17/2020 Saint Jean de Blaignac

 

Saint-Jean de Blaignac est un village d’environ 500 habitants. L’église Saint-Jean, ancienne priorale relevant de l’abbaye de La Sauve Majeure date du XIIème siècle. Elle a été fortifiée au XIVème et rehaussée d’un clocher à peigne. Son classement au titre des monuments historiques date de 2002. La Croix du cimetière date du XIX ème et est classée quant à elle depuis 2001.

Par un temps très agréable, 26 randonneurs se retrouvent sur le parking en bordure de Dordogne. Certains ont même les bras dégarnis.

Naturellement avant de démarrer nous faisons 3 groupes. Denis, Jacques, Fred aux avants, Marc et Bernard en sécurité arrière. Denis lance les troupes à 14h.10.

Nous apercevons de suite Le château de Courtebotte, ancienne propriété de la famille Touzet de Vivier. Ce château est sûrement avec l’église l’un des lieux les plus importants de la commune. Aujourd’hui réhabilité en chambres d’hôtes, on y propose une vue imprenable sur la Dordogne.

Vue sur la Dordogne

Un autre Château moins entretenu en bordure de Dordogne.

Pas très loin une maison de caractère.

Nous longeons le fleuve sur quelques centaines de mètres pour obliquer ensuite direction Guillermat en suivant un cours d’eau d’irrigation.

Plus loin une petite pose boisson pour les 3 groupes.

Le groupe 2 en tête au niveau du biberonnage.

Les chevaux nous font la fête.Au loin on peut deviner sur la colline le lieu-dit Verdelle … et oui il faudra monter cette première côte sérieuse.

Au lieu-dit Clos Verdelle comme décoration dans le jardin…. une tombe….

Par un chemin à travers vignes prenons la direction du lieu-dit Bardassoule.

Au loin un château se dressent sur la colline le Château de Pertignas ainsi que l’église  Saint-Vincent.

L’église Saint-Vincent a conservé des traces d’un bâtiment du XIème siècle. La plus grande partie de l’édifice date des VIIème et XIIème siècles avec des décors sculptés romans. Les siècles suivants ont laissé leur empreinte avec la fortification du clocher et un bas-côté gothique du XVIème siècle ainsi que des chapelles du XVIIIème siècle.

Plus à droite se dresse l’arrière imposant d’un autre château que nous retrouverons plus tard.

Arrivons à Saint-Vincent de Pertignas. Une petite pose boisson et une photo de la mairie, cela fait toujours plaisir à nos 3 élus municipaux.Arrivons sur le devant du Château dont nous avions vu l’imposant arrière.

Le Château Isabeau de Nogent est d’époque médiévale ; il est aujourd’hui entièrement restauré et transformé en hôtel de luxe. Il est dédié à la privatisation pour l’organisation des mariages, réceptions, baptêmes, séminaires : 12 chambres sont réparties à l’étage et dans les bâtiments annexes avec vue sur les vignes.

Fidèle à sa tradition viticole, le Château peut proposer de nombreuses activités autour du vin : visites des chais,  dégustations, initiation à la dégustation, conférences sur le vignoble, sur la vinification…

Ses Chais..

Le goûter est sorti du sac près du château. Nous reprenons le chemin en contournant  le long des vignes. Direction le grand Donnezac.

En cours de route quelques petits cèpes. Ah Marie-Claude…

Longeons sur quelques centaines de mètres la départementale mais par un très large chemin en bordure de vigne jusqu’au niveau du Château Bonhoste.

Propriété familiale depuis 5 générations, qui perpétue les traditions du vignoble.

Avec 66 hectares de vignes partagés entre deux Châteaux et 5 appellations (Bordeaux, Bordeaux Supérieur, Crémant de Bordeaux, Bergerac, Côtes de Bergerac), la famille Fournier propose une large gamme de vins !

Le Château de Bonhoste, certifié Haute Valeur Environnementale depuis 2013, conduit sa vigne en mode de culture traditionnelle et en lutte raisonnée. En effet, ils sélectionnent et maîtrisent les rendements, optimisant la maturité afin de préserver l’authenticité durant l’élevage et développer une meilleure expression des qualités du terroir.

Traversons la départementale direction les lieux-dits Baron (encore lui ) et Pinard (il en faut).

Une belle maison ancienne rénovée.

Encore notre Baron…. Il est partout.

Passons au lieu-dit Lieutenant Pinard.

Toujours de belles maisons en pierre blonde.

Un peu plus moderne celle-là mais toujours de très belles pierres.

Moutic et son ChâteauST JEAN DE BLAIGNAC 021

Au XVIIIe siècle, le hameau de Moutic se compose probablement d’un seul domaine comprenant le château, la maison du régisseur, les fours à pain, mais également les écuries, le pigeonnier et les dépendances. Dans celles-ci sont logés plus tard les colons, c’est-à-dire les ouvriers attachés à la propriété viticole. Par la suite le château est occupé par un notaire royal. Au milieu du XIXe siècle, il est probablement détruit puis rebâti au goût du jour et mis en valeur à l’extérieur par un jardin à terrasses qui s’ouvre sur la vallée. Le lierre décore aujourd’hui la façade du rez-de-chaussée conférant à l’ensemble un charme certain.

Il ne nous reste plus qu’à finir la randonnée par une descente bien prononcée sur le bitume pour rejoindre le parking. Il fait toujours aussi beau ; nous nous séparons.

Animateur : Denis THOMAS

Reconnaissance : Denis, Fred

Photos : Fred

Distance : 11,800 km – Dénivelé  104 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise et Michel

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Champarnaud Valérie

Clee Marie-France

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Garcia Josiane et Norbert

Guillerme Marie-Claude

Lagorce Pierre

Lafaye Sylvie

Lataste Martine

Martin Marie-José

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

 

Carte IGN 1/25000

Carte IGN St Jean de Blaignac 12km

IBP = 35 HKG St Jean de Blaignac 11 km

 

16/2020 SAINT-MACAIRE

La commune de Saint-Macaire se situe sur la rive droite de la Garonne au niveau où l’effet des marées s’estompe, à environ 47 km au sud-est de Bordeaux. 

Le territoire communal ne couvre que 179 hectares constitués principalement de vignobles, de champs et de bois. Un peu plus de 2000 Macariens.

La ville est érigée sur un promontoire rocheux qui domine la plaine alluviale. Elle  est constituée de 2 entités : la ville ancienne côté Garonne et la ville neuve qui est plus au Nord. Elle forme une agglomération de communes avec Saint-Maixant et Verdelais.

La ville ancienne est de forme semi-hémisphérique, concentrée autour de l’église Saint-Sauveur, de l’ancien prieuré et de l’emplacement de l’ancien château-fort (aujourd’hui détruit). Entourée de remparts, la ville est encadrée par deux faubourgs apparus au Moyen Age et eux-mêmes protégés par des murailles : le faubourg du Thuron, à l’est et Rendesse, à l’ouest.

Saint-Macaire était une ville riche grâce au commerce. Après la mise à sac des établissements religieux par les huguenots et le démantèlement du château au sortir de la Fronde, c’est au tour de la Garonne de jouer des tours aux Macariens car elle s’éloigne des remparts. Le port est donc déplacé en 1658. Du coup, les marchands quittent la ville pour Bordeaux.

Nous avons rendez-vous sur le parking extérieur aux pieds des remparts de la ville fortifiée. 

Le matin une visite guidée du village de Saint-Macaire est organisée : 23 personnes y participent avec masque. Serge tout d’abord salue et présente quelques nouvelles arrivées.

les Remparts du XIIIe siècle, à l’origine baignés par la Garonne jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Lors des inondations, le fleuve vient régulièrement les saluer. La prospérité commerçante est à l’origine de la construction de la première enceinte fortifiée de Saint-Macaire.

Les grottes, anciennes carrières de pierre : l’extraction des pierres a permis de construire les maisons et bâtiments de la cité mais également le Pont de Pierre et le Théâtre de Bordeaux. En 1830, 1200 ouvriers y travaillaient.

De notre point de départ nous pouvons admirer la Maison de Tardes

Cette maison forte médiévale date du XIIIe siècle et comporte 5 niveaux. Les embellissements de la renaissance la transforment en hôtel particulier. Les 2 temps de construction témoignent des époques de prospérité de la cité avant et après la guerre de 100 ans.

Nous longeons sur quelques centaines de mètres la Garonne et prenons le chemin Tivoli qui nous mènera à l’entrée de la ville du côté Thuron.

Tout d’abord s’offre à nous un grand lavoir édifié au XIXe siècle, alimenté par 2 sources et se situant près d’une fontaine voutée.

Passons la porte Thuron 

La porte Thuron précédée d’une barbacane est un ensemble défensif de la fin du XIVe siècle. Il contrôlait la liaison entre le premier port et la place Mercadiou.

Direction la place Mercadiou ou « place du marché ».

Sous forme de bastide médiévale, elle est bordée d’arcades en pierres blondes et de très belles maisons, symbole de la puissance des marchands.

Le relais de poste Henri IV place Mercadiou

Avec sa fausse façade en rez- de- chausséeSaint-Macaire 33 Relais Henri IV 01.jpg

Cet édifice entièrement construit en pierre de taille possède une cour intérieure, lieu privilégié d’échanges commerciaux. En fond de cour les écuries rappellent que le lieu habitait un ancien relais de poste.

Arrivée sur l’arrière de l’église Saint-Sauveur près du prieuré et de son aile de 9 arcades.L’église priorale Saint-Sauveur construite en plusieurs campagnes dès le XIIe siècle possède un porche dont le tympan présente des scènes sculptées.

Par la rue du Canton…..

découvrons la Porte de Benauge qui constitue l’accès principal de la ville. Couronnée de puissants mâchicoulis elle est accolée au premier Hôtel de Ville construit à cette époque.

Passons à  l’extérieur de la ville pour apercevoir « Le Théâtre de la Nature »

Dans un tout autre style de construction ce kiosque est le reflet des activités musicales de la ville de Saint Macaire. Conçu pour des représentations d’opéras lors des fêtes annuelles de la Saint-Jean. A noter qu’en 1913 la ville était la 2ème ville de France pour le nombre de musiciens par rapport au nombre d’habitants.

La porte Rendesse

La porte Rendesse fait partie de la 2ème enceinte de la ville ; elle défendait le faubourg résidentiel à l’ouest qui devint par la suite le quartier du second port fluvial.

Un peu plus loin…

Retournons vers l’église Saint-Sauveur pour redescendre ensuite au parking.Après cette visite le repas est tiré du sac près du parking en bas des remparts.

 

Une dizaine de randonneurs nous rejoignent pour l’après-midi. Nous formerons 3 groupes avec distanciation des randonneurs. Denis, Fred et Serge guideront les groupes et Jacques, Marc et Corinne en assureront la sécurité arrière.

A 14 h prenons le Chemin des palus en direction de la Garonne que nous longeons sur quelques kilomètres. Passons au Lieu-dit Carreyre et ses cultures de plans de vignes bien arrosés.

On passe dans plusieurs hêtraies…

et arrivons près du Port des Arrocs pour la pose boisson.

Un chemin bitumeux nous amène ensuite à Saint-Pierre d’Aurillac que nous allons traverser. L’église de Saint-Pierre d’Aurillac a été reconstruite au XIXe siècle. Seule l’abside reste romane avec une corniche supportée de corbeaux ouvragés. 

Passons la ligne de chemin de fer et prenons des chemins ruraux direction le Pian sur Garonne, village d’environ un millier d’habitants. Quelques montées à travers vignes nous amènent vers le point haut et l’église Notre-Dame.

Cette église de style néo-roman possède un imposant clocher. Quelques centaines de mètres le long de la route principale et direction ensuite vers le Pas d’Ouens.

Arrivons à la Table d’orientation où un très beau panorama s’offre à nous.

Continuons vers le lieu-dit Bel Air qui est un endroit que nous connaissons bien pour y être déjà passés lors d’une randonnée sur Verdelais.

Au loin d’ailleurs nous apercevons le domaine de Verdelais et ses 2 moulins.

Un dernier petit raidillon pour arriver à La Croix et son superbe point de vue, ceci à quelques encablures de Malagar.Il ne nous reste plus maintenant que de la descente pour retourner vers Saint-Macaire et notre point de parking.

Animateur organisateur : Serge BOUET

Animateurs de groupe : Denis, Fred , Serge

Reconnaissance : Serge, Marc, Denis, Fred

Photos : Olivier, Fred

Distance : 11,960 km – Dénivelé  126 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

 Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Bonneau Olivier

Bouet Francine et Serge

Breil Myriam et Bruno

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cartulat Jean-Michel

Cayre Maria et Michel

Clee Marie-France

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Flandé Hélène et Jacques

Guillerme Marie-Claude

Lafaye Sylvie

Lagorce Pierre

Lataste Martine

Maison Nicole et Patrick

Martin Marie-José

Noël Françoise et Fred

Noureau Francette

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

Carte IGN 1/25000