12/2019 Saint-Emilion

Saint-Emilion, village d’une superficie de 27 km2 et de 1878 habitants, est avant tout une cité médiévale inscrite au patrimoine de l’humanité depuis 1999.

Un patrimoine architectural très riche à visiter, 12 monuments recommandés, en particulier l’église monolithe souterraine . Un site touristique de premier plan qui draine chaque année plus d’un million de visiteurs, renommé pour son patrimoine monuments mais aussi pour son patrimoine oenologique et gastronomique.

C’est par un très beau temps qu’un groupe de 17 marcheurs prend le pas de Marie-Claude  à travers les vignes dans de magnifiques paysages et pour apercevoir de beaux châteaux viticoles.Empruntons tout d’abord l’extérieur des remparts côté Sud-Est en passant devant le Château Villemaurine et ensuite nous retrouver vers La Madeleine.

Une vue de ce beau village de Saint-Emilion.

Par un très beau chemin herbeux enclavé entre 2 murets empierrés nous passons à travers vignes et apercevons au loin la toiture du Château Ausone vers lequel nous nous dirigeons…

Passons à côté du Château de La Clotte, Grand Cru Classé.

Au château de La Clotte les vendanges sont manuelles. En 2010, les cuves béton de grande capacité ont été remplacées par de petites cuves en inox thermorégulées (10 à 30 hl) pour permettre d’effectuer une vinification par parcelle plus précise. L’élevage est conduit pendant 16 mois en barriques de chêne (50% de barriques neuves). Le chai d’élevage est troglodyte, taillé dans la colline calcaire, assurant des conditions de température et d’humidité idéales toute l’année.

La production annuelle moyenne est de 15.000 bouteilles. Le vin est vendu directement et peut être acheté à la propriété à un prix raisonnable pour sa qualité et de volume limité.

Arrivons au Château AusoneLe château Ausone, 7,3 Ha de vignes, n’a connu que très peu de propriétaires depuis le XIIIème siècle. La réputation de ses vins est établie depuis la fin du XIXème et en particulier en 1867, année de l’exposition universelle qui confirma la valeur des vins de Saint-Emilion. Premier Grand cru classé A depuis le premier classement en 1955. 50 ans d’âge moyen des vignes mais certains de ses pieds ont plus de 110 ans.

Longeons quelque peu la ligne de chemin de fer aux abords de la cave coopérative viticole pour arriver et gravir le Tertre Daugay.

Un peu plus loin notre traditionnelle pose désaltérante…. 

Et quelques rigolades…bien sûr….. Qu’elles sont belles tes lunettes Denis …..

Et c’est reparti d’un bon pas…..

Une belle vue sur le vignoble…

Nous nous dirigeons vers un moulin en ruine….un peu avant Berliquet

Et apercevons au loin l’église Saint-Martin…

Que nous rejoignons…..

Le Clos Saint Martin : Cette propriété, établie en 1850, est située sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, avoisinant le Château Canon.

Mesurant tout juste 1,33 hectare, la superficie modeste du Clos St-Martin en fait le plus petit cru classé de Saint-Emilion, un véritable joyau de l’appellation. Les vignes, d’un âge moyen de 35 ans, jouissent du terroir exceptionnel du plateau Saint-Emilionais, un sol argilo-calcaire orienté vers le sud-ouest.

Nous apercevons le Château Angelus….

Château Angelus : ce château doit son nom à la situation de son vignoble d’où les vignerons pouvaient entendre l’Angelus des clochers des 3 églises environnantes. Classé 1er Grand Cru A depuis 2012. 8ème génération de viticulteurs.

Une autre belle vue sur le vignoble…

Puis il nous faut reprendre quelques forces….Bernard: est-elle bonne cette pomme ???  Tu sembles perplexe…

Et toujours de quoi alimenter aussi la conversation…

Au passage un très beau foudre revisité….Le Château Franc Mayne

Vignoble de 7 ha. 2 km de galeries souterraines aménagées dans d’anciennes carrières. Classé Grand Cru

Le Château Ambe Tour Pourret. 

Ce château date de 1814, reconnaissable par sa tour fraîchement rénovée. 5 Ha de vignes. Classé Grand cru. 2 chambres d’hôtes.

Passons à proximité du Château Balau….

Ce château est composé en fait de 3 domaines : 20 ha: Famille Reiffers depuis 1643. Château Grandes murailles, 2ha qui se trouvent au pied des vestiges du couvent des bénédictins et le clos Saint-Martin près de l’église du même nom, tous les 2 classés en Grand cru et un Saint-Emilion en Cru Classé « la côte de Balau »

Le Château Fonroque

Vignoble de 17 Ha d’un seul tenant. 1er grand club classé en culture biodynamie.

Puis toujours par des chemins verdoyants nous redescendons vers notre point de départ…

Pour terminer notre balade, passons devant le Château Cadet-Pontet  près duquel sont garées nos voitures.Résultat de recherche d'images pour "photos chateau cadet pontet"Propriété de famille depuis 5 générations à 300m de Saint-Emilion. 9 ha de vignobles d’âge moyen de 35 ans. Classé : Grand Cru

L’après-midi se termine joyeusement par un pot offert par Joëlle et Francine

Animateur : Couprie Marie-Claude

Reconnaissance : Marie-Claude

Photos : Jean-Marc

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac  Jacques

Couprie Marie-Claude

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

Trace du circuit

ST EMILION 27 Avril

11/2019 CABARA

La commune de Cabara est située dans l’Entre-2-Mers, en rive gauche de la Dordogne. Elle est limitrophe de Branne à l’ouest et de Saint-Aubin de Branne au sud.

Ses 350 habitants … (les Cabos)… vivent sur une superficie totale de 3 km2.

Le Port de Cabara, avec ses vieux entrepôts, rappelle que le village était tourné vers le commerce fluvial au XIXe siècle. Son port était très actif. Témoins de ces temps fleurissants, les maisons et les commerces des nombreux artisans et pêcheurs se dressent encore sur la rive du fleuve. La superficie de la commune s’étend sur 342 hectares, répartis d’une part sur les rives de la Dordogne, d’autre part sur le coteau.

Le village est né sur les hauteurs, comme en témoigne le cimetière, à proximité duquel se trouvait l’ancienne église. Celle-ci ayant été détruite par un incendie, il a fallu faire appel à des dons afin de la rebâtir.

 Au XVIIe siècle, l’économie favorisait donc les riverains de la rivière qui prospéraient grâce au commerce engendré par les gabares. Ces bateaux rendus célèbres par la « Rivière espérance », descendaient du bois depuis l’Auvergne et le département de la Dordogne, pour remonter du sel et du vin.

17 randonneurs se sont réunis pour effectuer ce beau circuit. Et sur le parking çà papote déjà….

Avant le départ en bordure de Dordogne

Et c’est parti d’un bon pas mais toujours en tchatchant.

Très rapidement il faut se rafraîchir… c’est bien désaltérant pour Michel.

Et en cours de route… à l’abandon 

Puis belle demeure ancienne  …

Le moulin d’Auguste au lieu dit Lescours : Beau moulin à vent situé dans les hauteurs de Saint-Aubin de Branne qui fut construit au début du XVIIIe siècle par des hollandais installés dans la région. Les hollandais étaient habitués à ce type de construction et étaient persuadés de l’utilité d’un tel ouvrage à cet endroit. Ce moulin fut entièrement rénové au début du XXIe siècle.

Nouvelle belle propriété …
Animateur : Cantillac Jacques

Reconnaissance : Jacques, Marie-Claude

Photos : Jean-Marc

Participants :

Audoin Gérard

Barbirato Annie

Baron Brigitte

Bouet Francine et Serge

Bouilly Claire

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Couprie Marie-Claude

Desbordes Nadine

Garcia Norbert

Noël Françoise

Peere Laurence

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle

        Trace  Cabara                              201904121540

10/2019 LATRESNE

Par ce temps incertain 3 courageux rejoignent l’infatigable Corinne.

Départ : l’ancienne gare de Latresne

En 1873 fut inaugurée la première ligne de chemin de fer traversant Latresne et reliant Bordeaux à La Sauve, 27 km empruntant en grande partie la vallée de la Pimpine. Une autre ligne passait à Latresne, celle vers Cadillac. En plus des 5 trains quotidiens, une navette « le train des théâtres »partait le dimanche soir de Bordeaux à 00h30 pour ramener les spectateurs de la rive droite en pleine nuit.

L’ancienne gare de Latresne abrite aujourd’hui un magasin de brocante mais totalement dans la configuration de l’ancienne gare.

L’aéro-campus. Le groupe y passe de suite . A savoir que des ruines d’une villa gallo-romaine ont été retrouvées  sous les bâtiments. A deux reprises (1954 et 1987) des petites fouilles de sauvetage ont permis de mettre en évidence plusieurs salles rectangulaires et un hypocauste semi circulaire.

Direction l’ Etang des sources

Véritable have de nature et de paix, ce long plan d’eau (près de 400m) fait le bonheur des pêcheurs et des promeneurs. Créé artificiellement dans les années 80, il s’étire de tout son long entre le ruisseau de la Pimpine et l’ancienne voie ferrée Bordeaux-Sauveterre, maintenant réhabilitée en voie verte.

Passage à proximité d’une zone humide, des vestiges du fort Lamothe ainsi que des ruines du vieux moulin Lamothe.

Puis vers….. Le Lavoir de Pardaillan

Les habitants alentours, principalement ceux de Pardaillan, venaient laver leur linge au lavoir. Son utilisation a perduré jusqu’au 20e siècle, l’eau courante n’apparaissant à Latresne que dans le courant des années 1950.

Le Lavoir était un lieu éminemment social dans chaque village. C’était l’endroit où les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et ou l’on échangeait toutes les dernières nouvelles du village, voire de la région.

On passe ….devant Le Vieux puits

Ce vieux puits en pierre situé dans le hameau de Pardaillan nous évoque le temps pas si lointain où l’eau courante n’existait pas. Il fallait aller chercher l’eau au puits ou à la source la plus proche avec des seaux.

Puis la …. Maison noble de Pardaillan

Pardaillan est l’un des plus vieux hameaux de Latresne. Isolé sur un petit plateau surplombant le ruisseau de la Pimpine, ce lieu est habité au moins depuis le XIIe siècle.

De par son isolement, le hameau de Pardaillan a su garder tout son charme d’antan. Avec son lavoir, son puits et ses vieilles maisons en pierre il représente sans doute l’endroit le plus authentique et préservé de Latresne.

Ensuite… Le Domaine de Rambal

Rambal est un beau domaine édifié au XVIIe siècle par un riche parlementaire. Les bâtiments adoptent une disposition en U très commode pour l’époque, les ailes servant de logement pour les cultivateurs, de bâtiment d’exploitation, d’écuries et même de remises, tandis que la partie centrale est réservée au propriétaire.

Puis …. le Lavoir Bonnefont. Joli petit lavoir et sa source au creux d’un vallon séparant la commune de Carignan-de-Bordeaux et Latresne.

Le nom « Bonnefont » vient de « Bonne Fontaine », indiquant que l’eau était de bonne qualité ou que le débit de la source était abondant.

Le trio attiré par le lavoir et sa source

Le Château Malherbes

Le château Malherbes a des origines qui remontent au XIVe siècle. Guilhem de Malherbes revient alors des croisades et possède déjà des terres à Latresne. Au XVIe siècle, la maison noble de Malherbes est citée dans les textes.

Actuellement c’est une propriété viticole entourée de son parc aux diverses essences d’arbre et de 13 hectares situés dans le vignoble des Premières-côtes-de-bordeaux. Le domaine a aussi une activité de tourisme avec gites et salles pour séminaires et réceptions. Ses extérieurs sont actuellement en pleine restructuration.

La Maison du gardien

Cette curieuse bâtisse est en fait l’ancienne maison du gardien du château Malherbes. Le gardien était chargé de surveiller le château et de s’occuper de certaines tâches quand le propriétaire était absent.

Sans doute édifiée au XIXe siècle, cette petite maison est remarquable de par son aspect moyenâgeux évoquant les styles troubadour ou néo-gothique.

Panorama :Jolie vue sur les coteaux de Bouliac
Des Habitations troglodytes

Depuis l’antiquité la pierre calcaire de l’Entre-deux-Mers est exploitée pour construire des habitations et des monuments. Mais c’est surtout au XIXe siècle que cette activité se développe.

A partir du XXe siècle, l’activité a fortement ralentie. Si certaines carrières ont été réutilisées comme champignonnières, la plupart ont été abandonnées. A Latresne, le sous-sol est en fait truffé de galeries. Ici à la Seleyre, comme beaucoup d’autres endroits le long des coteaux, l’homme a su recycler ces galeries pour les habiter ou les utiliser comme lieux de stockage.

Chemin faisant en bordure de Garonne ….. Les Carrelets

Les carrelets à ponton tels qu’on les connaît aujourd’hui en Gironde sont apparus au XVIIIe siècle pour répondre aux besoins fonctionnels des pêcheurs. Bien que cette méthode de pêche traditionnelle soit très ancienne, les pêcheurs ont mis en place des installations sur pilotis et un mécanisme pour le filet, afin d’améliorer les conditions de pêche.

Passage devant … La Chartreuse Valrose

Comptant parmi les plus belles demeures de Latresne, cette propriété d’agrément de style neo-palladien fût construite sous le règne de Louis XV, aux alentours de 1750.

Au bout d’une allée perpendiculaire au chemin qui borde la Garonne, le bâtiment en pierre de taille s’ouvre en U, entourant une cour devenue jardin.

Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques.

La Maison du garde barrière

La création de la ligne Bordeaux-La Sauve en 1873 n’a pas pour autant été synonyme de création de garde-barrières aux passages à niveau sur le territoire de Latresne. Il faudra plusieurs accidents, dont certains mortels, pour que la compagnie d’Orléans mette enfin en place des garde-barrières en 1898, soit 25 ans après la création de la ligne !

L’ancienne voie ferrée

Cette ligne a été rachetée et transformée par le Conseil Général en voie verte, du bourg du Castera à Latresne jusqu’à Sauveterre-de-Guyenne. La portion restante entre Latresne et Bouliac est elle restée en l’état, les rails et les traverses ayant été retirés.

La Pimpine

La Pimpine est une petite rivière qui prend sa source à Créon et vient se jeter dans la Garonne sur le territoire de Latresne. Avec un bassin versant d’une superficie de 51 km2 dans l’Entre–Deux-Mers, la Pimpine parcourt 18 km au fond de sa petite vallée, traversant le territoire des communes de Créon, Sadirac, Lignan, Cénac, Carignan-de-Bordeaux et Latresne.

 

 

Animateur : VILLAR Corinne

Reconnaissance : Corinne, Annie

Distance : 13km

Photos : Corinne, Jean- Marc

Participants :

Barbirato Annie

Bessot Lo Papa Nicole

Soulie Jean Marc

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000

 

09/2019 LANGOIRAN

 

 

 13 randonneurs se sont donnés rendez-vous place de l’église du Tourne petit village de 100 habitants coincé en bordure de Garonne entre Tabanac et Langoiran.

L’église Saint Etienne du Tourne. Résultat de recherche d'images pour "église saint etienne du tourne"

C’est Corinne qui d’un pas ferme emmène le groupe.

Langoiran est une commune de 2255 habitants  en bordure de Garonne. Ses habitants, les Langoirannais. Sa surface de 10 km2 se répartit entre le centre bourg et son port, le Pied du Chateau et le Haut Langoiran.

…….le quartier du port est constitué de jolies maisons, d’un ancien relais « le Saint Martin », de maisons de pêcheurs construites au XVI siècle.

Dans le centre bourg, l’Église Saint-Léonce  fut construite au XIXème siècle.

Le Haut-Langoiran  bénéficie d’un remarquable coup d’œil sur l’ensemble de la vallée de la Garonne et sur la magnifique forteresse médiévale qui date du XIVème.

Le groupe part en  longeant le Grand Estey qui est à un niveau assez bas.Il longe les quais en cours de réaménagement….

…. suit la Garonne et passe sous le pont Eiffel.

Une très belle demeure avant la bonne grimpette.

Et maintenant c’est parti pour cette sérieuse montée à travers bois. Au sommet une petite pose pour récupérer auprès d’un calvaire.

Et là de super vues sur la Garonne.

En contre-bas le moulin seigneurial du Pied du Château. 

Une vue sur la tour de contrôle de l’aviation civile….

Arrivée devant l’église Saint-Pierre-ès-liens du Haut-Langoiran

Descente prononcée à travers vignes vers le lieu-dit Malbiche

Et de nouveau une descente affectueuse vers Langoiran.

Arrivée sur la route de Créon, enjambement du Pont de la Rose et retour vers le point de départ en longeant le Grand Estey.

Participants :

Animateur : VILLAR Corinne

Reconnaissance : Corinne

Distance : 12 km avec dénivelé

Photos : Corinne, Denis

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouilly Claire

Bouet Francine et Serge

Garcia Norbert

Peere Laurence

Richez Bernard

Rizzotti Maribel

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000

08/2019 Saint-Magne de Castillon en passant par Sainte-Colombe et Saint-Etienne de Lisse

Le très agréable village de Saint-Magne de Castillon est partagé par environ 1900 Saint-Magnais et Saint-Magnaises. Il se situe à 14 km au Sud-Est de Libourne et est traversé par la Dordogne.

Avec son clocher pointu et sa tour carrée percée du portail en façade occidentale, l’église Saint-Magne meuble agréablement ce paysage d’un pays de vignes.
Elle possède une abside à trois pans avec arcatures sur colonnes engagées, encadrant de belles baies romanes à colonnettes.
A l’intérieur, le chœur reçoit des arcatures hautes supportant la voûte en cul de four, voûte venant se bloquer sur un arc triomphal brisé.

Nous sommes 18 pour effectuer cette boucle sous la houlette du boute-en-train       Denis. 

Et c’est parti..

Passons de suite devant le Château Beynat.

Le Château Beynat, à ce jour, est géré par Nathalie Boyer et Alain Tourenne qui mettent tout en oeuvre pour perpétuer le travail accompli par les générations précédentes et valoriser ce patrimoine dans le respect de l’environnement : la propriété est depuis 2008 en conversion biologique, aujourd’hui le Château Beynat a une surface viticole de 14 Ha, dont 1 Ha en Saint-émilion. Les vins sont soyeux, intenses, avec de superbes notes de fruits noirs.

Nous passons à proximité du Château Rouzerol qui se situe en pied de côte, à l’Est de Saint-Emilion, sur la commune de Sainte-Colombe. Le Château a pris le nom du lieu-dit sur lequel il se situe, initialement orthographié « Rouzeyrol ». Le vin produit s’inscrit dans un style moderne, c’est l’une des révélations de l’Appellation Castillon Côte de Bordeaux.

Quelle est belle l’église de Sainte-Colombe.La rude montée qui s’ensuit nous conduit….

…au Château La Mouleyre.Ce magnifique château se situe dans 3 acres de beau terrain entouré de quelques-uns des vignobles de renommée mondiale et Châteaux de St-Emilion. Placé à la tête d’une belle petite vallée, il a une vue imprenable sur le paysage tranquille des vignobles sur les collines et la rivière Dordogne. Oeno-tourisme avec 6 chambres, 5 salles de bain, piscine et magnifiques vignobles.

Après cette rude montée, Marc nous permet de récupérer en nous posant un petit quiz sur la guerre de cent ans et en comblant nos lacunes : pour mémoire cette guerre dura de 1337 à 1453 donc 117 ans. Elle a opposé les Plantagenets aux Valois, guerre entre les armées anglaises de Henri VI et celles de Charles VII de France. Le 17 juillet 1453 est la date de la victoire décisive des armées françaises à Castillon la Bataille.

Une petite descente pour repartir d’un bon pied.

Passons au Moulin Vilet (Saint-Etienne de Lisse)…… A priori (mais non vue) une Villa Gallo-Romaine avec mobilier du néolithique et de l’âge de bronze.

Par un très beau sentier à travers vignes arrivons au Château Mangot. Ce château possède  une architecture particulière, variée et différente suivant ses façades.

En arrivant c’est une vue un peu quelconque

Puis ensuite un côté très moderne

Et enfin un arrière traditionnel

Le Chateau Mangot se situe au cœur d’un paysage vallonné sur 34 hectares de vignobles en terrasses d’un seul tenant. Propriété familiale depuis cinq siècles, il est repris vers la fin des années 1980 par la famille Todeschini. Cette élégante bâtisse classique, accueille régulièrement des expositions.
Dans le chai où le bois blond domine, le vin aussi est traité comme une œuvre d’art. Après des vendanges tardives et un tri sélectif, chaque parcelle fait l’objet d’une vinification différenciée. Le chai entièrement rénové est en pierres. La salle de dégustation permet de découvrir une sélection de Saint-Émilion Grands Crus.

Arrivons au Château de Palanquey.

Le Château de Palanquey, maison d’hôtes dans un esprit « Boutique hôtel », est entouré de 12 hectares de vignes et se situe à 360° au coeur des vignobles de Saint-Emilion et des côtes de Castillon. Cadre d’exception dans un écrin de tranquillité et d’authenticité. Un parc aux arbres centenaires et massifs aux senteurs et couleurs du Sud. Les Chambres et Suites mêlent harmonieusement tradition et modernité, luxe et confort. Un grand SPA avec vue sur les vignes, piscine intérieure et extérieure, salle de Fitness, soins, massages … table d’hôtes … Le Luxe

Passons à proximité du domaine du Château La Clarière Laithwaite.

Puis très au loin nous apercevons le chai cathédrale particulièrement moderne du Château Faugère

Celui-ci est reconnu Grand Cru Classé Saint-Emilion depuis 2012Résultat de recherche d'images pour "photos chateau faugère à saint etienne de lisse"

Passons à côté du Domaine du Château La Caresse. Grand Cru contrôlé

Puis voici Le domaine de Lacarès (Gîte de France)

Domaine du Lacarès, Gironde - photo #1

Dans un environnement calme et un jardin entretenu, une belle maison traditionnelle de Gironde du XIXème …

Passons devant le Château Puylazat

Et pour finir cette randonnée une belle masure à l’intérieur de Saint-Magne.

En fin d’après-midi, nous sommes accueillis au domicile de  Mr Christian Jacquement (Château Franc La Fleur), un personnage très atypique qui nous fait découvrir sa plantation de baies de goji , nous  explique la taille des pieds ainsi que leur palissage. Naturellement toutes nos femmes repartiront avec un pied à replanter (pour vous messieurs la plantation). Un petit pot de confiture de ces baies sera aussi acquis et vous réconfortera pour vos efforts.

Pour finir, une très agréable et sympathique dégustation des 6 vins de la propriété élaborés à partir de 1,5 ha de vignes naturellement travaillés en bio.

Autres photos….


Animateur :  Denis Thomas

Reconnaissance : Denis, Marc

Photos : Brigitte, Jacques, Jean-Marc

Distance : 11 km sans dénivelé

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouilly Claire

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Michel

Defaucheux Françoise et Jacques

Garcia Norbert

Noël Françoise et Jean

Richez Bernard

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Carte IGN au 1/25000

07/2019 Boucle « BAURECH-St CAPRAIS-CAMBES-BAURECH »

Baurech est un petit village situé en bordure de Garonne ; 7,68 km2 et 799 habitants (les Baurechois et Baurechoises)

16 randonneurs retrouvent Jacques qui va nous guider pour cette randonnée.

A proximité de notre point de rendez-vous le Château Pressac. Longtemps abandonné, endormi comme la belle au bois dormant. En 2006, il renaît pour dispenser aux passants et à ses heureux propriétaires bonheur et beauté.
En écho à la Gabare et comme promis aux beaux jours, le parc s’anime et vous accueille comme au temps passé.

Le groupe au départ.Du parking, nous apercevons au loin également en hauteur le Château de Monstratruc, mais il nous faudra arpenter une bonne montée bien raide de mise en jambe pour y arriver.

Nous y passerons en son pied. Le site a été habité depuis des temps très anciens. Le château a été construit sur un rocher abritant des habitats troglodytiques préhistoriques. Le château médiéval surplombe le rocher.Le château d’origine, rasé en 1438, fut reconstruit en 1475. En 1568, il fut assiégé par Blaise de Montluc. Les aménagements du 17e siècle sont imbriqués dans le bâti du logis féodal. Les décors intérieurs datent du 18e siècle.

Pendant la 2ème guerre mondiale, le château accueille quelque temps la grande-duchesse Charlotte de Gainsbourg à la suite de son exil face à l’avancée des troupes allemandes.

En cours de montée, une vue brumeuse sur l’église Saint-Sébastien et sur la Garonne.

Passons devant une belle bâtisse : « le clos Largilouze »
Arrivons au carrefour des Pères aux augustins. 

Un petit détour conseillé par Jean-Marc pour apercevoir au loin le Château Laroche.

Résultat de recherche d'images pour "chateau laroche baurech" Situé sur des plateaux de calcaire argileux et de graves. Les 25 hectares de vignes sont plantés en moyenne depuis 40 ans. Le cépage Merlot domine largement sur la propriété.

Passons à proximité du Château de Lyde Résultat de recherche d'images pour "château de montastruc baurech"
Le château de Lyde, construit vers 1632, comporte un seul corps de logis surmonté en son centre et aux extrémités des trois pavillons carrés. Le pavillon central est flanqué du côté sud d’une tourelle ronde contenant un escalier en vis. Devant la façade nord, précédée d’un perron et encadrée par deux longs ensembles de dépendances, se trouve une grande cour. La chapelle, érigée en 1709, échappe à l’incendie qui ravage les bâtiments en 1795. Elle conserve son remarquable décor intérieur, classé Monument Historique (1989) : murs tapissés de lambris, imitant le marbre dans le registre inférieur et rythmés de pilastres ioniques cannelés dans la partie supérieure. Les peintures ont été réalisées par Larraidy. Suite à l’incendie, les bâtiments ont fait l’objet d’importantes restaurations au XIXe siècle. Le château est inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques (1987).

Nous continuons….Pas de soucis ….nous confirmons notre itinéraire.

Arrivons sur Saint-Caprais et découvrons les anciens bâtiments restaurés : tout d’abord une ancienne ferme  transformée en maison de repos.

Puis de vieux bâtiments transformés en salle des fêtes.

A l’arrière, un mur d’enceinte abandonné qui pourrait faire penser à un aqueduc.

Arrivons au Château Ogier de Gourgue

Ancien rendez-vous de chasse construit au XVIIe siècle par la famille de Gourgue, le château doit son nom au personnage historique Ogier de Gourgue. Ce dernier fut conseiller du Roi Louis XIII, trésorier de France et Général des Finances à Bordeaux durant la seconde moitié du XVIe siècle.

Seigneur de Vayres , Ogier de Gourgue bâtit sa fortune en investissant dans des terres et seigneuries

Puis passons au Château Bouet. Lieu traditionnel d’apéritifs festifs mais ce ne sera pas le cas cet après-midi.

Arrivons au Château de Peyrat dont Serge nous contera  l’histoire.

Les premières traces de constructions datent de 1571, comme le puits et le pigeonnier. Le premier château apparaît en 1655 : la date de construction est inscrite sur l’une de ses portes. La propriété a appartenu aux familles parlementaires bordelaises d’Alesme et de Lassime ; les bâtiments furent particulièrement développés sous l’ancien régime. En revanche, les tourelles crénelées et le perron de la façade postérieure sont des adjonctions du XIXe siècle.

Un groupe très attentif aux explications de Serge.

Entamons la descente sur Cambes et passons au Château Brémontier.

Le domaine s’appelle actuellement «Domaine de Brémontier». BREMONTIER était Ingénieur des Ponts et Chaussées. Napoléon 1er le nomma Ingénieur en Chef et lui ordonna d’assainir les Landes qui n’étaient alors que des marécages. BREMONTIER s’attacha donc à cette tache, planta des pins dans les Landes et fit ses premiers semis expérimentaux dans son nouveau domaine. Nous lui devons aussi l’assainissement du cimetière de la Chartreuse à BORDEAUX, la réfection de la route de TOULOUSE, actuelle nationale 113 et de nombreux autres travaux.

Résultat de recherche d'images pour "chateau bremontier cambes"

Pour la fin de notre parcours nous longeons en hauteur et sur l’asphalte la Garonne et nous retournons vers notre point de départ. De très belles vues mais brumeuses sur la Garonne. Puis arrivons à l‘église Saint-Saturnin de Baurech

Baurech01.jpgConstruite sur les fondations d’une ancienne église romane, l’église Saint-Saturnin de Baurech abrite quelques-uns des plus beaux vitraux de l’Entre-deux-Mers. Depuis la construction du clocher en 1506, l’église de Baurech va voir son clocher détruit à plusieurs reprises. Loin de penser à une malédiction, il est frappé une première fois en 1612 comme l’atteste l’inscription présente dans l’église. Il est reconstruit en 1613 avec le concours des paroissiens, une autre inscription le mentionnant. Au XVIIe siècle de nouvelles cloches sont installées. Elles sont encore aujourd’hui en place.

Dans le registre municipal, un nouveau dégât est mentionné en 1747. Cette fois c’est la foudre qui frappe l’édifice qui est touché par des lézardes jusqu’au sol et un dernier étage qui menace de s’écrouler. Le clocher reste dans cet état de nombreuses années et ce n’est qu’en 1846 que des travaux en profondeur sont réalisés. Le clocher semble maudit puisque un coup de vent renverse l’échafaudage sur le toit de l’église. Les voûtes sont endommagées et l’église est temporairement fermée au public.

Le 21 novembre 1925, l’église est inscrite à l’inventaire des monuments historiques. Elle en sera classée le 4 mars 2003.

L’église de Baurech est l’un des rares édifices gothiques d’Aquitaine constitué d’une nef centrale et de deux nefs latérales.

Si la charpente de la nef et son toit datent du XVIe siècle, l’église de Baurech cache d’autres trésors, ses vitraux. Si la majorité ont été créés au XIXe siècle, les thèmes chrétiens traditionnels ne peuvent cacher une merveille qui date du XIVe siècle représentant un chevalier en armure. Mais derrière ce mystère, le secret de sa découverte est bien gardé puisqu’il n’aurait été mis en place qu’au XXe siècle.

e Château Sentout. Ce petit château du XVIIe siècle avec ses différents styles qui marquent le passage des années, est d’une élégance et d’un charme uniques.

Animateur : Jacques CANTILLAC

Reconnaissance :  Jacques et Denis

Distance : 11,5 km sans difficultés

Participants :

Audoin Gérard

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac  Jacques

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Jean

  Richez Bernard

Soulie Jean-Marc 

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000

01/2019 La coulée verte de l’eau bourde à GRADIGNAN

 

Notre rendez-vous est au parc de Mandavit. Sur 24 ha de prairies et 33 ha de bois plantés de pins maritimes, de pins parasols, de chênes et de châtaigniers, ce parc très réputé se distingue par le nombre et la qualité de ses équipements sportifs de plein air (terrains de football, parcours vitalité, pistes cyclables de loisir…)

Le groupe de 19 randonneurs prend la direction du prieuré de Cayac, au fil de l’Eau Bourde, petit affluent de la Garonne. Une première passerelle enjambe le ruisseau.

Et nous arrivons de suite au Prieuré de Cayac.

 Aux explications de Serge………..Un groupe très attentif

Le site de Cayac est un lieu toujours vivant. De nos jours le Prieuré de Cayac a retrouvé sa fonction première puisqu’il accueille à nouveau des pèlerins sur le chemin de St Jacques de Compostelle. La tradition hospitalière de Cayac est rétablie, grâce à une structure d’accueil (salle de restauration, cuisine, dortoir) permettant de recevoir les nouveaux pèlerins. La vie jacquaire est présente puisqu’un gîte est mis à disposition des pèlerins (455 personnes accueillies en 2011), des expositions temporaires sont organisées dans l’ancienne église, le musée consacré au peintre bordelais Georges de Sonneville y est installé et les rives de l’Eau Bourde continuent à apporter aux promeneurs l’occasion de se promener.

Sur l’autre rive de l’Eau Bourde le Moulin de Cayac  transformé en restaurant.

Nous prenons la direction du parc de Montgaillard. Ce joli parc agrémenté d’un étang est situé le long de l’Eau Bourde. Son moulin, doté d’une roue à aubes, est l’un des six restants sur la commune. Il a été entièrement restauré. Accessible aux personnes à mobilité réduite, le parc est équipé de jeux, de tables et de bancs pour le pique-nique.

Nous arrivons au Parc du moulin d’Ornon.   Ce parc arboré est bien connu des pêcheurs pour son étang dont la couleur de l’eau (l’eau «bourde» ou trouble) est caractéristique de l’alios, un agglomérat de sable et d’oxyde de fer. L’étang, qui fait office de bassin d’étalement, récupère les eaux pluviales du quartier de la House de Canéjan.

Le château d’Ornon quant à lui fut ravagé en 1405 par le comte d’Armagnac, vassal du roi de France. Cette période médiévale coïncide avec celle des pèlerinages de Saint-Jacques de Compostelle.

Nous passons à proximité de l’ancienne Poterie, la cherchons mais nous ne la trouvons pas. Une photo et quelques mots malgré tout via internet.

Endroit teinté d’histoire, l’ancienne poterie de Gradignan est le témoin d’un art qui perdure depuis la nuit des temps ; celui de la céramique. Malgré son ancienneté, le lieu garde de beaux souvenirs de son passé : deux fours bouteilles – sur trois existants en France -, rappellent notamment l’importance de la poterie en Aquitaine durant les 19ème et 20ème siècles.Entrée_Poterie_Gradignan

L’ancienne poterie est désormais le fief de l’association Terre d’Art et d’Argile depuis 2010. Dans ce cadre magnifique et historique sont proposées des formations et des événements autour des arts du feu, de l’argile, du plâtre et de la résine. L’association fait appel à des intervenants hautement qualifiés pour dispenser des cours de poterie et d’art de grande qualité aux nombreux élèves présents.

En cours de route une jolie gentilhommière

Nous traversons maintenant le Parc de Color La Burthe. Ce grand parc de 43 ha a été entièrement réaménagé. Il est composé de nombreuses essences d’arbres : des pins, des chênes, des aulnes… Cet environnement est propice aux oiseaux et aux petits mammifères qui viennent s’abreuver dans les mares.

En cours de route une maison insolite en forme de proue de bateau

Nous passons devant le moulin de Monjous avant de longer de nouveau l’eau bourde jusque à notre retour au point de départ.

À l’origine moulin à farine, le Moulin de Monjous se destina par la suite au lavage des peaux de mouton, puis au biseautage des glaces, et contribua à l’effort de la Première Guerre mondiale avec la fabrication d’obus… Sa vocation sera enfin éducative et sociale avec l’hébergement de la congrégation des Salésiens de Don Bosco pendant plus de 70 ans. Réhabilité dans le cadre d’un centre de formation de l’Institut Don Bosco, le Moulin de Monjous connaît une nouvelle vie : le domaine réunit un hôtel et des espaces de réception parfaitement adaptés aux besoins des particuliers comme des professionnels.

Et encore d’autres passerelles.

Une bien curieuse nature.

Pour terminer cette randonnée nous traversons Le Parc du Moulineau et de la maison de la nature. Dans la continuité du cheminement de l’Eau Bourde, ce parc familial équipé d’aires de jeux et de pique-nique abrite plus de 50 espèces de mammifères et d’oiseaux : des animaux de la ferme, mais aussi des représentants de la faune sauvage : cerfs, daims, wallabies, émeus… Sans oublier l’aquarium de la Maison de la nature, où de nombreuses expositions thématiques autour de la nature et de ses habitants sont également organisées.

Animateur : Serge Bouet

Distance : 12,5 km

Reconnaissance : Serge, Jean-Marc, Denis, Fred

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouilly Claire

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Jean

Quérité Marie

Richez Bernard

Rizzotti Maribel

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000

06/2019 Sainte Florence

UNE BELLE RANDO PLOMBEE PAR DES CHASSEURS
 
Sainte-Florence, petit village en bordure de la rive gauche de la Garonne se trouve à 7 km de Castillon la Bataille. Au nord la vallée de la Dordogne et à gauche du ruisseau la Gamage. 
 
Un circuit vallonné nous attend tout au long de la vallée de la Dordogne. Des vignes, des moulins, des lavoirs, 2 petites églises romanes et de très beaux points de vue défileront pendant cette randonnée
 
L’église du village de Sainte-Florence où nous sommes accueillis par 2 dames
se situe près d’une source, objet d’un pèlerinage. Elle a conservé sa structure romane La nef unique rectangulaire terminée à l’est par une abside en hémicycle plus étroite est prolongée par une courte travée droite. La nef n’est pas voûtée. Elle termine à l’ouest par un clocher-mur. Un portail roman percé dans un avant corps présente quelques restes de sculpture.  Elle est sculptée de deux anges présentant un écu. Le portail est protégé par un porche qui a conservé sa charpente d’origine. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 16 avril 2002.
 
La source captée dans un lavoir..
La charpente du toit du porche d’origine.
A l’intérieur de l’église.
Après quelques civilités et recommandations, c’est Patricia qui emmène un groupe de 18 personnes dont Christine et Catherine viennent y faire un galop d’essai.
Avant le départ une petite photo de groupe
Et c’est parti pour une petite côte
On s’arrête devant un ancien moulin désaffecté pour une courte pose et Patricia propose de faire quelques centaines de mètres en marche afghane.
 
La marche afghane est une technique de respiration rythmée et synchronisée sur les pas effectués en tenant compte de la déclivité du terrain.
 
Toutes les femmes ainsi que Norbert y participent et en cours de route Norbert nous dira même qu’il est léger et a l’impression de voler.
Nous passons devant quelques ruches avec des abeilles très actives.
Sommes alors rejoints par un dirigeant de chasse qui nous invite à modifier notre chemin, une battue au sanglier étant en cours là où nous devions passer. Nous rebroussons donc notre chemin.
 
Très au loin nous apercevons l’église de Saint-Pey de Castets
En cours de route une jolie bâtisse….
Une belle vue sur la Dordogne. De l’autre côté Saint-Magne de Castillon où nous randonnerons dans 3 semaines.
Arrivons au très joli Moulin de Tuscat réaménagé en gîte de luxe.
Une petite pose s’impose…
Arrivons au lieu-dit Pourgac où se trouve le gîte rural de la Houze.
Suivi d’une belle longère..
 
Une petite descente pour arriver à un ancien moulin à eau, en bordure du ruisseau la Gamage que nous allons suivre dorénavant sur une petite route. Il s’agit du Moulin  de la Houze.
Arrivons maintenant au lieu-dit Cablanc. Sur une motte on peut apercevoir le Château Cablanc.
Un petit plan d’eau alimenté par la Gamage.
Et enfin une sérieuse montée sur le chemin de retour.
 
Au retour l’arrière de l église de Saint-Florence…

Animatrice : PRIAT Patricia

Reconnaissance : Patricia et Cyrille

Durée : 3 h Distance Distance : 9,72 km Dénivelé positif Dénivelé positif : 109 m Dénivelé négatif Dénivelé négatif : 106 m Point haut Point haut : 87 m Point bas Point bas : 15 m

Participants :

Audoin Gérard

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouilly Claire

Cayre Maria et Michel

                                                                Dubois Cyrille

Garcia Norbert

Noël Françoise et Jean

Priat Patricia

                                                                 Richez Bernard

Soulie Jean-Marc 

Thomas Joëlle et Denis

 et Christine et Catherine  (essai)

Carte IGN au 1/25000

05/2019 CURSAN


Cursan est un petit village de 6 km2 et de 620 habitants (les Cursanais et Cursanaises)

L’église de style roman du 19ème siècle est en forme de croix latine. Entre deux contreforts obliques, sa façade à trois étages était à l’origine éclairée par des baies.  23 personnes sont au rendez-vous sur le parking face à la mairie et après quelques mots d’accueil c’est Fred qui emmène le groupe .

Direction tout d’abord le lieu-dit Virelli ; quelques commentaires en avant première sur l’immense station d’épuration de Cursan qui à priori n’a pas lieu d’être.   A suivre…..

 Par un agréable chemin entre prairies et sous bois nous nous dirigeons vers le village de Croignon.

Passons devant la mairie, l’église de ce village et devant le renommé restaurant « le Petit Nice »Puis direction sur le bitume vers les lieux-dits Perdrigal, la Vidane, Landrin et Le Petit Jean.

Au lieu-dit Guyonnet sur notre droite une bâtisse en cours de rénovation

Très belle aussi la résidence Bel Air

En cours de chemin un petit point de regroupement

Du côté de la Faucille. 

A travers un agréable bois nous passons entre 2 palombières et nous nous arrêtons pour le petit quatre heure.

Continuons sur un chemin en descente et bien gras vers le Ferroy.

Un petit détour tout d’abord avec l’intention d’aller au château Barrault, superbe château avec 5 tours mais une interdiction en cours de route nous oblige à faire demi-tour. Le Château Barrault. Quelques mots sur son histoire.

Le château est à l’origine une petite forteresse datant de 1336. Il est agrandi au début du XVème siècle. Le comte de Fumel le fit restaurer au XIXème siècle.

Depuis 26 ans une société d’investissement tente d’y implanter un projet immobilier de 750 logements, d’un hôtel de luxe (explication de la démesure de la station d’épuration) et de 2 golfs auxquels les maires successifs de Cursan s’opposent. Plusieurs procès sont encore en cours entre les 2 parties.

Arrivée au Ferroy, traversée de la départementale N° 20, descente à travers sous bois vers Saint Aubin puis vers notre point de départ où un petit pot sorti d’un coffre est offert par Françoise et Fred.

Animateur : Fred NOEL

Reconnaissance : Fred, Denis 

Photos : Jacques Defaucheux

Distance : 10,5 km sans dénivelé

Participants :

Audoin Gérard

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouilly Claire

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Defaucheux Françoise et Jacques

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Jean

Rizzotti Maribel

Soulie Jean-Marc 

Thomas Joëlle et Denis

et Nathalie (essai)

 

Carte IGN au 1/25000

04/2019 ISLE SAINT GEORGES

« L’Isle Saint-Georges est peuplée depuis au moins 2800 ans. Les fouilles archéologiques révèlent en effet une occupation à peu près continue depuis la fin de l’âge de bronze jusqu’à nos jours.
ISLE ST GEORGES 005

Le village doit sa création à sa situation privilégiée sur une ancienne île, qui avec une autre plus petite, permettait le passage de la Garonne par une voie celtique reliant l’Entre-deux-mers au bassin d’Arcachon.

C’était le carrefour d’un marché où le vin importé se vendait en amphores. De nombreuses monnaies gauloises, des outils, des traces d’artisanat ont été trouvés. Puis le village devint gallo romain, des vestiges divers l’attestent.

Le XIe siècle voit s’établir un prieuré de l’Abbaye de Ste Croix de Bordeaux. Les moines créent la paroisse et son église assainissent les marais en gagnant ainsi des terres à la culture et à la viticulture ; ils creusent aussi le canal qui traverse le bourg.

Aujourd’hui Isle Saint-Georges est une des plus petites communes du canton de la Brède ; 531 habitants (les Lilais) sur une superficie de 4,3 km2. Ce village se trouve à une centaine de mètres des rives de la Garonne ; c’est un joli et pittoresque petit port en bordure du Saucats. Ce village aux rues étroites est composé en grande partie de maisons anciennes dont certaines ne manquent pas d’allure.

L’église Saint-Georges de style néo-gothique a été restaurée. Elle fut construite sur l’emplacement d’une ancienne église de style roman dont subsiste un bas relief qui représente Saint-Georges terrassant un dragon. Elle en a gardé l’orientation et le jour de la Saint-Georges, le soleil se lève encore dans l’axe de l’église, devant le maître autel. Le bas-relief apposé sur la façade de l’église provient de l’église primitive.  Le mythe du cavalier terrassant le dragon est très ancien. L’église abrite un ex-voto et une statue de la Vierge à l’Enfant classés.

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Au milieu de la nef principale, la maquette de la frégate La Fantaisie. Ce navire appartenait à un corsaire nommé Cornic.

isle st georges

Isle Saint-Georges, c’est aussi un vignoble de 441 ha qui produit un excellent vin rouge en AOC. Il est cultivé sur des terres d’alluvions ou d’anciens marais asséchés. L’élevage bovin quant à lui a disparu mais la pêche fluviale se maintient avec succès.(aloses, anguilles, pibales très recherchées par la gastronomie locale ).

Le port avec son quai, son écluse et ses maisons de pêcheurs.

Après quelques consignes, quelques mots et explications sur le village…

…..C’est un groupe de 20 randonneurs que Cristel emmène en prenant tout d’abord la direction de la Garonne où nous nous retrouvons bientôt en face du village de Cambes.

Pour le groupe …. en face ???? église de Cambes ou Baurech ???

Nous longeons la Garonne sur quelques centaines de mètres puis la quittons pour, après avoir passé la « Rouille de Cape » , arriver au lieu-dit Boutric ; nous suivons ensuite « la Rouille de Boutric » en longeant de nombreux prés où une foultitude de chevaux  s’ébattent .

En cours de route passons devant l’église Saint-Clément d’Ayguemorte les Graves remarquable par son clocher mur.

Longeons par la suite « l’Estey Mort » passons le Saucats , suivons la « Rouille de Verderal » qui nous conduit de nouveau vers le Saucats et vers notre point de retour. Un petit détour nous permettra de voir quelques maisons typiques du village.

La villa verdelet qui date du 19ème siècle. Elle est composée de 2 tours, une octogonale et une carrée. De nombreuses sculptures ornent sa façade.

Construite à la fin du siècle dernier par une famille bourgeoise bordelaise (notaire, négociant en vin) les « Verdelet », la villa composée de plusieurs corps de bâtiment est un ensemble curieux, dont le style est très représentatif de son époque.

En ce temps là, la mode était de redécouvrir le moyen âge et son symbolisme, de célébrer les héros nationaux comme Vercingétorix ou Jeanne d’Arc. On avait du penchant pour l’ésotérisme, les sciences secrètes… La villa reflète assez bien cette mode. Sur un pignon un haut-relief représente Jeanne d’Arc l’épée à la main, (elle n’a été canonisée qu’en 1909),

Sur un autre pignon , Saint-Georges terrassant le dragon, héros mythique. D’autres sculptures plus prosaïques figurent des grappes de raisin et des barriques. Une petite tour octogonale avec créneaux et mâchicoulis de fantaisie ainsi qu’une autre petite tour carrée au toit pointu, achèvent de donner à cette architecture un aspect bien particulier.

Au retour une vue sur l’église et l’écluse sur le Saucats

Une autre maison digne d’intérêt

Animatrice : Dubergey Cristel

Assistante : Villar Corinne

Distance : 9,2 km sans dénivelé

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise

Bouet Francine

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Dubergey Cristel

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Jean

Peere Laurence

Quérité Marie

Rizzotti Maribel

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000