Talmont s’étend sur 4 km2 où vivent une centaine de Talmonais(es).
Ancienne bastide fondée en 1284 par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine Édouard 1er.
Les rues du bourg sont bordées de maisons anciennes volontairement basses afin de limiter la prise au vent, couvertes de tuiles roses et presque toutes blanchies à la chaux.
Le point de rendez-vous est sur le parking du Port des Monards. Nous sommes 17 pour passer la journée ensemble. C’est Denis qui pilotera. Il salue le retour de l’ami Norbert et accueille nos 3 nouveaux : Sylvie, Martine et Olivier.
Le port des Monards est un port de pêche, de plaisance et de commerce, partagé entre les communes de Barzan et de Chenac Saint-Seurin d’Uset. Établi au point de confluence de deux modestes cours d’eau tributaires de l’estuaire de la Gironde, le Rambaud et la Rivière de Chauvignac, qui en se rejoignant forment le chenal des Monards ; il a une capacité de 80 places.
« Monard » est un mot saintongeais désignant un cours d’eau alimentant un moulin.
Une entreprise d’extraction et de vente de sable et de granulats y est basée depuis 1950. Il s’agit de la dernière des environs.
Jusqu’à fin des années 1970, on y pêche l’esturgeon «poisson-roi» qui donnait un caviar très estimé. La surpêche a eu raison de cette activité. De nos jours, le port des Monards est un havre discret, prisé des plaisanciers désireux de s’éloigner des centres urbains de la côte de Beauté et en quête d’espaces préservés. Ses pontons de bois, typiques des ports estuairiens des environs, sont aménagés au débouché des deux cours d’eau.
Nous partons vers la rue du Port en direction de Barzan et continuons jusqu’à l’église. Cet édifice fut construit entre 1875 et 1879, afin de remplacer une ancienne église datant du XIIe siècle, déjà remaniée au XVIIe siècle, dont le conseil municipal vota la démolition pour cause de vétusté. Lors de la démolition de l’édifice, des sarcophages furent mis au jour. Datant du Moyen Âge, ils révélèrent deux lames de poignard en fer et des fragments de vases, mêlés aux ossements.
Cet édifice de style néo-gothique, reprenant un plan en forme de croix latine, est constitué d’une nef unique de trois travées, entièrement voûtée d’ogives, éclairée par six larges baies ogivales ornées de vitraux. Six contreforts en pierre de taille épaulent la nef.
Le clocher-porche, à trois niveaux, est surmonté d’une flèche de pierre de forme octogonale dominant le bourg.
La commune de Barzan abrite le site Gallo-Romain, site archéologique majeur, faisant l’objet de fouilles structurées depuis 1994. Les photographies aériennes et les premières fouilles archéologiques ont révélé la présence d’une ville portuaire gallo-romaine de grande importance (temple gallo-romain monumental, thermes, forum, théâtre…). D’autres vestiges font l’objet de fouilles annuelles. Nous en prenons la direction.
Une petite pause boisson bien méritée en cours de route.
Le tout est posé sur une dalle qui paraît cimentée avec rebord. On peut penser que l’eau était tirée dans des seaux puis vidée dans les bacs car il n’y a aucune autre arrivée. L’évacuation devait se faire dans un fossé.
Cette fontaine fut très longtemps le seul point d’eau potable de la commune.
Le bord des bacs de lavages est échancré à l’angle ou sur le coté afin de mieux se pencher pour laver…… enfin on s’y ressource.
Maintenant c’est le manoir de La Fond, construit en 1905 avec les restes d’un ancien château, c’est un ensemble assez composite mais fort original. Le corps de bâtiment principal est rectangulaire et flanqué sur une aile d’une tour cylindrique et sur l’autre d’un pavillon rectangulaire. L’arrière de la demeure est doté d’une tourelle. L’ensemble est entouré d’un beau jardin protégé par un muret de pierre donnant à la propriété un caractère très particulier d’où se dégage un charme indéniable.
que nous contournons pour aboutir à l’entrée du village, lieu touristique que nous visiterons plus tard. Mais pensons tout d’abord au pique-nique. Certains recherchent l’ombre, les plus courageux le soleil.
L’après-midi une petite visite s’impose dans les ruelles de Talmont, lieu très touristique….
Plus loin, édifiée sur une falaise surplombant l’estuaire L’EGLISE SAINTE-RADEGONDE du XIe siècle et de style gothique.
A l’initiative des Bénédictins, ils auraient fait du sanctuaire une étape sur l’un des chemins de St-Jacques de Compostelle. Édouard 1er a fortifié une partie de l’église (un chemin de ronde est édifié au dessus de l’abside). Une violente tempête cause l’effondrement d’une partie de la falaise servant d’assise à l’édifice. Les 2 premières travées de la nef et une partie de la crypte sont emportées par les flots. L’église est classée monument historique.
Elle doit son sauvetage à ANDRÉ MALRAUX qui déclara un jour devant une affiche : « VOYEZ CES PIERRES SUBLIMES, INDIFFÉRENTES AUX RUMEURS DES ÂGES »
Nous recontournons le port pour prendre la direction des falaises puis le chemin qui longe la D145 pour se diriger vers Barzan-plage.
Un groupe heureux…
Passons près de la corniche et remontons près d’un lotissement. Passons aux bâtiments de la ferme de la Roche Batard dont les bâtiments datent de 1700.
Longeons les vignes et rejoignons le chemin de la falaise et avons une nouvelle vue sur des carrelets.
Le chemin vire à gauche en s’éloignant de la falaise et rejoint la route que nous avons quittée précédemment.
Nous rejoignons le Port des Monards et notre point de départ pour faire une petite terrasse-pression avant de repartir.
Animateur : Denis THOMAS
Commentaires : Marc
Photos : Sylvie, Fred
Distance : 13 km ++++- Dénivelé 114 m
Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)
Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)
Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)
Cotation IBP Talmont Effort 2 Technicité 1 Risque 1
LES PARTICIPANTS
BARON Brigitte et Marc
BONNEAU Martine et Olivier
BOUET Francine et Serge
BUISSERET Sylvie
CANTILLAC Marie-Claude et Jacques
DESMOND Alexandra
GARCIA Josiane et Norbert
GUILLERME Marie-Claude
NOEL Françoise et Fred
THOMAS Joëlle et Denis