La commune de Saint-Macaire se situe sur la rive droite de la Garonne au niveau où l’effet des marées s’estompe, à environ 47 km au sud-est de Bordeaux. 

Le territoire communal ne couvre que 179 hectares constitués principalement de vignobles, de champs et de bois. Un peu plus de 2000 Macariens.

La ville est érigée sur un promontoire rocheux qui domine la plaine alluviale. Elle  est constituée de 2 entités : la ville ancienne côté Garonne et la ville neuve qui est plus au Nord. Elle forme une agglomération de communes avec Saint-Maixant et Verdelais.

La ville ancienne est de forme semi-hémisphérique, concentrée autour de l’église Saint-Sauveur, de l’ancien prieuré et de l’emplacement de l’ancien château-fort (aujourd’hui détruit). Entourée de remparts, la ville est encadrée par deux faubourgs apparus au Moyen Age et eux-mêmes protégés par des murailles : le faubourg du Thuron, à l’est et Rendesse, à l’ouest.

Saint-Macaire était une ville riche grâce au commerce. Après la mise à sac des établissements religieux par les huguenots et le démantèlement du château au sortir de la Fronde, c’est au tour de la Garonne de jouer des tours aux Macariens car elle s’éloigne des remparts. Le port est donc déplacé en 1658. Du coup, les marchands quittent la ville pour Bordeaux.

Nous avons rendez-vous sur le parking extérieur aux pieds des remparts de la ville fortifiée. 

Le matin une visite guidée du village de Saint-Macaire est organisée : 23 personnes y participent avec masque. Serge tout d’abord salue et présente quelques nouvelles arrivées.

les Remparts du XIIIe siècle, à l’origine baignés par la Garonne jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Lors des inondations, le fleuve vient régulièrement les saluer. La prospérité commerçante est à l’origine de la construction de la première enceinte fortifiée de Saint-Macaire.

Les grottes, anciennes carrières de pierre : l’extraction des pierres a permis de construire les maisons et bâtiments de la cité mais également le Pont de Pierre et le Théâtre de Bordeaux. En 1830, 1200 ouvriers y travaillaient.

De notre point de départ nous pouvons admirer la Maison de Tardes

Cette maison forte médiévale date du XIIIe siècle et comporte 5 niveaux. Les embellissements de la renaissance la transforment en hôtel particulier. Les 2 temps de construction témoignent des époques de prospérité de la cité avant et après la guerre de 100 ans.

Nous longeons sur quelques centaines de mètres la Garonne et prenons le chemin Tivoli qui nous mènera à l’entrée de la ville du côté Thuron.

Tout d’abord s’offre à nous un grand lavoir édifié au XIXe siècle, alimenté par 2 sources et se situant près d’une fontaine voutée.

Passons la porte Thuron 

La porte Thuron précédée d’une barbacane est un ensemble défensif de la fin du XIVe siècle. Il contrôlait la liaison entre le premier port et la place Mercadiou.

Direction la place Mercadiou ou « place du marché ».

Sous forme de bastide médiévale, elle est bordée d’arcades en pierres blondes et de très belles maisons, symbole de la puissance des marchands.

Le relais de poste Henri IV place Mercadiou

Avec sa fausse façade en rez- de- chausséeSaint-Macaire 33 Relais Henri IV 01.jpg

Cet édifice entièrement construit en pierre de taille possède une cour intérieure, lieu privilégié d’échanges commerciaux. En fond de cour les écuries rappellent que le lieu habitait un ancien relais de poste.

Arrivée sur l’arrière de l’église Saint-Sauveur près du prieuré et de son aile de 9 arcades.L’église priorale Saint-Sauveur construite en plusieurs campagnes dès le XIIe siècle possède un porche dont le tympan présente des scènes sculptées.

Par la rue du Canton…..

découvrons la Porte de Benauge qui constitue l’accès principal de la ville. Couronnée de puissants mâchicoulis elle est accolée au premier Hôtel de Ville construit à cette époque.

Passons à  l’extérieur de la ville pour apercevoir « Le Théâtre de la Nature »

Dans un tout autre style de construction ce kiosque est le reflet des activités musicales de la ville de Saint Macaire. Conçu pour des représentations d’opéras lors des fêtes annuelles de la Saint-Jean. A noter qu’en 1913 la ville était la 2ème ville de France pour le nombre de musiciens par rapport au nombre d’habitants.

La porte Rendesse

La porte Rendesse fait partie de la 2ème enceinte de la ville ; elle défendait le faubourg résidentiel à l’ouest qui devint par la suite le quartier du second port fluvial.

Un peu plus loin…

Retournons vers l’église Saint-Sauveur pour redescendre ensuite au parking.Après cette visite le repas est tiré du sac près du parking en bas des remparts.

 

Une dizaine de randonneurs nous rejoignent pour l’après-midi. Nous formerons 3 groupes avec distanciation des randonneurs. Denis, Fred et Serge guideront les groupes et Jacques, Marc et Corinne en assureront la sécurité arrière.

A 14 h prenons le Chemin des palus en direction de la Garonne que nous longeons sur quelques kilomètres. Passons au Lieu-dit Carreyre et ses cultures de plans de vignes bien arrosés.

On passe dans plusieurs hêtraies…

et arrivons près du Port des Arrocs pour la pose boisson.

Un chemin bitumeux nous amène ensuite à Saint-Pierre d’Aurillac que nous allons traverser. L’église de Saint-Pierre d’Aurillac a été reconstruite au XIXe siècle. Seule l’abside reste romane avec une corniche supportée de corbeaux ouvragés. 

Passons la ligne de chemin de fer et prenons des chemins ruraux direction le Pian sur Garonne, village d’environ un millier d’habitants. Quelques montées à travers vignes nous amènent vers le point haut et l’église Notre-Dame.

Cette église de style néo-roman possède un imposant clocher. Quelques centaines de mètres le long de la route principale et direction ensuite vers le Pas d’Ouens.

Arrivons à la Table d’orientation où un très beau panorama s’offre à nous.

Continuons vers le lieu-dit Bel Air qui est un endroit que nous connaissons bien pour y être déjà passés lors d’une randonnée sur Verdelais.

Au loin d’ailleurs nous apercevons le domaine de Verdelais et ses 2 moulins.

Un dernier petit raidillon pour arriver à La Croix et son superbe point de vue, ceci à quelques encablures de Malagar.Il ne nous reste plus maintenant que de la descente pour retourner vers Saint-Macaire et notre point de parking.

Animateur organisateur : Serge BOUET

Animateurs de groupe : Denis, Fred , Serge

Reconnaissance : Serge, Marc, Denis, Fred

Photos : Olivier, Fred

Distance : 11,960 km – Dénivelé  126 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

 Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Bonneau Olivier

Bouet Francine et Serge

Breil Myriam et Bruno

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cartulat Jean-Michel

Cayre Maria et Michel

Clee Marie-France

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Flandé Hélène et Jacques

Guillerme Marie-Claude

Lafaye Sylvie

Lagorce Pierre

Lataste Martine

Maison Nicole et Patrick

Martin Marie-José

Noël Françoise et Fred

Noureau Francette

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

Carte IGN 1/25000