatif : 76m

Point haut : 93m

Point bas : 19m

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Participants :

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Thomas Joëlle et Denis

Trace du circuit au 1/25000 sur

OpenRunner Bossugan