15/2024 CABARA

La commune de Cabara est située dans l’Entre-2-Mers, en rive gauche de la Dordogne. Elle est limitrophe de Branne à l’ouest et de Saint-Aubin de Branne au sud. Ses 350 habitants … (les Cabos)… vivent sur une superficie totale de 3 km2.

Le Port de Cabara, avec ses vieux entrepôts, rappelle que le village était tourné vers le commerce fluvial au XIXe siècle. Son port était très actif. Témoins de ces temps fleurissants, les maisons et les commerces des nombreux artisans et pêcheurs se dressent encore sur la rive du fleuve.

Le village est né sur les hauteurs, comme en témoigne le cimetière, à proximité duquel se trouvait l’ancienne église romane. Celle-ci ayant été détruite par un incendie, il a fallu faire appel à des dons afin de la rebâtir.

L’économie favorisait donc les riverains de la rivière qui prospéraient grâce au commerce engendré par les gabares. Ces bateaux rendus célèbres par la « Rivière espérance » descendaient du bois depuis l’Auvergne et le département de la Dordogne, pour remonter du sel et du vin.L’église Notre-Dame de Cabara, de style néogothique, a été achevée en 1882 dans le bas du village. Elle possède une remarquable flèche élancée qui surplombe un beffroi.

Le rendez-vous a été fixé sur le parking de l’église ; nous sommes 15 à nous retrouver. Et c’est parti…

Un très beau point de vue sur la Dordogne au lieu-dit Chicourin.

Lieu-dit Baillard. A l’horizon le très beau château de Blagnac. Le château est mentionné dès le XIIIe siècle, il a appartenu aux seigneurs de Blaignac et de Rauzan au Moyen-Âge.Une pose de récupération après une  bonne montée bien boueuse.Certains en profitent pour marauder quelques prunes.

Lieu-dit :
Une belle masure.Sous un autre angle.

Lieu-dit L’hérisson … autre pose.

Arrivons à St-Aubin de Branne.

Cette église de style roman est orientée est-ouest. le clocher est soutenu par d’imposants contreforts. A noter à l’extérieur des sarcophages de pierre reste du cimetière primitif. Elle a été classée aux monuments historiques en 1925.

Lieu-dit Labroue puis Lieu-dit Les Faures

Quelques biquettes pas farouches en bordure de chemin.Lieu-dit Pérey.

Traversons le pittoresque village de La Hage.

Passons devant Le moulin Lescours

Il a fière allure sur la colline de Lescours. Il aurait été construit vers 1810. Il porterait aussi le nom de Moulin de Thomas.

Antenne relai. A l’antenne nous décidons de modifier notre parcours afin de nous affranchir d’une portion de route sur bitume. En définitive, après un parcours tout d’abord agréable à travers vignes nous n’arrivons pas à rejoindre notre trace de base et faisons quelques kilomètres en plus en passant par Branne (et naturellement sur bitume). Bravo Fred

Le Mont Tremblant

Branne

Retour au point de départ

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Les Participants

Baron Brigitte et Marc

Breil Myriam et Bruno

Couprie Marie-Claude

Estebe Joël

Laffargue Patricia

Laffargue Evelyne et Michel

Lagorce Pierre

Maison Patrick

Martin Marie- Josée

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

 

 

14/2024. SAINT-EMILION

Saint-Emilion, village d’une superficie de 27 km2 et de 1878 habitants, est avant tout une cité médiévale inscrite au patrimoine de l’humanité depuis 1999.

Un patrimoine architectural très riche à visiter, 12 monuments recommandés, en particulier l’église monolithe souterraine . Un site touristique de premier plan qui draine chaque année plus d’un million de visiteurs, renommé pour son patrimoine monuments mais aussi pour son patrimoine oenologique et gastronomique.

C’est temps plus qu’hasardeux qu’un groupe de 9 randonneurs prend le pas de Danièle  à travers les vignes dans de magnifiques paysages et pour apercevoir de beaux châteaux viticoles.

En voici quelques photosLes participants

Baron Brigitte et Marc

Bonneau Olivier

Breil Bruno

Couprie Marie-Claude

Gaudière Danièle

Laffargue Patricia

Sylvie et Philippe

12/2024 RIONS

Rions
Bâti sur une terrasse dominant la Garonne, Rions, petite commune de moins de 300 habitants, remonte à l’époque gallo-romaine. Son développement date surtout du Moyen Age dont elle conserve de nombreux monuments et qui en font sa fierté. Les puissants remparts, la porte du Lhyan, les tours Despujols et du Guet, puis la citadelle, dont le donjon domine l’ancien port et la plaine de la Garonne, sont les principaux vestiges. A l’intérieur de ce périmètre, on découvre l’église Saint-Seurin, avec son chevet roman, l’ancienne maison des marchands, la halle aux pois du XVIIIe siècle. De vieilles maisons bordent les rues comme la maison Bruhat ou le clos des Remparts.
L’église Saint-Seurin

L’édifice, construit à l’origine au XIIe siècle en style roman, a été agrandi par des bas-côtés et a vu sa nef rebâtie au XIVe siècle en style gothique ; au XIXe il a été agrandi sur le flanc nord et un clocher de néo-classique lui a été ajouté ; il est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 1er

La randonnée : c’est Joël qui a concocté ce tracé qu’il va maintenant piloter. Seulement 10 randonneurs  au départ …. et oui le temps est ce jour plus que maussade. C’est parti ….. en contournant le village…. Quelques photos de tours.

Une ronde 

Une carrée 

Et des remparts.

 

Direction le lieu-dit BOUIT et ses moulins.

Le Château CAYLAchâteau Cayla Rions

Cayla est construit au milieu du XIXe siècle à l’emplacement d’une ancienne maison noble connue au XVIIIe siècle. Les historiens de Rions assurent que c’est le baron de Cayla qui donna son nom à une propriété nommée Fadia sur le Haut Rions. Le savant archéologue et collectionneur y mourut en 1831, Cayla passa à la famille de Galard. Un dessin montrant le château dans le même état qu’actuellement, et les armes de Galard figurant au-dessus de la porte d’entrée, on peut penser que la construction ou l’aménagement de la demeure telle qu’elle nous est parvenue se situe entre 1831 et 1873.

Lieu-dit Larchey

Le Château JOURDAN  Celui-ci s’élève sur les ruines d’un ancien prieuré bénédictin au sommet d’une colline.

Arrivée au monastère de Broussey. Le monastère de Broussey abrite une communauté religieuse appartenant à la branche masculine du Carmel Thérésien. L’ordre du Carmel a ses origines en Terre Sainte au temps des Croisades. Il s’est répandu en Occident quand la Palestine fut reconquise par les Musulmans. Ordre tout d’abord masculin, il vît naître en Europe une branche féminine, les Carmélites, actuellement bien plus nombreuses et plus connues du grand public, au moins de nom.Fichier:Rions Monastère du Broussey 02.jpg — Wikipédia

Le couvent du Broussey demeure la maison-mère du Carmel masculin français. Les communautés de Carmes ne sont jamais composées de nombreux membres, à la différence des grandes abbayes bénédictines ou cisterciennes.

Le Carme a pour mission apostolique la promotion, chez les fidèles, d’une relation personnelle avec Dieu. A la bonne distance des agglomérations bruyantes, le Broussey offre un espace de verdure et de silence apprécié de ceux qui y passent. En outre, il dispose de quelques hectares de vignes confiés en fermage à un viticulteur compétent fournissant un blanc moelleux et un vin rouge, détenteurs, l’un et l’autre, d’une honorable appellation contrôlée.

Le Château Boyer

Lieu-dit Laroque

Lieu-dit Basse-Roque

Passage à proximité du Château Reynon.

Puis du Château Pascaud.  Le domaine Pascaud est avant tout un lieu de réception. L’ancien chai a été aménagé en salle de réception, avec une vue sur le vignoble ; la terrasse couverte se prête idéalement à l’organisation d’un cocktail, mais ce n’est pas pour aujourd’hui. Un superbe parc à l’arrière. Un gîte est proposé au sein de cette maison de maître avec 6 couchages.

 

Lieux-dits La Mouliasse, et ensuite Baquey.

Au lieu-dit La Grange le groupe passe sur le ruisseau « le Nau »

Le groupe progresse maintenant à travers des bosquets et sur des chemins boueux …

 

En fin de parcours dans Rions par l’arrière du village… le Château Salins.

LES PARTICIPANTS

Baron Brigitte et Marc

Bonneau Olivier

Breil Bruno

Estèbe Joël

Laffargue Patricia

Laffargue Evelyne et Michel

Lataste Martine

 

13/2024 VERDELAIS

Verdelais, sanctuaire dédié à la Vierge Marie est l’un des grands centres de pèlerinage en Nouvelle-Aquitaine. L’ensemble du bourg, de grande qualité architecturale, comporte la basilique Notre-Dame, élément central du village, modifiée par de nombreux travaux aux XVIIe et XIXe siècles. La façade et son imposant clocher surmontés de la statue de la Vierge domine le parvis réaménagé. A côté, se trouve le couvent des Célestins et ses deux cloîtres. L’un abrite le presbytère, l’autre, construit par les Célestins aujourd’hui est le siège de la mairie, de l’école et du musée d’art sacré. Les allées conçues pour accueillir les fidèles lors des pèlerinages sont bordées de beaux immeubles et d’alignements de tilleuls. Un large escalier mène au cimetière où repose le peintre Toulouse-Lautrec et permet de gravir le mont Cussol par le chemin de croix pour atteindre le calvaire.

C’est Marc qui prend en charge le groupe de 13 randonneurs. Quelques informations sur Verdelais, sur la randonnée et c’est parti.

La basilique Notre-Dame de Verdelais
Edifiée en tant que chapelle au XIIe siècle, pour abriter une statue de la Vierge Marie rapportée de terre sainte, fût ravagée en 1357 et a été restaurée au début du XVIIe siècle. Un transept y a été ensuite ajouté puis, au début du XVIIIe siècle la façade occidentale a été remaniée. Enfin, de 1842 à 1875, l’église a été agrandie avant d’être élevée au rang de basilique en 1924. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 2010.

A Verdelais, en 1185, le premier malade guéri est un jeune aveugle. Ce miracle est suivi de beaucoup d’autres.
Un ex-voto en témoigne : en 1635, la fille du Procureur de Virelade, après trois visites à Notre-Dame, recouvre la vue dont elle était privée, dans l’église de Verdelais, au moment où le prêtre lit l’Evangile de la Messe célébrée à son intention.

Au XIXe siècle, 133 cas sont recensés entre 1819 et 1883.

La Vierge guérit des paralytiques, des sourds, des muets, des aveugles, protège des épidémies, sauve des marins en détresse, suscite des conversions …

La Tombe de Henri de Toulouse-Lautrec, né Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois est un peintre et lithographe français.

Et Olivier de trouver dans les dédales du cimetière un champignon particulier.

Le chemin de croix : À l’entrée du chemin de croix, se trouve la chapelle dite de la Sainte-Agonie construite sur la base d’une chapelle pré-existante. Le chemin s’élève en sinuant dans un sous-bois et est jalonné, de part et d’autre, de quatorze chapelles de style néogothique, toutes identiques quant à leur forme et leur taille, soit environ deux mètres de largeur en façade sur trois mètres de profondeur, chapelles qui représentent les quatorze stations du chemin de croix. Les dites stations font l’objet, dans chaque chapelle, d’un bas-relief sculpté présentant la scène de la station : condamnation, charge de la croix, première chute, rencontre de la mère du Christ… Le parcours se termine par la chapelle du Saint-Sépulcre.

Le Calvaire : Au sommet de la colline, un calvaire monumental présente les  croix portant l’une le Christ, et de part et d’autres les 2 larrons (le Bon et le Mauvais)

Le moulin de Cussol : Moulin tour datant du XVIIIe siècle construit par les moines de l’ordre des Célestins. La commune l’acquiert en 1997, une « Association du Moulin de Cussol » est créée et s’occupe de sa restauration (tour, toit, ailes et mécanisme intérieur) possible grâce à des subventions municipales, départementales, régionales et européennes, ainsi que la participation de tous les membres de l’association à titre bénévole.

Juste à côté une autre tour qui est aussi vestige d’un autre moulin.

Le domaine de Malagar est une propriété située à Saint-Maixant. L’histoire de Malagar est intimement liée à l’écrivain François Mauriac pour qui Malagar fut une demeure familiale. Donné à la région Nouvelle-Aquitaine en 1985, le domaine accueille depuis 1986 l’association du Centre François-Mauriac de Malagar. Le jardin et son allée de cyprès ont été inscrits au titre des monuments historiques. La vue journalière sur la campagne qu’avait  François Mauriac
Mais qu’est-ce que cet arbre ?? On s’interroge encore.Nous arrivons dans le village de Saint-Maixant et nous nous dirigeons vers la Garonne.Garonne que nous suivons sur quelques kilomètres.Lieu-dit la Garonelle : Le port de la Garonelle a connu l’affluence des pèlerins qui arrivaient par bateau durant tout le XIXe siècle et qui montaient ensuite au chemin de croix.

La Chapelle Aubiac :  La paroisse d’Aubiac existait déjà avant la venue des Grands Montains qui vinrent s’installer dans le bois du Luc. En 1606 naît la confrérie de Notre-Dame qui s’établit dans l’église Saint-Maurice d’Aubiac. L’église dépend de l’abbaye bénédictine Sainte-Croix de Bordeaux qui exerce sur elle un droit de patronage, repris en 1655 par le couvent de Verdelais. En 1790, les officiers municipaux demandent à ce que le service paroissial soit transféré à Verdelais, l’église était régulièrement inondée et le culte y était impossible quatre mois dans l’année. La requête est acceptée en 1792 et l’utilisation des pierres de l’église pour paver le chemin est envisagée. Mais l’église n’est définitivement abandonnée qu’en 1820 et transformée en étable. L’édifice roman fut en grande partie construit avec les pierres provenant d’une ancienne villa gallo-romaine, détruite lors des invasions barbares. L’abside est voûtée en cul de four.

Cette église est maintenant transformée en maison d’habitation.

Un passage bien agréable.

En fin de randonnée le pot de l’amitié est offert par Brigitte et Marc et cela clôture cette belle randonnée.

 

Les  participants

Baron Brigitte et Marc

Bonneau Olivier

Bouet Francine et Serge

Breil Myriam et Bruno

Laffargue Patricia

Lataste Martine

Noël Françoise et Fred

Sylvie et Philippe