18/ 2019 CANEJAN Du Lac Vert au Lac Bleu

 

Canéjan : Le territoire communal est relativement modeste (1 200 hectares) et correspond à celui de l’ancienne paroisse Saint-Vincent, patron de Canéjan jusqu’à la Révolution. Malgré la construction récente de lotissements, les espaces boisés et viticoles ont été conservés, de part et d’autre du val de l’Eau Bourde.

Quelques mots d’histoire pour Canéjan… Des vestiges gallo-romains ont été découverts sur le territoire de la commune et attestent d’une présence humaine aux alentours de la fin du 1er siècle. Sous le parvis de l’église actuelle sont conservés des sarcophages mérovingiens. Le cimetière paroissial entourait l’église jusqu’à son déplacement dans les années 1890.

Au Moyen Âge, le site de Camparian, entre les bourgs de Cestas et de Canéjan, recèle un prieuré et un hôpital. Le dernier prieur meurt à Camparian peu avant la Révolution. Le prieuré de Camparian est vendu comme Bien National et devient une propriété agricole jusque dans les années 1960. Aujourd’hui, le site est communal. Une campagne de fouilles archéologiques a été conduite par la DRAC-Aquitaine. La chapelle et sa sacristie ont été découvertes. Un bâtiment, appelé monastère, a fait également l’objet de fouilles mais les vestiges de l’époque médiévale sont rares.

D’un pas alerte 13 randonneurs prennent la trace de Serge.

Le lac vert

Le lac vert est une ancienne carrière de graves désaffectée située sur le lieu-dit Le Camp. L’inauguration d’une base de loisir sur ce site par la commune de Canéjan a eu lieu en novembre 1996. Le lac se caractérise par des fonds assez accidentés, liés à son histoire, avec des profondeurs variables suivant les endroits. Les niveaux d’eau varient fortement en fonction des précipitations et des saisons.

Il est possible de pêcher sur ce plan d’eau de 7,5 hectares. De nombreuses espèces de poissons sont bien représentées au lac vert comme le brochet, le black-bass, la carpe ou le gardon. Régulièrement, des lâchers de truites sont organisés par l’association de pêche locale.

En ville, nous passons devant le château d’eau d’une forme bien particulière.

Allez une petite blague de Fred : tout le monde a sa réserve d’eau.

Le seul bâtiment que nous verrons : l’école de musique.

Jean-Marc en immortalise son beau cèdre.

Par un chemin bien agréable, nous longeons les lotissements à partir du lieu-dit Choisy et arrivons au Pujeau des Rugues, longeons le ruisseau de l’Hermitage  à travers vignes et arrivons au domaine forestier du Lac Bleu situé à Léognan.

Dans les vignes…. un chasse orage ???

Puis une petite pause réconfortante…

Arrivons en bordure du lac Bleu. Le groupe admiratif à la découverte de naïades.

Le Lac Bleu, bordé de pins, en plein coeur du parc forestier du même nom. En été, ce plan d’eau est très apprécié du public. Ancienne gravière reconvertie en zone de loisirs, ce lac est élégamment entourée de fougères, houx, ajoncs et arbousiers. Il doit sans doute sa couleur (qui n’est pas évidente à priori) à la constitution géologique de son sol calcaire.

Après un beau cèdre un beau pin…

Puis le ciel.

D’un pas toujours alerte le retour vers le lac Vert …

Là nous pouvons dire qu’il est vraiment vert.

Animateur : Serge Bouet

Reconnaissance : Serge , Jean-Marc

Photos : Jean-Marc

Distance : 10,5 km sur terrain plat

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cayre Maria et Michel

Desbordes Nadine

Noël Françoise et Jean

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Trace du Lac Vert à Canéjan au Lac Bleu à Léognan

17/2019 Les Lacs d’Hostens

Le domaine nature d’Hostens

Avec ses 5 lacs, ses sentiers de randonnées, ses parcours de VTT, sa voie verte et ses activités nautiques, cet espace naturel de 600 hectares offre une multitude d’activités nature.

Pour la petite histoire, le Domaine des lacs d’Hostens était à l’époque un site d’extraction de lignite et c’est à partir de 1970 que le site a progressivement été aménagé en domaine de loisirs avec de belles plages de sable blanc. Aujourd’hui, le Domaine d’Hostens est reconnu comme étant un Espace Naturel Sensible appartenant à la Zone Natura 2000.

Ce sont 15 randonneurs qui sont présents pour faire le tour des lacs sous la houlette de Patricia et Cyrille qui d’ailleurs agrémenteront la journée par un quiz d’une dizaine de thèmes ou questions. Quatre groupe sont formés. les questions seront posées soit en groupe soit en individuel.

Tout d’abord direction Le lac du Bousquey (63 Ha). Ce sera notre très agréable balade du matin avec une boucle de 6,4 km. Les paysages défilent, différents et tous sauvages, préservés. Stupéfaction de découvrir une forêt de séquoias géants en pleine forêt de pins !lac d'hostens Landes girondines - Camille In Bordeaux

Quelques panneaux indicatifs permettent de mieux comprendre la géologie de cette zone, ex-carrière de lignite qui alimentait une centrale électrique.

La vue sur le lac est superbe, on se balade au frais sous les pins en marchant dans le chemin de sable ou sur les tourbières. Enfin, une agréable promenade quasiment les pieds dans l’eau.

La première question du quiz qui sera posée concerne les arbres les plus courants rencontrés sur le domaine d’Hostens. L’ensemble des participants répond correctement.

Au milieu de la forêt de surprenants circuits faits à partir de branches d’arbres : Le Land ‘Art.

De curieuses silhouettes émergent de l’eau. Mais au fait qu’a-t-on exploité sur le lac du Bousquey ?? Tout le monde est encore OK (la lignite)

En bordure de lac il s’agit maintenant pour les 4 groupes de trouver le plus rapidement possible les feuilles de différents arbres, un caillou le plus noir possible, un gland, une pomme de pin et une feuille de houx. Ce sera l’équipe 1 qui sera la plus rapide. (Marie-Claude, Jacques , Laurence)

Puis viennent des explications très pointues de Patricia sur le papillon « Monarque ». Pas de question précise pour l’instant.

C’est Fred qui sera le plus précis pour calculer en cm2 à partir d’une carte la superficie du lac du Bousquey.

Et de retour à notre base de départ on passe à table pour le pique-nique sur de très belles nappes… standing oblige… (merci Brigitte et Annie)

Repas bien sûr arrosé raisonnablement.

Allez, avant de repartir jeu de boule de précision pour quelques points supplémentaires (A l’exercice…. Marie-Jo). il s’agit de placer la boule sur le fichu rouge. Bravo à Françoise, Pierre et Corinne.

Et c’est reparti maintenant vers les 4 autres lacs.

Le Lac du Bourg  tout d’abord (20 Ha) qui est avant tout réservé à la pêche en particulier de la carpe et des carnassiers.

A la question quel est le numéro du GR (6) qui traverse le domaine d’Hostens et quelles en sont les couleurs (blanc et rouge)?? ….l’ensemble des randonneurs obtient 5 points.

Puis le Lac de Lamothe (33 Ha) et ses plages de sable blanc bordées par la forêt de pins. Naturel et sauvage, ce lac bénéficie d’un certain cachet et propose  de nombreuses activités nautiques.

A la question comment s’appelle le cri de la grenouille (très présente sur le lac) et qui le pousse ? le mâle ou la femelle ?  Bonne réponse pour Annie et Françoise.

La question vient ensuite de positionner correctement sur la carte l’endroit exact où Patricia nous a fait un exposé très poussé sur le monarque … (peu de réponse correcte sur ce point)

Continuant notre chemin nous laissons sur notre gauche le petit Lac de Bernadas (9 ha).Tout le monde répond correctement à la question combien de lacs au domaine d’Hostens.

Nous passons ensuite entre le petit et le grand lac de Bernadas (12 Ha) à travers une très belle forêt d’arbres majestueux et variés. Le lac de Bernadas est lui aussi le domaine des pêcheurs.

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Qu’il est beau ce chêne…

Enfin la dernière question quiz porte sur la reconnaissance des feuilles de 7 arbres.

Corinne et Jacques seront les plus performants pour cette épreuve.

En fin de randonnée le temps étant très beau nous nous retrouvons pour ouvrir quelques bouteilles en l’honneur de Cyrille et récompenser le vainqueur de ce quiz. C’est donc Corinne qui a été la plus perspicace et qui remporte une bonne bouteille de vin.

Bravo et merci à Patricia et Cyrille pour leur organisation sans faille. Une très belle journée se termine.

Animateurs : Patricia et Cyrille

Reconnaissance : Patricia et Cyrille

Distance : 15,2 km sur terrain plat

Photos : Fred

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Dubois Cyrille

Dupin Monique

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Noël Françoise et Jean

Peere Laurence

Priat Patricia

Villar Corinne

HOSTENS – Carte Ign et topographique de la trace gps pour cette randonnée

 

16/2019 SAUTERNES

 

Sauternes, petite commune d’un peu plus de 700 habitants, nichée au cœur de l’appellation de Sauternes. Sa Mairie est la seule mairie à avoir une vierge sur son fronton au-dessus de la devise «Liberté, Égalité, Fraternité», le bâtiment ayant été autrefois une école religieuse.

L’église Saint-Pierre-ès- Liens

L’édifice construit au XIIème siècle a été augmenté d’un clocher carré et d’un presbytère vers la fin du XVIème  puis quasiment entièrement reconstruit au milieu du XIXème ; il est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1925.

Qui dit que le chiffre 13 n’est pas un bon chiffre : c’est pourtant le nombre de marcheurs réunis sur le parking de l’église par un temps estival et pour une belle randonnée conviviale. C’est Annie et Fred qui mèneront la danse aujourd’hui.

De suite nous passons devant un ancien lavoir.Et apercevons au loin sur notre gauche le Château d’Arche

L’hôtel le Relais du Château d’Arche se trouve précisément en plein coeur du vignoble du Château d’Arche, et bénéficie ainsi d’un magnifique panorama. Très belle chartreuse du 17ème siècle, d’un bâti typiquement bordelais avec un beau perron et entourée de beaux jardins paysagés, l’ hôtel offre des prestations haut de gamme.

Prenons un chemin à travers vignes vers Vimeney ….. un petit pigeonnier

Puis direction CapLanne. Passons au Château Trillon : Restaurant, Chambres d’hôtes

Passons le ruisseau Piquey et apercevons au loin le Château Guiraud  domaine viticole de 128 hectares.

Et un groupe très attentif aux explications données ….Tout au long de son histoire, le Château Guiraud a fait preuve d’indépendance et tracé son propre chemin. Son esprit pionnier mène la propriété à créer son propre conservatoire de cépages. L’équipe amorce dès 1996 une profonde révolution culturelle en s’engageant dans l’étude de la biodiversité. En 2011, il devient le premier 1er Grand Cru Classé en 1855 à recevoir la certification Agriculture Biologique.

Le restaurant La Chapelle doit son nom à la chapelle protestante (dont acte Fred) accolée au Château qui clamait la confession de la famille.

Puis direction le remarquable Château Filhot

Fondé en 1709 par Romain de Filhot, conseiller au parlement de Bordeaux, le Château Filhot s’étend sur 350 hectares, dont 60 en appellation Sauternes. A l’origine le comte Henri de Vaucelles cultive à Sauternes un vin classé 2ème Grand Cru dans le registre officiel des vins de Bordeaux de 1855. Un remarquable parc à l’anglaise conçu en 1845 par le jardinier paysagiste Fisher est aménagé autour du château de style néoclassique.

Près de là…. le Pigeonnier Château FilhotLe pigeonnier, de la seconde moitié du XVIIe siècle, est bâti sur un coteau dominant la vallée du Ciron. Des lucarnes d’envol sont ouvertes aux 4 coins cardinaux. Deux bandeaux de pierre forment des obstacles pour les prédateurs. Cette tour pigeonnier est tout ce qui reste d’un ancien Château Pineau du Rey transformé au 19ème siècle en basse-cour de la Marquise de Lur-Saluces et devenu au 20ème siècle l’ensemble monumental des chais du Château Filhot.

La curiosité de ce pigeonnier est constitué par son échelle tournante intérieure qui permettait d’accéder aux nids  afin d’y prélever les pigeonneaux destinés à la consommation.

Passons sur le Ruisseau pineau

Et oui toute l’après-midi un défilé d’élégance : tout y était chapeaux, ombrelles, casquettes, visières et autres. Merci Mesdames.

Après la seule montée de l’après-midi nous arrivons au sommet d’une motte. Apercevons le Château Barjuneau 

 Le Château Lamothe-Despujols domine la vallée du Ciron et les Landes girondines depuis les hauteurs de la Motte, un fortin médiéval attenant à la propriété. Petit domaine de 8 hectares d’un seul tenant, dans ce cadre privilégié, c’est un des 26 Grands Crus Classés de Sauternes et Barsac.

Le sauternes est le caprice d’un curieux phénomène. Les brumes matinales s’élevant au-dessus du Ciron alliées à la douceur automnale encouragent le développement d’un champignon, le botrytis cinerea, qui vient sublimer le raisin déjà mûr. La récolte et le tri des raisins puis la vinification nécessitent beaucoup de doigté. C’est une délicate alchimie.

Merci Annie de nous avoir conduit toute l’après-midi ……. dans le droit chemin.

Animateur : Fred

Reconnaissance : Fred, Denis, Annie

Distance : 10 km ; 1 seule montée

Photos : Jean-Marc, Jacques

Participants :

Barbirato Annie

Bouilly Claire

Cantillac Marie-Claude

Defaucheux  Françoise et Jacques

Desbordes Nadine

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Noël Françoise et Jean

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

 

Trace Sauternes

15/2019 WE OLERON

Journée du Samedi : Par Le Chenal d’Ors … 14,5 km

Serge et Denis emmènent un groupe de 21 courageux randonneurs, et oui … sous la pluie.

Franchissons tout d’abord la porte d’Ors, marchons le long des remparts sur quelques centaines de mètres puis sortons de la ville par la porte Ouest et empruntons des petites routes pour gagner Grésillon. Il pleut….

Nous approchons des marais qui sont en fait d’anciennes salines et découvrons le hameau du Feu, continuons par le Chaudron vers le lieu-dit Trillou.

Nous trouverons plein de tamaris, arbuste emblématique de l’île.

Une petite pose pluvieuse … Un moment de perplexité pour certains.

Empruntons un chemin à travers les marais d’Oron

En cours de route les amis habituels de Denis

Longeons maintenant le chenal d’Ors en contemplant les nombreuses cabanes ostréicoles et enfin cherchons maintenant un lieu, si possible abrité, pour le repas tiré du sac.

Ce ne sera pas chez Yaya et Flo

Mais un peu plus loin avec une vue sur le pont qui nous relie au continent.

Et voilà, ce n’est pas abrité, c’est bien venteux et pluvieux, mais quelques bouteilles pour augmenter nos degrés corporels et un bon café en final pour nous réchauffer.

Empruntons maintenant le sentier piétonnier du littoral, franchissons le chenal d’Oulme puis le sentier jusqu’à l’entrée du port du Château d’Oléron.

Francine se rappelait d’un lieu avec banc qui aurait pu nous accueillir pour le repas mais nous ne le trouvions pas et maintenant enfin nous nous y approchons.

Et elle le retrouve pour une photo flash.

De ce lieu une autre vue à marée basse du pont d’Oléron.

Un peu plus loin une cabane de pêcheur où tout le monde s’agglutine, photo oblige. 

Nous sommes bientôt en fin de parcours et nous apercevons au loin la citadelle, notre point de départ.

Et une dernière vue sur l’océan

Par ce temps maussade naturellement le rythme de marche fût élevé et nous sommes donc de retour assez tôt. Certains, les moins fatigués et les moins humides iront faire le tour de la citadelle.

Quelques pitreries !!!

Au loin en zoom maxi le Château de Fort Boyard.

 

Journée du dimanche : Dolus d’Oléron par dunes et marais : 18 km

C’est Serge qui emmène aujourd’hui le même groupe de 21 randonneurs.

Empruntons le chemin de la Bihaudelle et prenons de suite la piste cyclable.

Passons à l’Ecopole et continuons tout droit vers la passe de Royan puis celle d’Avail et entrons dans la forêt domaniale.

Nous suivons le sentier de l’Océan. Ce bois de chênes verts courbés résiste aux embruns et protège la forêt.

Quelques photos souvenir

Les miracles de la nature

 

 

Une petite pose pour se désaltérer

Passons devant le camping des Chênes verts pour emprunter un autre chemin forestier avant le parking du Treuil.

Nous descendons jusqu’à la plage que nous longerons par la suite jusqu’à l’ancien prieuré de la Perroche.

Dos à l’océan la photo de groupe

Repartons à travers dunes et bois

Pour arriver de nouveau sur la plage et marchons sur le sable sur quelques kms

Sur la pointe au fond le prieuré de La Perrocche

Le prieuré de la Perroche fut le lieu de rassemblement d’une colonie de chrétiens. La chapelle, vestige du prieuré fondé sous le vocable de Saint-Médard au début du XIIe siècle est marquée de la croix de Malte. Ce prieuré fût saccagé en 1548 lors de la révolte des sauniers contre la gabelle, restauré puis à nouveau détérioré pendant les guerres de religions. Son prieur fût assassiné en 1561. Il fût définitivement abandonné au XVIIe siècle, aujourd’hui propriété privée, ne s’admire que de l’extérieur.

Puis la chapelle et sa porte d’entrée

A l’arrière du prieuré nous trouvons un endroit en bordure d’océan pour déjeuner

A partir du village (vue de l’arrière), nous empruntons la mauvaise route et donc une mauvaise direction pour en sortir.

C’est ce Boudha à l’entrée d’un camping qui souligne notre erreur.  La consultation d’un GPS nous indique que nous sommes sur un chemin parallèle qui doit toutefois nous permettre de rejoindre le chemin prévu. Hélas les marais gonflent par le flux de la marée et l’eau a envahi notre chemin ; sommes obligés de faire demi-tour et retourner vers notre Boudha.

Prenons maintenant la piste cyclable bordée de tamaris (le chemin prévu). Puis longeons le marais de la Perroche pour regagner Dolus à travers bois et prairies.

Une longue randonnée bien éprouvante.

Mais toujours avec le sourire …

Nous entrons dans le bourg et passons devant l’église Saint-André de Dolus d’Oléron. Bien que le groupe pressé n’y porte aucune attention, située au cœur du bourg, cette église de style à la fois classique et roman est reconstruite en 1600 sur les ruines d’un ancien édifice du XIe siècle en moellons calcaires et pierres de taille. Son clocher est de style saintongeais. La nef entrecoupée d’arches posées sur des colonnes à chapiteaux sculptés est éclairée par des fenêtres latérales ornées de vitraux.

Reconnaissance : Serge, Denis, Fred, Jacques, Marc

Distances : 14,5 + 4 km le samedi

18 km le dimanche

Photos : Laurence et Jacques

Les apéros : Chez Annie et Marie-Claude

Les Huîtres :  Par Françoise et Jacques

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise et Michel

Bouet Francine et Serge

Couprie Marie-Claude

Defaucheux Françoise et Jacques

Dubois Cyrille

Duthil Jean-Luc

Dupin Monique

Noël Françoise et Jean

Peere Laurence

Priat Patricia

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne et Jean-Pierre

1 bis oléron

2 bis Oléron

 

14 /2019 Saint Germain de Graves

Saint-Germain de Graves est un petit village de 150 habitants situé à 10 km de Langon et faisant partie du canton de Saint-Macaire. Il se situe sur une longue crête entre 99 m et 116 m située entre 2 vallons. L’origine du nom Graves évoque naturellement le sol graveleux du vignoble du lieu. Auparavant ce village s’appelait St-Germain de Graoux et fut rebaptisé en 1909.

Principal édifice, l’église paroissiale de style roman construite en 1869.

Juste à côté de l’église, le Lieu-dit Milange , bien que non vu mais avec une histoire.IMG_0651.jpg

Le château des Mille Anges  doit son nom au lieu-dit «Milange» où se trouvait le couvent des sœurs de l’Assomption à côté de la nouvelle église de Saint-Germain de Graves. Les religieuses cultivaient la vigne pour subvenir aux besoins de vin de messe et de vin table. Jusqu’à la seconde guerre mondiale, le couvent accueillit des enfants abandonnés ou dans le besoin. Le nom de «Château des Mille Anges» a été donné en souvenir des orphelins du début du siècle, tout en gardant la prononciation du lieu-dit.

C’est un groupe de 16 randonneurs qui s’élance à partir de l’église.

Passage auLieu-dit Jean Barbot…….Vignoble Barbot-Gallet

Premières Côtes de Bordeaux Rouge, d’une superficie de 15 hectares, son terroir est Graves argilo-calcaire. Le mode de taille est Guyot simple ou double. Le cépage est composé de 60% de Merlot,  20% de Cabernet Franc et 20% de Cabernet Sauvignon. Pour la vinification, le temps de cuvaison est de 20 à 25 jours, la température de fermentation est de 25 à 30° avec maîtrise des températures. Les cuves sont en ciment et inox. Le temps de l’élevage est de 6 à 12 mois en barriques.

Au Lieu-dit Vimeney le groupe enjambe le ruisseau Saint-Martial

Ensuite le Lieu-Dit Le Grand Ousteau et passage sur le Ruisseau Saint-Germain

Non loin de là Le Château Gillardeau

On se ressource et on reprend quelques forces pour la suite….
Le Moulin du Bric

Château Tour de Bric

Exploitation familiale de 21 Hectares, implantée sur Saint-André du Bois.

Au départ, un système de vente plutôt atypique et très convivial est mis au point :  livraison avec des barriques et un petit matériel d’embouteillage afin d’effectuer la mise en bouteille chez les clients. Avec un démarrage d’une dizaine de barriques en 1973 sur 4 à 7 points de vente, le principe fonctionne encore aujourd’hui et compte 120 points de vente pour 350 barriques. Ce qui n’empêche pas un circuit de vente en bouteilles avec des cuvées spéciales.
Le Château Tour du Moulin du Bric sous appellation Côtes-de-Bordeaux-Saint-Macaire est un vin blanc liquoreux 100% Sémillon (Cuvée L’Or du Bric) et un vin blanc sec 100% Sauvignon.

Château Malromé (Saint-André du Bois)Les premières traces du domaine datent du XVIe siècle, lorsqu’Etienne de Rostéguy de Lancre, membre du parlement de Bordeaux, Seigneur de Saint-Macaire et de Rauzan, construit la «Maison noble de Taste». La famille de Lancre reste propriétaire du domaine durant deux cents ans.

Catherine de Forcade, veuve du Baron de Malromé, en fait l’acquisition en 1780, elle marque de sa personnalité le domaine qui porte depuis lors son nom.

En 1847, le château est transmis à Jean de Forcade, président du Conseil d’Etat sous Napoléon III, et à son demi-frère, le Maréchal de Saint-Arnaud, gouverneur de Paris et ministre de la Guerre. Ils font restaurer Malromé «d’après Viollet-le-Duc».

La Comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec achète Malromé en 1883, attirée par la proximité du lieu de pèlerinage de Verdelais ainsi que la présence de sa cousine Madame Pascale au Château de Respide.

Passionnés d’art et de patrimoine, les propriétaires actuels depuis 2013 décident d’y proposer une lecture différente de la vie et de l’oeuvre de Toulouse-Lautrec, de valoriser la scène artistique contemporaine et d’y associer la dégustation des mets et vins de la région. Durant trois années, Malromé est rénové selon les codes et matériaux de l’époque avant de réouvrir en août 2017.

Au coeur de cinquante hectares d’un parc planté au XIVe siècle et de ses vignobles, le château offre un corps de logis doté d’une grande tour centrale et rectangulaire, de deux tours rondes aux extrémités et de trois ailes qui entourent une large cour intérieure.

Fruit d’une rénovation réalisée dans les codes et matériaux de la région et de l’époque, Malromé offre un cadre esthétique à la fois patrimonial et contemporain.

La cour octogonale caractéristique de Malromé a nécessité de long travaux de rénovation et d’aménagement. Dotée d’une terrasse surélevée qui encadre toute l’aile Est du Château, elle possède aussi une scène centrale qui accueille des concerts valorisés par son acoustique de haut niveau.

Exploité depuis cinq siècles, le vignoble de Malromé repose sur un terroir d’exception, fait d’alluvions argilo-graveleuses apportées par la formation du fossé pyrénéen qui a vu naître la Garonne. Le domaine regroupe sept variétés de cépages sur 42 hectares.

Lieu-dit La Grange

Passage au lieu-dit Le Galouchey, puis le Chaigneau et sur le retour vers Saint-Germain on enjambe le Ruisseau de la Gravette.

Arrivons au Lieu-dit Gravelines… Nos tchtis immortalisés devant la plaque du village …..A savoir que Gravelines se situe également près de Dunkerque.

Le Château de Gravelines

Animateur : Thomas Denis

Reconnaissance : Denis, Marc

Photos : Jean-Marc

Le groupe:

A noter sur la droite pour une fois en photo Jean-Marc notre émérite photographe.

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Serge

Cantillac  Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Dupin Monique

Garcia Norbert

Noël Françoise

Quérité Marie

Richez Bernard

Soulie Jean-Marc

Thomas Denis

Villar Corinne

 

Trace du circuit

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13/2019 TARGON

La commune de Targon s’étend sur 25,9 km² et compte 2063 habitants depuis le dernier recensement de la population datant de 2005 : ses habitants, les Targonnais et les Targonnaises.
Située à 8 km au sud-est de Créon, à 66 mètres d’altitude.

La commune est traversée par le grand Estey (ou Ruisseau de Patrouilleau) et l’Exile tous deux affluents de la Garonne ainsi que par les ruisseaux d’Audigey,  Lavergne et de la Forêt.

Un peu d’histoire :
En 1562, lors des guerres de religion, Blaise de Monluc pendra 70 protestants dans les halles.

A la Révolution, la paroisse Saint-Romain de Targon forme la commune de Targon, son annexe, Saint-Genès de Toutigeac, forme la commune de Toutigeac et la paroisse Saint-Jean de Montarouch forme la commune de Montarouch. En  1795, les communes de Toutigeac et de Montarouch sont rattachées à celle de Targon.

L’église St-Romain se trouve sur la place centrale de la ville. Construite au XIIème siècle, en style roman, par les templiers de Montarouch, l’église Saint-Romain dépendait de l’abbaye de La Sauve Majeure.Résultat de recherche d'images pour "photos église de targon"

Aux XVIème et XVIIème siècles  l’église a été agrandie par l’ajout d’un bas-côté de style gothique, d’un clocher-tour vers 1623 et d’une sacristie vers 1640. Le clocher carré accueille trois cloches, dont la plus ancienne est fondue en 1505 ou 1517.

Au XIXème siècle, en 1877-1888, la nef a été entièrement refaite et voûtée en style néogothique. Les chapiteaux, notamment ceux du portail, ont été refaits.

L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en totalité par arrêté du 21 décembre 1925.

Nous sommes 18 marcheurs dont notre animateur Bernard et nous quittons le parking de l’église, passons la halle du village et longeons la route sur environ 1 km jusqu’au lieu-dit Roustaing. Nous prenons un chemin en descente jusqu’au ruisseau de la Forêt pour arpenter ensuite à travers une jolie forêt.

Passons à quelques encablures du Château Vermont. 

C’est un ravissant château du XIXème siècle, entouré de 40 hectares de vignes, propriété viticole familiale reprise en 2010 par Elisabeth et David Labat . Grâce aux efforts qualitatifs et aux investissements apportés, le Château est en passe de reconquérir son rang de 1er cru de l’Entre-deux-Mers de 1874.

Puis arrivons au Château de Toutigeac. Des recherches généalogiques  mettent en évidence la présence continue de viticulteurs, depuis le 15ème siècle, dans la famille MAZEAU à travers ses ascendants directs. Chargé d’histoire, le Château Toutigeac est situé sur une colline, un site authentique au coeur de l’Entre-Deux-Mers dans sa partie la plus vallonnée et la plus pittoresque.

Il domine un magnifique panorama d’étendues de vignes, forêts, prairies et villages.

Le site de Toutigeac est très ancien, les vestiges que l’on peut y voir datent du 12ème siècle. A cette époque, des moines de Saint Gérard qui venaient de l’abbaye voisine – La Sauve Majeure – fondèrent une petite communauté. Ils y plantèrent de la vigne et bâtirent une église. Toutigeac était alors un village qui comptait plus de 200 habitants. De ces temps très anciens subsiste encore la croix avec une sculpture naïve du Christ.

Nous descendons maintenant sur une petite route à travers vignes vers les lieux-dits Grand Ousteau et Mauvin.

A proximité sur une butte le Château de Bruffaneau du XVIème siècle.

Passons près d’un parcours de pêche à la truite.

Puis nous nous arrêtons pour prendre quelques forces.

Château La Chataigneraie – Vignobles Maulin

La même propriété vue de l’arrière.

Par la suite les spéculations vont bon train pour déterminer l’âge de cet immense chêne. Un regard aussi sur cette très belle demeure.

Puis un oeil tout d’abord  sur un beau pigeonnier côté du lieu-dit Le Roc.

Puis un autre sur un four à pain communal, très bien restauré.

Que d’admiration devant cette race de poules originales.

Nous ne pouvions nous quitter sans accompagner Jacques pour son anniversaire. Merci à Marie-Claude pour l’organisation de ce très agréable moment.

Animateur : Richez Bernard

Reconnaissance : Bernard, Marc

Photos : Jean-Marc

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise et Michel

Cantillac  Marie-Claude et Jacques

Dupin Monique

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

Trace du circuit

12/2019 Saint-Emilion

Saint-Emilion, village d’une superficie de 27 km2 et de 1878 habitants, est avant tout une cité médiévale inscrite au patrimoine de l’humanité depuis 1999.

Un patrimoine architectural très riche à visiter, 12 monuments recommandés, en particulier l’église monolithe souterraine . Un site touristique de premier plan qui draine chaque année plus d’un million de visiteurs, renommé pour son patrimoine monuments mais aussi pour son patrimoine oenologique et gastronomique.

C’est par un très beau temps qu’un groupe de 17 marcheurs prend le pas de Marie-Claude  à travers les vignes dans de magnifiques paysages et pour apercevoir de beaux châteaux viticoles.Empruntons tout d’abord l’extérieur des remparts côté Sud-Est en passant devant le Château Villemaurine et ensuite nous retrouver vers La Madeleine.

Une vue de ce beau village de Saint-Emilion.

Par un très beau chemin herbeux enclavé entre 2 murets empierrés nous passons à travers vignes et apercevons au loin la toiture du Château Ausone vers lequel nous nous dirigeons…

Passons à côté du Château de La Clotte, Grand Cru Classé.

Au château de La Clotte les vendanges sont manuelles. En 2010, les cuves béton de grande capacité ont été remplacées par de petites cuves en inox thermorégulées (10 à 30 hl) pour permettre d’effectuer une vinification par parcelle plus précise. L’élevage est conduit pendant 16 mois en barriques de chêne (50% de barriques neuves). Le chai d’élevage est troglodyte, taillé dans la colline calcaire, assurant des conditions de température et d’humidité idéales toute l’année.

La production annuelle moyenne est de 15.000 bouteilles. Le vin est vendu directement et peut être acheté à la propriété à un prix raisonnable pour sa qualité et de volume limité.

Arrivons au Château AusoneLe château Ausone, 7,3 Ha de vignes, n’a connu que très peu de propriétaires depuis le XIIIème siècle. La réputation de ses vins est établie depuis la fin du XIXème et en particulier en 1867, année de l’exposition universelle qui confirma la valeur des vins de Saint-Emilion. Premier Grand cru classé A depuis le premier classement en 1955. 50 ans d’âge moyen des vignes mais certains de ses pieds ont plus de 110 ans.

Longeons quelque peu la ligne de chemin de fer aux abords de la cave coopérative viticole pour arriver et gravir le Tertre Daugay.

Un peu plus loin notre traditionnelle pose désaltérante…. 

Et quelques rigolades…bien sûr….. Qu’elles sont belles tes lunettes Denis …..

Et c’est reparti d’un bon pas…..

Une belle vue sur le vignoble…

Nous nous dirigeons vers un moulin en ruine….un peu avant Berliquet

Et apercevons au loin l’église Saint-Martin…

Que nous rejoignons…..

Le Clos Saint Martin : Cette propriété, établie en 1850, est située sur le plateau calcaire de Saint-Emilion, avoisinant le Château Canon.

Mesurant tout juste 1,33 hectare, la superficie modeste du Clos St-Martin en fait le plus petit cru classé de Saint-Emilion, un véritable joyau de l’appellation. Les vignes, d’un âge moyen de 35 ans, jouissent du terroir exceptionnel du plateau Saint-Emilionais, un sol argilo-calcaire orienté vers le sud-ouest.

Nous apercevons le Château Angelus….

Château Angelus : ce château doit son nom à la situation de son vignoble d’où les vignerons pouvaient entendre l’Angelus des clochers des 3 églises environnantes. Classé 1er Grand Cru A depuis 2012. 8ème génération de viticulteurs.

Une autre belle vue sur le vignoble…

Puis il nous faut reprendre quelques forces….Bernard: est-elle bonne cette pomme ???  Tu sembles perplexe…

Et toujours de quoi alimenter aussi la conversation…

Au passage un très beau foudre revisité….Le Château Franc Mayne

Vignoble de 7 ha. 2 km de galeries souterraines aménagées dans d’anciennes carrières. Classé Grand Cru

Le Château Ambe Tour Pourret. 

Ce château date de 1814, reconnaissable par sa tour fraîchement rénovée. 5 Ha de vignes. Classé Grand cru. 2 chambres d’hôtes.

Passons à proximité du Château Balau….

Ce château est composé en fait de 3 domaines : 20 ha: Famille Reiffers depuis 1643. Château Grandes murailles, 2ha qui se trouvent au pied des vestiges du couvent des bénédictins et le clos Saint-Martin près de l’église du même nom, tous les 2 classés en Grand cru et un Saint-Emilion en Cru Classé « la côte de Balau »

Le Château Fonroque

Vignoble de 17 Ha d’un seul tenant. 1er grand club classé en culture biodynamie.

Puis toujours par des chemins verdoyants nous redescendons vers notre point de départ…

Pour terminer notre balade, passons devant le Château Cadet-Pontet  près duquel sont garées nos voitures.Résultat de recherche d'images pour "photos chateau cadet pontet"Propriété de famille depuis 5 générations à 300m de Saint-Emilion. 9 ha de vignobles d’âge moyen de 35 ans. Classé : Grand Cru

L’après-midi se termine joyeusement par un pot offert par Joëlle et Francine

Animateur : Couprie Marie-Claude

Reconnaissance : Marie-Claude

Photos : Jean-Marc

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac  Jacques

Couprie Marie-Claude

Garcia Norbert

Lagorce Pierre

Martin Marie-José

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

Trace du circuit

ST EMILION 27 Avril

11/2019 CABARA

La commune de Cabara est située dans l’Entre-2-Mers, en rive gauche de la Dordogne. Elle est limitrophe de Branne à l’ouest et de Saint-Aubin de Branne au sud.

Ses 350 habitants … (les Cabos)… vivent sur une superficie totale de 3 km2.

Le Port de Cabara, avec ses vieux entrepôts, rappelle que le village était tourné vers le commerce fluvial au XIXe siècle. Son port était très actif. Témoins de ces temps fleurissants, les maisons et les commerces des nombreux artisans et pêcheurs se dressent encore sur la rive du fleuve. La superficie de la commune s’étend sur 342 hectares, répartis d’une part sur les rives de la Dordogne, d’autre part sur le coteau.

Le village est né sur les hauteurs, comme en témoigne le cimetière, à proximité duquel se trouvait l’ancienne église. Celle-ci ayant été détruite par un incendie, il a fallu faire appel à des dons afin de la rebâtir.

 Au XVIIe siècle, l’économie favorisait donc les riverains de la rivière qui prospéraient grâce au commerce engendré par les gabares. Ces bateaux rendus célèbres par la « Rivière espérance », descendaient du bois depuis l’Auvergne et le département de la Dordogne, pour remonter du sel et du vin.

17 randonneurs se sont réunis pour effectuer ce beau circuit. Et sur le parking çà papote déjà….

Avant le départ en bordure de Dordogne

Et c’est parti d’un bon pas mais toujours en tchatchant.

Très rapidement il faut se rafraîchir… c’est bien désaltérant pour Michel.

Et en cours de route… à l’abandon 

Puis belle demeure ancienne  …

Le moulin d’Auguste au lieu dit Lescours : Beau moulin à vent situé dans les hauteurs de Saint-Aubin de Branne qui fut construit au début du XVIIIe siècle par des hollandais installés dans la région. Les hollandais étaient habitués à ce type de construction et étaient persuadés de l’utilité d’un tel ouvrage à cet endroit. Ce moulin fut entièrement rénové au début du XXIe siècle.

Nouvelle belle propriété …
Animateur : Cantillac Jacques

Reconnaissance : Jacques, Marie-Claude

Photos : Jean-Marc

Participants :

Audoin Gérard

Barbirato Annie

Baron Brigitte

Bouet Francine et Serge

Bouilly Claire

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Couprie Marie-Claude

Desbordes Nadine

Garcia Norbert

Noël Françoise

Peere Laurence

Soulie Jean-Marc

Thomas Joëlle

        Trace  Cabara                              201904121540

10/2019 LATRESNE

Par ce temps incertain 3 courageux rejoignent l’infatigable Corinne.

Départ : l’ancienne gare de Latresne

En 1873 fut inaugurée la première ligne de chemin de fer traversant Latresne et reliant Bordeaux à La Sauve, 27 km empruntant en grande partie la vallée de la Pimpine. Une autre ligne passait à Latresne, celle vers Cadillac. En plus des 5 trains quotidiens, une navette « le train des théâtres »partait le dimanche soir de Bordeaux à 00h30 pour ramener les spectateurs de la rive droite en pleine nuit.

L’ancienne gare de Latresne abrite aujourd’hui un magasin de brocante mais totalement dans la configuration de l’ancienne gare.

L’aéro-campus. Le groupe y passe de suite . A savoir que des ruines d’une villa gallo-romaine ont été retrouvées  sous les bâtiments. A deux reprises (1954 et 1987) des petites fouilles de sauvetage ont permis de mettre en évidence plusieurs salles rectangulaires et un hypocauste semi circulaire.

Direction l’ Etang des sources

Véritable have de nature et de paix, ce long plan d’eau (près de 400m) fait le bonheur des pêcheurs et des promeneurs. Créé artificiellement dans les années 80, il s’étire de tout son long entre le ruisseau de la Pimpine et l’ancienne voie ferrée Bordeaux-Sauveterre, maintenant réhabilitée en voie verte.

Passage à proximité d’une zone humide, des vestiges du fort Lamothe ainsi que des ruines du vieux moulin Lamothe.

Puis vers….. Le Lavoir de Pardaillan

Les habitants alentours, principalement ceux de Pardaillan, venaient laver leur linge au lavoir. Son utilisation a perduré jusqu’au 20e siècle, l’eau courante n’apparaissant à Latresne que dans le courant des années 1950.

Le Lavoir était un lieu éminemment social dans chaque village. C’était l’endroit où les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et ou l’on échangeait toutes les dernières nouvelles du village, voire de la région.

On passe ….devant Le Vieux puits

Ce vieux puits en pierre situé dans le hameau de Pardaillan nous évoque le temps pas si lointain où l’eau courante n’existait pas. Il fallait aller chercher l’eau au puits ou à la source la plus proche avec des seaux.

Puis la …. Maison noble de Pardaillan

Pardaillan est l’un des plus vieux hameaux de Latresne. Isolé sur un petit plateau surplombant le ruisseau de la Pimpine, ce lieu est habité au moins depuis le XIIe siècle.

De par son isolement, le hameau de Pardaillan a su garder tout son charme d’antan. Avec son lavoir, son puits et ses vieilles maisons en pierre il représente sans doute l’endroit le plus authentique et préservé de Latresne.

Ensuite… Le Domaine de Rambal

Rambal est un beau domaine édifié au XVIIe siècle par un riche parlementaire. Les bâtiments adoptent une disposition en U très commode pour l’époque, les ailes servant de logement pour les cultivateurs, de bâtiment d’exploitation, d’écuries et même de remises, tandis que la partie centrale est réservée au propriétaire.

Puis …. le Lavoir Bonnefont. Joli petit lavoir et sa source au creux d’un vallon séparant la commune de Carignan-de-Bordeaux et Latresne.

Le nom « Bonnefont » vient de « Bonne Fontaine », indiquant que l’eau était de bonne qualité ou que le débit de la source était abondant.

Le trio attiré par le lavoir et sa source

Le Château Malherbes

Le château Malherbes a des origines qui remontent au XIVe siècle. Guilhem de Malherbes revient alors des croisades et possède déjà des terres à Latresne. Au XVIe siècle, la maison noble de Malherbes est citée dans les textes.

Actuellement c’est une propriété viticole entourée de son parc aux diverses essences d’arbre et de 13 hectares situés dans le vignoble des Premières-côtes-de-bordeaux. Le domaine a aussi une activité de tourisme avec gites et salles pour séminaires et réceptions. Ses extérieurs sont actuellement en pleine restructuration.

La Maison du gardien

Cette curieuse bâtisse est en fait l’ancienne maison du gardien du château Malherbes. Le gardien était chargé de surveiller le château et de s’occuper de certaines tâches quand le propriétaire était absent.

Sans doute édifiée au XIXe siècle, cette petite maison est remarquable de par son aspect moyenâgeux évoquant les styles troubadour ou néo-gothique.

Panorama :Jolie vue sur les coteaux de Bouliac
Des Habitations troglodytes

Depuis l’antiquité la pierre calcaire de l’Entre-deux-Mers est exploitée pour construire des habitations et des monuments. Mais c’est surtout au XIXe siècle que cette activité se développe.

A partir du XXe siècle, l’activité a fortement ralentie. Si certaines carrières ont été réutilisées comme champignonnières, la plupart ont été abandonnées. A Latresne, le sous-sol est en fait truffé de galeries. Ici à la Seleyre, comme beaucoup d’autres endroits le long des coteaux, l’homme a su recycler ces galeries pour les habiter ou les utiliser comme lieux de stockage.

Chemin faisant en bordure de Garonne ….. Les Carrelets

Les carrelets à ponton tels qu’on les connaît aujourd’hui en Gironde sont apparus au XVIIIe siècle pour répondre aux besoins fonctionnels des pêcheurs. Bien que cette méthode de pêche traditionnelle soit très ancienne, les pêcheurs ont mis en place des installations sur pilotis et un mécanisme pour le filet, afin d’améliorer les conditions de pêche.

Passage devant … La Chartreuse Valrose

Comptant parmi les plus belles demeures de Latresne, cette propriété d’agrément de style neo-palladien fût construite sous le règne de Louis XV, aux alentours de 1750.

Au bout d’une allée perpendiculaire au chemin qui borde la Garonne, le bâtiment en pierre de taille s’ouvre en U, entourant une cour devenue jardin.

Elle est inscrite à l’inventaire des monuments historiques.

La Maison du garde barrière

La création de la ligne Bordeaux-La Sauve en 1873 n’a pas pour autant été synonyme de création de garde-barrières aux passages à niveau sur le territoire de Latresne. Il faudra plusieurs accidents, dont certains mortels, pour que la compagnie d’Orléans mette enfin en place des garde-barrières en 1898, soit 25 ans après la création de la ligne !

L’ancienne voie ferrée

Cette ligne a été rachetée et transformée par le Conseil Général en voie verte, du bourg du Castera à Latresne jusqu’à Sauveterre-de-Guyenne. La portion restante entre Latresne et Bouliac est elle restée en l’état, les rails et les traverses ayant été retirés.

La Pimpine

La Pimpine est une petite rivière qui prend sa source à Créon et vient se jeter dans la Garonne sur le territoire de Latresne. Avec un bassin versant d’une superficie de 51 km2 dans l’Entre–Deux-Mers, la Pimpine parcourt 18 km au fond de sa petite vallée, traversant le territoire des communes de Créon, Sadirac, Lignan, Cénac, Carignan-de-Bordeaux et Latresne.

 

 

Animateur : VILLAR Corinne

Reconnaissance : Corinne, Annie

Distance : 13km

Photos : Corinne, Jean- Marc

Participants :

Barbirato Annie

Bessot Lo Papa Nicole

Soulie Jean Marc

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000

 

09/2019 LANGOIRAN

 

 

 13 randonneurs se sont donnés rendez-vous place de l’église du Tourne petit village de 100 habitants coincé en bordure de Garonne entre Tabanac et Langoiran.

L’église Saint Etienne du Tourne. Résultat de recherche d'images pour "église saint etienne du tourne"

C’est Corinne qui d’un pas ferme emmène le groupe.

Langoiran est une commune de 2255 habitants  en bordure de Garonne. Ses habitants, les Langoirannais. Sa surface de 10 km2 se répartit entre le centre bourg et son port, le Pied du Chateau et le Haut Langoiran.

…….le quartier du port est constitué de jolies maisons, d’un ancien relais « le Saint Martin », de maisons de pêcheurs construites au XVI siècle.

Dans le centre bourg, l’Église Saint-Léonce  fut construite au XIXème siècle.

Le Haut-Langoiran  bénéficie d’un remarquable coup d’œil sur l’ensemble de la vallée de la Garonne et sur la magnifique forteresse médiévale qui date du XIVème.

Le groupe part en  longeant le Grand Estey qui est à un niveau assez bas.Il longe les quais en cours de réaménagement….

…. suit la Garonne et passe sous le pont Eiffel.

Une très belle demeure avant la bonne grimpette.

Et maintenant c’est parti pour cette sérieuse montée à travers bois. Au sommet une petite pose pour récupérer auprès d’un calvaire.

Et là de super vues sur la Garonne.

En contre-bas le moulin seigneurial du Pied du Château. 

Une vue sur la tour de contrôle de l’aviation civile….

Arrivée devant l’église Saint-Pierre-ès-liens du Haut-Langoiran

Descente prononcée à travers vignes vers le lieu-dit Malbiche

Et de nouveau une descente affectueuse vers Langoiran.

Arrivée sur la route de Créon, enjambement du Pont de la Rose et retour vers le point de départ en longeant le Grand Estey.

Participants :

Animateur : VILLAR Corinne

Reconnaissance : Corinne

Distance : 12 km avec dénivelé

Photos : Corinne, Denis

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouilly Claire

Bouet Francine et Serge

Garcia Norbert

Peere Laurence

Richez Bernard

Rizzotti Maribel

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Carte IGN au 1/25000