Ancien chef-lieu de canton, forte de 23 181 habitants, Lormont est l’une des vingt-huit communes de la métropole bordelaise. Cette cité s’est développée sur une crête rive droite de la Garonne. Elle doit au caractère stratégique de son site d’être choisie comme lieu de résidence, d’abord par les archevêques de Bordeaux, puis par les rois-ducs et princes d’Aquitaine, pendant la période anglo-gasconne. Le bourg développe dès cette époque un port, d’où des passeurs font la navette avec Bordeaux. Au 18e siècle sont aménagés des chantiers navals. Célébré par Stendhal, le bourg abrite de nombreuses guinguettes au 19e siècle où les Bordelais viennent se divertir.

Lormont est aujourd’hui une commune de la première couronne périurbaine de Bordeaux, dont elle constitue une des banlieues nord. Elle compte sur une parure monumentale discrète, parfois classée (église Saint-Martin, ermitage Sainte-Catherine …) et sur la présence du Pont d’Aquitaine « monument emblématique » de la cité.

Rendez-vous au parking du Château des Iris. Nous sommes 21 à nous retrouver, il fait froid mais la randonnée va nous réchauffer.

Grande première, c’est Joël qui après une reconnaissance avec Bernard Berkesse et Serge animera, sous le contrôle de Serge, cette randonnée. Ses commentaires historiques seront particulièrement appréciés.

Un Serge au départ qui semble particulièrement frigorifié.

Prenons la rue qui descend le long de la voie ferrée, longeons la ferme pédagogique puis passons sous les voies SNCF.

Passons devant le lavoir de Lissandre. Les sources d’eau multiples qui traversent la commune ont contribué au développement de lavoirs et de fontaines. Lormont a possédé jusqu’à huit lavoirs au début du 20e siècle. Aujourd’hui il en reste cinq. Les lavoirs Gélotde Lissandre et Banchereau sont les plus emblématiques de ce patrimoine hydraulique local. 

Une petite montée bien sympathique.

Arrivons à la ballastière, ce lieu a toute une histoire :A l’époque sur le Haut-Lormont de nombreuses et très belles demeures avaient été construites. Parmi eux les Châteaux Raoul, Carriet et l’Hermitage qui furent détruits au milieu du 20e siècle avant le début de l’exploitation de la carrière par une cimenterie.

A la fin de son exploitation la carrière fut aménagée en parc avec un plan d’eau, de la végétation et des sentiers de balades.

Suivons une partie du chemin qui contourne la ballastière, puis direction le Vieux Lormont.

Nous descendons par une petite route piétonnière pittoresque, d’agréables petites maisons avec petits jardins et avec toujours de très belles vues sur le pont d’Aquitaine.

Ce pont, le dernier sur la Garonne avant l’estuaire, long de 1767 m, large de 20,90 m, haut de 58 m et une portée de 394 m, fut construit entre 1961 et 1967.

Passons devant l’église Saint-Martin, église catholique inscrite aux monuments historiques depuis 1925.

Quelques petites blagues…. « St Martin » le pécheur. Brigitte et Marc entame la chanson d’une fête patronale du Nord où les enfants défilent avec une torche dans les rues.

Traversons le cimetière, passons devant le stade Duguary. Au sol une signalétique particulière trace un circuit de visite dans le Vieux-Lormont.

Arrivons au Château « Le Prince Noir »

Le Château du Prince Noir : Situé en belvédère sur la Garonne et sur l’entrée de Bordeaux, le château surplombe le bourg. Les premières traces de constructions sur le lieu datent de la fin du 11e siècle, cependant le château fut détruit et reconstruit de nombreuses fois. Le château du Prince noir tient son nom d’Edward de Woodstock, prince de Galles et d’Aquitaine, qui y a séjourné au 14e siècle, avant qu’il ne devienne la résidence de campagne des archevêques de Bordeaux. En 1453, le château a été le théâtre des négociations de la fin de la guerre de Cent ans. Inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments historiques en 1991, il a été entièrement rénové à partir de 2007.

Un restaurant gastronomique s’est depuis installé dans ses dépendances.

Le cours Florent y a ouvert en 2017 une école de théâtre et de cinéma. Des stages adultes et enfants y sont dispensés tout au long de l’année.

Dans le jardin c’est la pause casse-croûte et Nicole admire et veut garder un souvenir de son passage.

Nous redescendons vers la Garonne et sommes attirés par les réalisations d’un sculpteur de pierres.Un bel escalier nous amène au Lavoir Le lavoir Banchereau est le plus ancien. Ses origines remontent au 14e ou 15e siècle. Situé en contrebas de la rue du Général de Gaulle, il a été en activité jusqu’en 1975. 

Une petite montée et nous passons devant la Fontaine Ducassou

Le monument de style très classique est constitué d’une niche surmontée d’un entablement, l’ensemble rappelant le 17e siècle.

Cette fontaine a été incrustée dans le mur de soutènement de la propriété Baron après la construction dudit mur à la fin du 19e siècle. Elle avait pour fonction l’alimentation du lavoir appartenant alors au château.

L’aménagement du quartier a amené la commune à relever le niveau de la chaussée, enterrant ainsi le pied de l’ouvrage. Avec l’assèchement de la nappe phréatique qui l’alimentait finit donc le doux bruit de la fontaine.

Il nous faut remonter direction la ballastière.
Qu’est-ce ??   en fait c’est un bancLe « nuage » est un habitat aménagé au calme que tout un chacun peut louer.Par des escaliers métalliques nous accédons à un belvédère avec ce qui aurait pu être une très belle vue sur Bordeaux, le Pont d’aquitaine, la Cité des Vins et tous les édifices religieux … mais c’est soleil couchant.De retour au parking des Iris après avoir traversé la ferme pédagogique.

Le Château des Iris situé aux abords du Parc de l’Ermitage. Sur le site de la ferme des Iris, un château du 19e siècle de style Louis XIII. Construit en 1864 à la demande de Madame Blanc de Manville, le site offre un panorama remarquable sur la Garonne, les ponts du Port de la Lune et sur la Cité du Vin. Le parc du Château des Iris est le terrain de jeu des enfants du centre de loisirs.

Commentaire est fait sur les couleurs bleu, blanc, rouge des différentes parties de la façade … et qui semble-t-il serait une évocation et une reconnaissance des couleurs du drapeau national.

C’est le moment de se saluer et de se quitter. A samedi prochain sur Bordeaux.

Trace de la randonnée

La randonnée  :  10 km Dénivelé 143 m

Animateurs : Bouet Serge, Estève Joël

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 2 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Berkesse Danielle et Bernard

Bouet Francine et Serge

Bouvier Francine

Breil  Bruno

Estebe Joël

Laffargue Patricia

Laffargue Evelyne

Maison Nicole et Patrick

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Rischard Sylvie et Philippe

Vacellier Géraldine

Villar Corinne