Lignan de Bordeaux petit village de 9 km2 et d’un peu moins de 900 habitants.
En début d’après-midi Rando Lignan envahit le parking de la Pimpine.
Un peu d’histoire….
Dés les temps préhistoriques : le village est occupé par les Hommes, comme en témoigne la découverte d’outils du paléolithique dans le bourg, dans la grotte de Carle et sur les lieux-dits de Nadau, Mondet et Avensay. De cette époque, on a mis au jour les vestiges d’un site potier à Cavaillac et trois fours dans le bourg prouvant l’existence d’une production céramique artisanale sur le lieu.
Au Moyen Age des monastères apparaissent : celui du Clos Saint-Jean puis celui de La Ligne. Ce sont les moines qui construisent l’église Sainte-Eulalie aux XIIème et XIIIème siècles. A noter la présence des tombes monolithes et de nombreux sarcophages autour de l’église.
Le 27 décembre 1792 la paroisse Sainte-Eulalie va devenir Lignan-de-Créon lors de la première séance du conseil municipal qui a lieu dans l’église.
En 1847 sont fondés les établissements Saignes : 6 usines de cinquante ouvriers qui fabriquent jusqu’en 1934 des pulvérisateurs, des soufreuses à traction animale.
En 1873 est inauguré le premier tronçon de la ligne de chemin de fer Bordeaux -Eymet pour emmener les pierres des carrières de l’Entre deux mers dont celle de Lignan. A Lignan ces carrières deviendront par la suite des champignonnières.
Vers 1900, la crise de phylloxéra va ruiner les propriétaires des grands domaines viticoles. La ligne de chemin de fer devient alors un atout pour un homme d’affaire nommé Bertrin qui va bouleverser en quelques années la vie de Lignan. Il rachète le Château Seguin, crée un élevage porcin de 300 têtes un cheptel de 100 vaches laitières, un haras de chevaux et entretient un vignoble de 110 ha.
Dans les années 1930 à Lignan-de-Bordeaux : 9 forgerons, plusieurs charrons, un maréchal ferrant, une scierie, 3 bars-restaurants, une auberge, 3 épiceries et le moulin de Zuera qui emploie 20 ouvriers. L’école fût construite en 1877 et plusieurs fois agrandit.
Outre l’église Sainte-Eulalie et le Château Isle-fort qui bénéficient d’une protection au titre des monuments historiques une vingtaine de lieux et édifices sont recensés à l’inventaire général du patrimoine.
Les dames se sont chapeautées et laissent admirer leur apparats
Du gris côtelé avec pompon rouge pour JoëlleIci un mélange de gris et de blanc…….Très classe et de cérémonie le chapeau d’Annie…Du gris mais agrémenté d’une fleur pour Françoise…..Du noir belphégorien pour Monique…..Un rouge classique pour Francette….Vert côtelé et pompon pour Valérie…..Le bandeau blanc de sportive pour Marie-LineSobre et noir pour Brigitte….
On y va… C’est Jacques le globe-trotter du club qui emmènera une tribu de 32 randonneurs. Comme habituellement plusieurs sous-groupes sont formés.
Nous contournons de suite l’église Sainte-Eulalie, prenons un chemin pentu et boueux pour nous diriger vers le plateau. Passons ensuite les lieux dits « Clos Nadau » « Fazillau » « Bidon » « le Rousseau » pour arriver « Au Basque » la terre de prédilection de notre guide.
Beaucoup de zones très boueuses à travers bois et vignes. Belle nature.
Le groupe DenisLe groupe MarcLe groupe BernardLe groupe Corinne
Notre randonnée se passe en priorité à travers des sous- bois. La majorité des arbres ont perdu leur feuillage et c’est sur un lit de feuilles que nous arpentons. Des zones très boueuses également mais une très belle nature.
Par un petit pont nous passons le ruisseau le Rauzè.
Le groupe est très prudent en arrivant sur le centre de Cénac.
L’église de Cénac est une église de confession catholique se situant au coeur du bourg. Elle fût édifiée au XIème siècle et fortifiée lors de la guerre de religion du XVIIème siècle.
L’arrière du Château Lamothe (construit au XIVème siècle)
Plus loin une belle demeure….
Et toujours bon enfant nous continuons notre chemin avant de descendre vers la piste cyclable aux environs de la gare de Latresne par un chemin très boueux ; une petite pose ; quelques centaines de mètres sur cette piste pour aborder ensuite sur notre droite la contre-allée qui cette fois-ci est en montée sérieuse vers le Château Haut Brignon.
Bizarre cette racine d’arbre qui pousse à côté du tronc et s’y accroche à une dizaine de mètres de hauteur. Encore une particularité de la nature.
Les ruines du château Haut Brignon
Le château était un grand logis de deux niveaux, sous étage de combles. Le bâtiment d’un style néo-classique, percé de fenêtres à agrafes et de lucarnes avait deux tourelles néo-gothiques de taille inégale. Les édifices agricoles datent du XVIIIe siècle. Ce style éclectique s’est développé à Bordeaux et dans le département au XIXe siècle.
Le Château Brignon devait avoir aussi un très beau jardin.
Un peu plus loin : Le Château de Montignac
Le Basque. Au retour nous sommes une nouvelle fois sur les hauteurs de Lignan « le plateau » et allons descendre vers notre point de retour en passant à côté de la propriété de Jacques et Marie-Claude.
Animateur organisateur : Jacques Cantillac
Animateurs de groupe : Jacques, Denis, Marc, Bernard, Corinne
Reconnaissance : Jacques, Marc, Brigitte
Distance : 12 km – Dénivelé 143 m
Indice d’effort : niveau 1 – facile (distance+dénivelé)
Indice de risque : niveau 2 – assez facile (configuration terrain, météo)
Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)
LES PARTICIPANTS
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Barbirato Annie
Baron Brigitte et Marc
Bessot Lo Papa Nicole
Blanco Françoise et Michel
Bouet Francine et Serge
Cantillac Marie-Claude et Jacques
Cayre Maria et Michel
Champarnaud Valérie
Couprie Marie-Claude
Dupin Monique
Garcia Norbert
Lagorce Pierre
Lataste Martine
Martin Marie Jo
Mlynarsky Marie-Line
Michel Jean-Marie
Maison Nicole
Noël Françoise et Fred
Noureau Francette
Peere Laurence
Quérité Marie
Richez Bernard
Thomas Joëlle et Denis
Villar Corinne