Verdelais, sanctuaire dédié à la Vierge Marie est l’un des grands centres de pèlerinage en Nouvelle-Aquitaine. L’ensemble du bourg, de grande qualité architecturale, comporte la basilique Notre-Dame, élément central du village, modifiée par de nombreux travaux aux XVIIe et XIXe siècles. La façade et son imposant clocher surmontés de la statue de la Vierge domine le parvis réaménagé. A côté, se trouve le couvent des Célestins et ses deux cloîtres. L’un abrite le presbytère, l’autre, construit par les Célestins aujourd’hui est le siège de la mairie, de l’école et du musée d’art sacré. Les allées conçues pour accueillir les fidèles lors des pèlerinages sont bordées de beaux immeubles et d’alignements de tilleuls. Un large escalier mène au cimetière où repose le peintre Toulouse-Lautrec et permet de gravir le mont Cussol par le chemin de croix pour atteindre le calvaire.
C’est Marc qui prend en charge le groupe de 13 randonneurs. Quelques informations sur Verdelais, sur la randonnée et c’est parti.
La basilique Notre-Dame de Verdelais
Edifiée en tant que chapelle au XIIe siècle, pour abriter une statue de la Vierge Marie rapportée de terre sainte, fût ravagée en 1357 et a été restaurée au début du XVIIe siècle. Un transept y a été ensuite ajouté puis, au début du XVIIIe siècle la façade occidentale a été remaniée. Enfin, de 1842 à 1875, l’église a été agrandie avant d’être élevée au rang de basilique en 1924. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis 2010.
A Verdelais, en 1185, le premier malade guéri est un jeune aveugle. Ce miracle est suivi de beaucoup d’autres.
Un ex-voto en témoigne : en 1635, la fille du Procureur de Virelade, après trois visites à Notre-Dame, recouvre la vue dont elle était privée, dans l’église de Verdelais, au moment où le prêtre lit l’Evangile de la Messe célébrée à son intention.
Au XIXe siècle, 133 cas sont recensés entre 1819 et 1883.
La Vierge guérit des paralytiques, des sourds, des muets, des aveugles, protège des épidémies, sauve des marins en détresse, suscite des conversions …
La Tombe de Henri de Toulouse-Lautrec, né Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec-Monfa le 24 novembre 1864 à Albi et mort le 9 septembre 1901 au château Malromé à Saint-André-du-Bois est un peintre et lithographe français.
Et Olivier de trouver dans les dédales du cimetière un champignon particulier.
Le chemin de croix : À l’entrée du chemin de croix, se trouve la chapelle dite de la Sainte-Agonie construite sur la base d’une chapelle pré-existante. Le chemin s’élève en sinuant dans un sous-bois et est jalonné, de part et d’autre, de quatorze chapelles de style néogothique, toutes identiques quant à leur forme et leur taille, soit environ deux mètres de largeur en façade sur trois mètres de profondeur, chapelles qui représentent les quatorze stations du chemin de croix. Les dites stations font l’objet, dans chaque chapelle, d’un bas-relief sculpté présentant la scène de la station : condamnation, charge de la croix, première chute, rencontre de la mère du Christ… Le parcours se termine par la chapelle du Saint-Sépulcre.
Le Calvaire : Au sommet de la colline, un calvaire monumental présente les croix portant l’une le Christ, et de part et d’autres les 2 larrons (le Bon et le Mauvais)
Le moulin de Cussol : Moulin tour datant du XVIIIe siècle construit par les moines de l’ordre des Célestins. La commune l’acquiert en 1997, une « Association du Moulin de Cussol » est créée et s’occupe de sa restauration (tour, toit, ailes et mécanisme intérieur) possible grâce à des subventions municipales, départementales, régionales et européennes, ainsi que la participation de tous les membres de l’association à titre bénévole.
Juste à côté une autre tour qui est aussi vestige d’un autre moulin.
Le domaine de Malagar est une propriété située à Saint-Maixant. L’histoire de Malagar est intimement liée à l’écrivain François Mauriac pour qui Malagar fut une demeure familiale. Donné à la région Nouvelle-Aquitaine en 1985, le domaine accueille depuis 1986 l’association du Centre François-Mauriac de Malagar. Le jardin et son allée de cyprès ont été inscrits au titre des monuments historiques. La vue journalière sur la campagne qu’avait François Mauriac
Mais qu’est-ce que cet arbre ?? On s’interroge encore.Nous arrivons dans le village de Saint-Maixant et nous nous dirigeons vers la Garonne.Garonne que nous suivons sur quelques kilomètres.Lieu-dit la Garonelle : Le port de la Garonelle a connu l’affluence des pèlerins qui arrivaient par bateau durant tout le XIXe siècle et qui montaient ensuite au chemin de croix.
La Chapelle Aubiac : La paroisse d’Aubiac existait déjà avant la venue des Grands Montains qui vinrent s’installer dans le bois du Luc. En 1606 naît la confrérie de Notre-Dame qui s’établit dans l’église Saint-Maurice d’Aubiac. L’église dépend de l’abbaye bénédictine Sainte-Croix de Bordeaux qui exerce sur elle un droit de patronage, repris en 1655 par le couvent de Verdelais. En 1790, les officiers municipaux demandent à ce que le service paroissial soit transféré à Verdelais, l’église était régulièrement inondée et le culte y était impossible quatre mois dans l’année. La requête est acceptée en 1792 et l’utilisation des pierres de l’église pour paver le chemin est envisagée. Mais l’église n’est définitivement abandonnée qu’en 1820 et transformée en étable. L’édifice roman fut en grande partie construit avec les pierres provenant d’une ancienne villa gallo-romaine, détruite lors des invasions barbares. L’abside est voûtée en cul de four.
Cette église est maintenant transformée en maison d’habitation.
Un passage bien agréable.
En fin de randonnée le pot de l’amitié est offert par Brigitte et Marc et cela clôture cette belle randonnée.
Les participants
Baron Brigitte et Marc
Bonneau Olivier
Bouet Francine et Serge
Breil Myriam et Bruno
Laffargue Patricia
Lataste Martine
Noël Françoise et Fred
Sylvie et Philippe