La commune de Quinsac s’étend sur 8,1 km² et compte environ 2250 habitants (les Quinsacais et Quinsacaises). Entourée par les communes de Saint-Caprais de Bordeaux , Camblanes-et-Meynac, Saint-Médard d’Eyrans, située à 50 mètres d’altitude. Le Fleuve Garonne et le Ruisseau De Moulinan sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune.

Le territoire du village couvre à la fois les bords de Garonne, y compris une île (de la Lande), de larges paluds et des coteaux où la vigne et les parties bâties s’entremêlent harmonieusement.

Le bourg de Quinsac a gardé une authenticité avec de jolies maisons de village, quelques maisons nobles et domaines viticoles, dont le Château Lestange et le Château Péconnet.

L’église St-Pierre est située au milieu des vignes, dans le village.  Edifiée en 1872, elle accueille depuis 1990 un rétable inscrit à l’Inventaire … Ce rétable provient de la chapelle édifiée en 1733,  sur les rives de la Garonne (entre les lieux-dits « Port du Roy » et « Esconac »). Celle-ci se dénommait Chapelle de Sainte-Foy de Conques.
Adossée au mur du presbytère la fontaine Sainte-Catherine présente la particularité de laisser couler à flots le vin de Clairet le 25 novembre, jour de la célébration de la Sainte. La « fontaine du Clairet », qui représente « Jean qui rit , Jean qui pleure » est devenue le centre des festivités.La pluie a créé une hécatombe du nombre de participants prévu au départ.Quelques mots d’Elie. Et à noter, quelque chose de bizarre entre les jambes d’Olivier : non ce n’est que sa gourde.

C’est Elie qui va donc guider le groupe de 13 randonneurs. Direction tout d’abord le Port du Roy en bordure de Garonne. Les protections sont de sortie.

Le groupe passe devant la mairie Puis vers le Château de Peconnet, en empruntant le chemin de Bichoulin.Édifice représentant l’un des rares exemples de demeure de la première moitié du XVIIe siècle conservé en Bordelais. Le décor sculpté architectural, d’inspiration maniériste, a été puisé dans les recueils d’ornemanistes. Une pierre portant la date de 1577 indique l’ancienneté de l’occupation du site, bien que la bâtisse actuelle n’ait été construite qu’au milieu du XVIIe siècle, comme l’indiquent la date de 1642 portée sur la porte de la chapelle. Le château est acheté au XVIIIe siècle par un riche américain, Mr Peconnet, qui lui donne son nom. C’est un bâtiment rectangulaire à deux niveaux, dont un étage sous combles uniquement éclairé par des lucarnes, flanqué de deux pavillons aux hautes toitures. Une aile de communs en retour d’équerre est le dernier vestige de l’ancienne cour. À son extrémité se trouve la chapelle. Les éléments protégés aux monuments historiques en sont les façades et les toitures et l’entrée de la citerne : inscription par arrêté du 14 février 2005.

Une belle maison du côté du lieu-dit Mauran.

Il ne pleut plus ; les sourires sont de retour.Après une petite montée, arrivée au calvaire, le groupe est sur le point haut de la randonnée.Un moment de récupération, de repos et d’admiration du paysage.

Arrivée sur la Garonne.Sur les berges de la Garonne, des carrelets bien confortables. Les maisons situées à quelques mètres de la Garonne sont exposées aux inondations par fortes marées. Elles disposent toutes d’un « batardeau » qui fait barrage à l’eau.

La cave viticole de Quinsac

La fin de la guerre de 100 ans, au terme de 300 ans d’occupation, la bataille de Castillon oblige les anglais à capituler. Or, trois siècles de présence anglaise en Aquitaine ont favorisé l’exportation des vins sur le marché britannique. Cela crée un véritable engouement pour ce vin rouge, à l’époque, peu macéré, à fermentation courte et d’une belle couleur rouge claire « LE CLARET de BORDEAUX ».

Mais, le CLARET traditionnel subsiste. Il va devenir une véritable appellation dénommée aujourd’hui « Appellation BORDEAUX CLAIRET contrôlée ».
En 1950 Emile Peynaud élabore le Clairet et la Cave de Quinsac devient créateur de l’appellation Bordeaux Clairet et Capitale du Clairet.

Le Bordeaux appellation CLAIRET contrôlée unique par ses caractères gustatifs, il bénéficie d’une réputation mondiale, moins vif qu’un rosé mais plus souple en bouche, il offre un bon potentiel de vieillissement mais il peut se boire jeune, en toutes saisons. Servi frais (10/12°), il accompagne avec beaucoup d’harmonie tous les plats.

Près de la cave, un exploitant d’un verger de plusieurs centaines de pommiers, de poiriers et de vignes guide le groupe à travers son exploitation.

Vue sur le Château Grimont

Le groupe le contourne.Pour une autre vue.

Le château Grimont, construit au XVIIème siècle, est depuis trois générations dans la famille Yung. Paul et Jean Yung mènent  ce domaine qui figure parmi les référents de l’appellation.

Le peintre animalier et sculpteur Rosa Bonheur a développé sa passion lors de ses nombreux séjours au château Grimont chez son grand-père, Jean-Baptiste Dublan de Lahet.

En 1890, c’est le frère d’Eugène Sue (écrivain célèbre pour « Les Mystères de Paris » et « Le Juif errant » notamment), Paul Sue qui devient propriétaire du château Grimont. Son fils, Gabriel Sue, pourra s’adonner à sa passion pour la peinture et deviendra un peintre animalier reconnu.Passage au-dessus d’un Estey.Direction par le chemin de Campéranis vers les lieux-dits « La Boulbenne » et le Château Bellevue.

L’association « la Pétirance », un très beau bâtiment. 

Et c’est vers 17h que le groupe rejoint le point de départ.

Trace Quinsac randonnee-497169

La randonnée  :  9,6 km  dénivelé : 60m

Animateur : Afergan Elie

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Afergan Elie

Assemat Olivier

Bouet Francine et Serge

Breil  Bruno

Champarnaud Valérie

Dupin Monique

Estebe Joël

Gaudière Danielle

Laffargue Patricia

Noël Françoise 

Richez Bernard

Sopéna Emmanuelle