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26/2022 SAINT EMILION

 

Saint-Emilion est une cité médiévale d’environ 2000 habitants, dans une région de collines viticoles. Le village est situé sur les coteaux entre l’Isle et la Dordogne. La commune possède 15 monuments protégés et 3 sites classés. L’ensemble est inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

L’église monolithe dont la flèche culmine à 68 m est classée monument historique depuis 1883.

La tour du Roy est un donjon-citadelle édifié en 1237 sur ordre du roi et duc d’angleterre Henri III.

L’étendue actuelle de l’aire des appellations viticoles Saint-Emilion est de 7846 ha répartis sur 8 communes regroupant 800 propriétés viticoles.

C’est Elie qui va manager aujourd’hui un groupe de 26 randonneurs rajeuni par la présence de nos 2 jeunes « Léonie et Marius ».  Quelques commentaires tout d’abord sur Saint-Emilion et le Saint-Emilionnais.

Joël va parfaire ses techniques d’orientation sous la houlette d’Elie. C’est parti tout d’abord en passant devant le Palais Cardinal.Ne sont encore visibles à ce jour que les ruines de la façade de cette habitation médiévale qui faisait partie à l’époque du mur d’enceinte de la cité au XIIème siècle. Cet édifice affichait une certaine richesse de la ville aux yeux des marchands et des pèlerins.Puis devant le Château Villemaurine
Une vue sur ses chais modernes.

Château Villemaurine  : Au VIIème siècle le nom Villemaurine fait son apparition. A l’époque, les Maures installent un camp retranché en un lieu que l’on baptise d’abord « Ville Maure », puis avec le temps, Villemaurine. Au VIIIème siècle  le moine Emilion s’installe dans la région. Début du XVIIème siècle  Villemaurine appartient à Antoine Limouzin, notable local et premier greffier du port de Libourne.

Joyau de 12 hectares implantés au cœur du plateau calcaire, parmi les Premiers Crus Classés de Saint-Emilion les plus prestigieux, Château Villemaurine réunit les qualités incomparables d’un lieu chargé d’histoire et d’un terroir aux magnifiques promesses.

De l’arrière les chais et le Château.Pendant toute cette randonnée ce sera toujours des chemins bien agréables au milieu des vignes mais parfois quelque peu boueux.Le Château « La Serre » 1er Cru Classé, en cours de ravalementPuis nous traversons les vignes du Château Le Prieuré

Château Le Prieuré est une propriété de 6,24 ha située à proximité immédiate de la cité médiévale. Les vignes s’épanouissent sur le plateau calcaire de Saint-Emilion. C’est un site unique et exceptionnel jouissant d’une vue panoramique sur la vallée de la Dordogne.

Arrivons au Château Pavie-Macquin 1er Grand Cru Classé
Château Pavie Macquin 2021 - Achat Vin Primeur 2021Château Pavie Macquin, une âme de précurseur et d'artisan à ...
Le château Pavie Macquin conté par Elie :Le vignoble de Pavie Macquin est depuis 1887 d’environ 26 hectares ; il s’étage entre   75 mètres et 100m de hauteur, les vignes ont une moyenne d’âge de 40 ans. La production annuelle moyenne est de 65000 bouteilles.

Belle vue sur Saint-Emilion.

C’est la première pause.

 Saint-Laurent des Combes est une commune de 262 habitants, faisant partie la Juridiction de Saint-Emilion. Elle se situe dans le Canton des Coteaux de Dordogne, sa superficie est de 386 hectares. Ses habitants sont appelés les Saints-Laurentais.

L’appellation « des Combes » provient de la forêt de « Cumbis » (racine grecque « kumbe » signifiant cavité) dans laquelle le moine Emilion y aurait installé son ermitage à l’époque des Sarrasins au VIIIe siècle.

Plusieurs de ses propriétés viticoles font parties du cercle des Grands Crus Classés et Premiers Grands Crus Classés de Saint-Emilion.

Passons au Lieu-dit Lesparaud

Du côté des anciennes carrières d’extraction de pierres.Le Château de Candale

Classé Saint-Emilion Grand-Cru, il aurait pour origine une descendante du roi anglais Edouard III qui épousa le Conte Jean de Foix qui devint ainsi le Conte de Candale.

Pratiques les poteaux de vignes pour décrotter les chaussures !!!
Passons près du Château La Grangère

Exploitation de 2,6 hectares, Grand cru de Saint-Emilion.

Une autre pose…Le Château de Barde Le Haut

C’est un domaine de 17 hectares sur la commune de Saint-Christophe des Bardes Grand Cru classé depuis 2012. Les chais novateurs de couleur rouille répondent aux normes de Haute Qualité Environnementale (Puits canadiens, toiture végétalisée, éolienne alimentant l’éclairage intérieur, isolation optimale par l’extérieur, pompes à chaleur, récupération des eaux de pluie, traitement des eaux viticoles et évacuation vers une station d’épuration)

Le Château de la BardePetite exploitation de 4 hectares mais aussi Gîte Logis de France.

Et tout le monde de lever la tête. Côté arrivée au Nord.Puis côté direction le Sud.

Le très beau Château de Trotte Vieille

Classé 1er Grand Cru AOC Saint-Émilion depuis 1955, Château de TrotteVieille est reconnu comme l’un des plus grands vins de Saint-Émilion. Il occupe un superbe coteau à l’est du village de Saint-Émilion ; le vignoble s’étend sur un terroir de 12 hectares.  Il est l’un des rares à posséder encore de très vieilles vignes de cabernet franc datant d’avant le phylloxéra.

Nous sommes en fin de randonnée en prenant en sens inverse le passage derrière Villemaurine. Ce soir il faudra nettoyer les chaussures.

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IBP 30

La randonnée  :  9,1 km  Dénivellé 102m

Animateur : Afergan Elie

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1  assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 2 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Afergan Elie

Assemat Olivier

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine, Léonie, Marius et  Serge

Bouvier Francine

Breil Myriam et Bruno

Cerdan Coraline

Champarnaud Valérie

Desmond Alexandra

Ducrocq Nathalie

Estebe Joël

Laffargue Patricia

Laffargue Evelyne et Michel

Maison Nicole et Patrick

Noël Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

 

25/2022 SAINT AIGNAN

Saint-Aignan est un tout petit village de 2,75 km2 et de 200 habitants avec une activité tournée vers la vigne.

29 randonneurs sont au rendez-vous au parking de la salle des fêtes à côté de l’église. Il fait beau. Cela va être bien agréable.L’église de Saint-Aignan

L’église Saint-Aignan date du 12e siècle. Au 13e siècle, une abside, en hémicycle est ajoutée à la nef. Le sanctuaire voûté est, quant à lui, séparé de la nef par une grande arcade .

Le clocher est fortifié en 1687 pendant les Guerres de religion. Plus tard, les cloches sont placées dans les ouvertures dessinées par les créneaux de la tour.

C’est Fred qui est aux commandes aujourd’hui.

Quelques mots sur St-Aignan, son église et sur le fronsadais et c’est parti.

De suite le Château Tasta.D’une superficie de 13 ha 50,  avec un âge moyen du vignoble de 45 ans et une production moyenne de 89 700 bouteilles.

Nous continuons  jusqu’au Château Mazéris.

Située sur la commune de St-Michel de Fronsac, dans l’appellation Canon Fronsac, la propriété d’un seul tenant a une superficie totale de 23 hectares. Cette propriété familiale a vu se succéder des générations de viticulteurs depuis 1769.

En cours de route Joël est en formation, carte et boussole en main.

Nous passons près du domaine du Château Pey-Labrie : aux 9 hectares a été ajouté en 1988 le domaine Château Caillou de 4 hectares. Tous deux, d’appellation Canon Fronsac, sont plantés de cépages nobles. Les 2 domaines ont obtenu la certification « Haute Valeur Environnementale »

Cocasse le vigneron …

Au loin un des moulins de St-Aignan.

Le Château le Mausse.  Une superficie de 10 ha avec un vignoble de 25 ans et une production annuelle d’environ 60000 bouteilles. Situé sur l’un des points les plus élevés des riches coteaux de Canon-Fronsac, dans la commune de Saint-Michel-de-Fronsac. Ce vignoble produit en moyenne, quarante tonneaux d’un des vins les plus fins. Ce Château a obtenu la médaille d’Argent au Concours Agricole pour les millésimes 1979, 1982, 1983, 1985, 1996, 1998 et 2000.

Le Château Gaby

Niché à flanc de coteau, Château Gaby se révèle comme un bijou dans un écrin.
Perchée sur le haut du coteau, l’élégante bâtisse du 18ème siècle, autrefois relais de poste de Fronsac, jouit d’une position dominante et d’une vue exceptionnelle.

Passons devant le Château Barrabaque.

Le Château Barrabaque produit des grands vins de Bordeaux à dominante Merlot. Achille NOËL, négociant en vins dans la région de Lille, achète en 1936 cette propriété ancienne datant du 18ème siècle. Ayant reçu pas moins de 7 coups de cœur au Guide Hachette, ce cru familial participe à la renommée de l’appellation. Le vignoble est de 10 hectares. Barrabaque est situé sur les deux appellations d’origine controlée (AOC) Fronsac et Canon Fronsac.

Le Château Caillou

Petite propriété de 1,5 hectare de vignes 100% Merlot et de 40 ans d’âge. Appellation Canon-Fronsac.

Continuons en bordure de vignes vers le sommet de la côte et profitons d’un magnifique point de vue sur la vallée de la Dordogne en descendant vers le Château Bodet.  

En bordure de Dordogne : Le Château Dauphine

Le château est construit entre les années 1744 et 1750. Peu de temps après la construction du château, Marie-Josèphe DE SAXE, la Dauphine de France, mère des derniers rois de France dont Louis XVI, y séjourne quelques jours. Cet événement contribuera au développement de la notoriété de la propriété qui fut nommée ainsi en souvenir du séjour de cette princesse.

Un banc est même disponible  pour nos 2 penseurs.

Une petite montée dans les vignes vers un très beau chêne.Le Château Laguë

Au loin un autre château sur un tertre : Le Château Laguë, domaine au nom inspiré par l’empereur Charlemagne, qui serait passé par Fronsac où il aurait fait construire une forteresse. Maison de vacances actuellement.

Le Château Sauvage

Puis allons vers Bren, passons le ruisseau La Venelle Ce sera l’endroit de la pause casse-croûte.Sur la colline : Le Château du Fort-Pontus

Dernière demeure du peintre animalier français René Princeteau, qui fut le maître du non moins célèbre Henri de Toulouse-Lautrec, le Château du Fort-Pontus dresse son imposante silhouette sur les collines du vignoble de Fronsac.

Arrivons à Gagnard et prenons la direction de Vigne puis Gandineau et Coustolle. Au Lieu-dit «Gandineau» : Le château Gagnard

Puis le très beau Château La CoustollePar sa dimension et sa très ancienne réputation, Coustolle se place dans le peloton de tête des crus d’Appellation Canon Fronsac. A mi-chemin entre Fronsac et Saillans, la propriété occupe une combe aux terrains de molasse et grès profonds entourés de coteaux à dominante calcaire.

Le petit manoir du 19e siècle est couvert d’ardoises, signe de prospérité bourgeoise au siècle dernier. De nombreux aménagements successifs ont été pratiqués pour une meilleure exploitation vinicole et un plus grand confort du vin dont la production représente, bon an mal an, une centaine de tonneaux.

Descendons vers l’étang.

Puis un petit peu de bitume en montant direction du château La Valade

La superficie de CANON FRONSAC est d’1,70 Ha et se situe exclusivement sur la Commune de Saint-Michel de Fronsac. Le Merlot est l’unique cépage de cette appellation dans la propriété du Château Canon La Valade.

Vers le hameau Vincent. Un magnifique pyracantha.

Direction le Château d’Eau de Saint-Aignan
Un petit quizz sorti du chapeau : Bravo Brigitte nous avons rencontré 12 châteaux en bordure de notre randonnée.Et tout le monde essaie d’évaluer la hauteur et le volume du Château d’Eau.La hauteur du Château d’Eau est bien de 42 m et son volume d’environ 500 m3.  Bravo Michel proche avec 750 m3.

En fin de parcours d’autres moulins dans les vignes.

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IBP = 31 HKG DpDba5OhNus.gpx

La randonnée  :  10 km avec 107m de dénivelé

Animateur : NOEL Fred

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Afergan Elie

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bonneau Olivier

Bouet Serge

Cerdan Coraline

Dupin Monique

Duthil Jean-Luc

Estebe Joël

Laffargue Patricia

Laffargue Evelyne et Michel

Lataste Martine

Maison Nicole et Patrick

Métreau Céline et Eric

Noël Fred

Peere Laurence

Pons Monique

Richez Bernard

Rischard Sylvie et Philippe

Sopéna Emmanuelle

Thomas Joëlle et Denis

Hélène et Michel (en essai)

 

24/2022 LA BREDE

La Brède, commune d’environ 24 km2 pour une population de 4200 habitants, est traversée par la rivière du Saucats.

La Brède est connue en priorité par son Château, demeure de Montesquieu ; ce château est classé au titre des monuments historique en 2008.

Historique Montesquieu

Le 18 janvier 1689 naissait à la Brède Charles-Louis de Secondat, futur Baron de La Brède et de Montesquieu. Comme la plupart des enfants issus de famille noble, pendant ses premières années d’existence, Montesquieu est mis en nourrice chez la meunière du village : le moulin jouxte la propriété de La Blancherie.

On peut alors imaginer la meunière venant promener le jeune Charles-Louis dans l’allée, qui à cette époque comme de nos jours longeait le ruisseau de La Blancherie.

Montesquieu va utiliser sa notoriété de Baron et ses relations influentes pendant ses différents voyages à travers l’Europe. Il en profitera notamment pour faire connaître ses vins, ce qui va apporter une reconnaissance européenne des vins de Graves de la région bordelaise. Et cela, majoritairement en Allemagne, en Hollande et en Angleterre.

Tout au long de sa vie, Montesquieu reste fidèle à ses racines de propriétaire terrien et prend soin de l’exploitation de ses domaines, et tout particulièrement de ses domaines viticoles.

Comme tout propriétaire terrien, il avait la fierté de son exploitation et de sa réussite  « Ce qui fait que j’aime être à La Brède c’est qu’ici il me semble que mon argent est sous mes pieds ». A Paris, il me semble que je l’ai sur mes épaules. A Paris je dis «Il ne faut dépenser que cela», à ma campagne je dis «Il faut que je dépense tout cela».

Une fois retourné à La Brède, Montesquieu fit valoir ses valeurs, notamment concernant ses terres et les vignes, étant un réel visionnaire tant dans son approche que dans la commercialisation de ses vins, en France et en Europe.

Le rendez vous est sur le parking du Pré de l’Espérance.

29 randonneurs sont présents. C’est Denis qui va guider et faire quelques commentaires sur La Brède et Montesquieu.

C’est parti, nous remontons l’allée de la gare pour rejoindre le départ de la piste cyclable que nous empruntons.

Un groupe heureux sur la piste cyclable.

Nous traversons l’Avenue de la Blancherie et continuons sur la piste cyclable. Un beau point de vue sur les vignobles de La Blancherie et sur le centre bourg et son  clocher.

Le Château La Blancherie se situe sur la commune de La Brède, patrie du philosophe Montesquieu. L’existence et la renommée du domaine se retrouve dès le 18e siècle particulièrement du fait que Montesquieu et sa nourrisse côtoyaient la propriété. C’est la famille Fray-Bonnac qui a repris le flambeau du Château La Blancherie.

Trouvons en bord de route un magnifique micocoulier plus que centenaire.

Un regroupement au chemin de Cassille.

Continuons jusqu’au carrefour des cinq routes. Traversons et continuons en face vers le Château Méric. Passons devant l’entrée du Château Méric et continuons sur cette route.

Le vignoble du château Méric jouit d’un placement exceptionnel. Le domaine s’étend sur 40 ha, 36 ha de vignes dont 30 ha en rouge et 6 ha en blanc. Sept générations se sont succédées sur les domaines du Château Méric. Les cultures sont traitées uniquement avec des produits minéraux et des extraits de plantes.

Quittons la piste et longeons les vignes du Château MagneauC’est une ancienne propriété exploitée par la famille ARDURATS, descendante directe d’une lignée de viticulteurs antérieure au règne d’Henri IV.

Le domaine se compose de plus de 40 hectares de vignes réparties sur les communes de La Brède et Saint-Morillon. Vingt cinq hectares sont plantés en blanc et seize en rouge.

Le Château Magneau dispose d’un vaste chai de plus de 1000 m2, entièrement climatisé, équipé d’une importante cuverie en inox et de deux pressoirs ainsi que d’un dispositif de régulation thermique maîtrisant parfaitement les températures de fermentations.

Passons maintenant devant l’entrée du Château de Rambaud.

Puis devant le collège.

A travers vignes arrivons au Château Lassalle : une histoire de famille depuis 8 générations.

Cette propriété appartient à la famille Labbé-Lalanne .
Le vignoble situé entre la Brède et Saint-Selve s’étend sur deux ilots. La superficie de la propriété est de 16,5 hectares.
La propriété date de 1946. L’âge moyen du vignoble est de 20 ans pour les rouges et 30 ans pour les blancs.

Franchissons le ruisseau  La Rouille de Deynaud.

Il faut bien faire une petite pose… et de remettre en place ses lacets chaussures.

Passons dans les bois, et nous nous dirigeons vers les maisons de Magneau.

Toujours dans les vignes et les prairies pour rejoindre la Rouille du Reys en passant sous une ligne électrique. Remontons sur le coteau opposé puis longeons les bois. Un superbe point de vue en nous retournant. Continuons sur un chemin forestier et passons non loin d’une palombière.

Retrouvons la banlieue de La Brède et passons devant la propriété viticole Picot.Vers la fin des années 60, en prévision de sa retraite, René Barat décide de remettre en état le petit vignoble de sa propriété familiale. Amoureux de la vigne et des vins qu’elle produit, profondément attaché au respect des traditions viticoles, il maintient quelques cépages peu utilisés de nos jours (5%) tels que Verdots (petit et gros), Cabernet franc, Côt ou Malbec, car peu productifs, gélifs, de maturité tardive ou encore sujets à maladies. Comme il le dit en riant « il fait de la résistance » et ne sacrifie pas aux modes. Superficie : Vignoble rouge : 1 hectare, 6200 pieds, 23 ans.

Château Hauts Reys
C’est devant le Château du Haut-Rey que Michel brandit son trophée … un cep.
Le Château du Haut Reys : Superficie: Vignoble rouge : 13.50 hectares ; Vignoble blanc : 6 hectares
Age moyen du vignoble: 20 ans ; vignoble blanc : 22 ans.

Après un passage délicat sur route : Le Château La Perrucade

Arrivons au cimetière, tournons dans un chemin enherbé, arrivons au Chemin d’Eyquem. Sautons le fossé pour prendre le petit chemin.

Nous sommes de retour  au-dessus du Pré de l’Espérance ; après l’allée de la gare, descendons pour rejoindre notre parking de départ.

Trace LA BREDE 10,50 Km D+50

IBP = 30 HKG r2L-ClgoGhg (2).gpx

La randonnée  : 10,5 km

Animateur : Thomas Denis

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Afergan Elie

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Berkesse Bernard

Blanco Françoise et Michel

Bouet Francine et Serge

Breil Myriam et Bruno

Cayre Maria et Michel

Cerdan Coraline

Champarnaud Valérie

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Estebe Joël

Laffargue Patricia

Laffargue Evelyne et Michel

Lagorce Pierre

Maison Patrick

Martin Marie-Jo

Noël  Fred

Pons Monique

Richez Bernard

Sopéna Emmanuelle

Thomas Joëlle et Denis

 

23/2022 BARON

Baron, petit village de 10,3 km2 appartenant à l’arrondissement de Libourne et au canton de Branne, se situe à 7 km de Créon. Les 1100 habitants s’appellent les Baronnais et les Baronnaises.

Le rendez-vous se situant sur le parking de l’église, quelques mots tout d’abord sur cette dernière. L’église romane  Saint-Christophe de Baron est de confession catholique ; elle date du 11ème siècle, fut transformée au 12ème et restaurée de nombreuses fois aux 16ème et 20ème. Résultat de recherche d'images pour "église saint christophe de baron 33"

Sa crypte mesure 8,3m sur 7m et a une hauteur de 2,6m. C’était un lieu de pèlerinage consacré à une statue en bois aux yeux rouges nommée Notre-Dame de la Peur,  elle était censée guérir les enfants de la peur. Le pèlerinage avait lieu tout les 25 juillet à la St-Christophe.

33 randonneurs se retrouvent au pied de l’église.

C’est Bernard qui se charge de nous guider aujourd’hui. Il est décidé de faire 2 groupes afin de fluidifier la randonnée. Denis le secondera.

Direction tout d’abord vers le lieu-dit Grangeneuve  puis vers le hameau de Noaillan.Regroupement au Château Ramonet.

Ce Château anciennement appelé Ramonet appartient à la famille Montesquieu depuis 1653. Construit au 16e siècle pour le chanoine Dubernet dont un des fils Montesquieu épousa la fille. Le petit-fils Charles Segondat Baron de Montesquieu, célèbre philosophe et écrivain aimait venir dans sa propriété de Baron.

Un peu de bitume sur quelques kilomètres.Passage au lieu-dit La Mariotte puis à celui de Couillabeau.
Michel se détache.Un point de regroupement.Marie-Claude toujours aussi tonique.Ainsi que les autres dames.Idem pour les maillots jaunes.Arrivons à notre coin goûter. Le Horse BarNous avons de quoi poser nos fesses pour croquer la pomme.Dans la prairie… Capucine Fred et Denis (erreur entre le E et le A sur la pancarte)Et voici les Denis.

Michel et Jacques signent avec ardeur leur retour.Un couple en noir mais souriant les suit.

Nous retrouvons le lieu-dit Grangeneuve et faisons le chemin inverse vers la fin du parcours en direction de l’église.

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IBP = 33 HKG 9O81rGHNLbYfACzh8d3-Xw V2.gpx V2

La randonnée  :  11,3 km

Animateur : Richez Bernard

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise et Michel

Bouet Francine et Serge

Bouvier Francine

Breil Myriam et Bruno

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Champarnaud Valérie

Couprie Marie-Claude

Estebe Joël

Garcia Norbert

Laffargue Evelyne et Michel

Lagorce Pierre

Maison Nicole et Patrick

Martin Marie-Jo

Noël  Fred

Peere Laurence

Pons Monique

Rischard Sylvie et Philippe

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

Vacellier Géraldine

 

22/2022 PUISSEGUIN

 

PUISSEGUIN. Ses habitants sont appelés les Puisseguinais et les Puisseguinaises.
La commune s’étend sur 17,3 km² et compte 878 habitants.

Cette commune tire son nom de puy, qui signifie « mont » et de Seguin, lieutenant de Charlemagne.

Au XIVe siècle, Puisseguin est une petite châtellenie dépendant de celle de Puynormand, et qui s’étend jusqu’à Parsac. La famille Seguin, famille réellement puissante dans la région durant le Moyen-Age s’installe sur le site au début du VIIIe siècle et entreprend de construire un château. En mai 1341, la seigneurie de Puynormand, dont dépend Puysseguin, est attribuée à la famille d’Albret, qui la conserve jusqu’au XVIIe siècle. À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Puisseguin forme la commune de Puisseguin et la paroisse Saint-Martin de Monbadon forme la commune de Monbadon. Le 1er janvier 1989, la commune de Monbadon a été rattachée à celle de Puisseguin.

Le vignoble, cultivé depuis le Moyen-Age, prend son essor au XVIIIe siècle, avec l’introduction de nouveaux cépages et sous l’influence de Pierre Combret de La Nauze qui pressent le potentiel de ce terroir exposé au sud. Il a depuis reçu l’appellation d’origine contrôlée Puisseguin-Saint-Émilion.

La commune de Puisseguin est traversée par la Barbanne, le Palais, la Vanelle, le Rouille et le Bernon.

L’appellation « Puisseguin-Saint-Emilion » couvre 750 ha et est déclinée par les nombreux châteaux et caves coopératives installés sur la commune.

Une autre appellation est présente sur 238 ha dans le secteur de Monbadon ; il s’agit des « Castillon – Côtes de Bordeaux », anciennement appelées « Côtes de Castillon ».

La cave viticole de Puisseguin

Avec Elie le maître du jour nous sommes 23 randonneurs à nous retrouver sur le parking de la cave viticole de Puisseguin. Elie présente Puisseguin et ses alentours.

Et le groupe admire de suite les new belles chaussures roses de Nathalie.

Le Château Durand

Viticulteurs depuis 7 générations. Les Terres Rouges du Château DURAND-LAPLAGNE sont situées sur la commune de Puisseguin au nord-est de Saint-Emilion. Le vignoble a une superficie de 14 ha 50 répartie sur des sols argilo-calcaires, ou encore appelés localement « argiles rouges » et qui donneront plus tard le nom de cette cuvée « Les Terres Rouges ».

Les terres rouges.

D’un pas alerte le groupe longe vignes et bois et passe devant l’ancien moulin à vent de Roques.Fabien en short fait un galop d’essais.Une ancienne carrière.

Une belle demeure.

Château Guibeau : Domaine de 45 hectares dont 38 en Puisseguin Saint-Emilion et 7 en Castillon. Pratique l’agriculture biologique. Merlot, Cabernet Frans, Cabernet sauvignon et Malbec.La petite pause rafraichissements.Originale cette pancarte … Tout le monde essaie de siffler.Nous attaquons une partie dans les bois avec quelques difficultés pour retrouver notre trace mais après quelques vicissitudes nous la retrouvons.En sortie de bois le ruisseau « la Dognonne »Le lieu-dit des « Faures »

Le Château des Faures : Un terroir noble, un vignoble de 37 hectares,  des passions que se partagent la famille MAS depuis trois générations dans un cadre idyllique.

La maison girondine au cœur de la propriété a été rénovée en 2009. Création de la maison des Aurélines en aménageant trois chambres d’hôtes dont une équipée pour personne à mobilité réduite.

Et son lavoir !

En cours de route, une autre palombière.
Le Château de MonbadonAprès quelques km une autre vue du château

Château de Monbadon : c’est un des derniers témoignages d’architecture militaire médiévale subsistant en Gironde. C’est en effet au début de la Guerre de Cent Ans, le 24 avril 1330, qu’Edouard III, roi d’Angleterre, donna « licence » à Indie de Monbadon de fortifier ce poste avancé de Guyenne afin de surveiller les vallées de l’Isle et de la Dordogne.

Depuis 1602, sous le règne de Henri IV, roi de France et de Navarre, la même famille est toujours propriétaire de l’ensemble du domaine.

De nombreux seigneurs, barons de Monbadon, se succèderont par filiation ou mariage dont le Comte de Lafaurie, maire de Bordeaux, pair de France et président du Conseil Général sous l’Empire et la Restauration.

Le château de Langlais

Avec un environnement un peu douteux.Mais de jolis petits ânes.Une autre pause.

Le moulin de Bassat (en cours de restauration) et le ruisseau La Barbanne

La Barbanne prend sa source vers 79 mètres d’altitude sur la commune de Puisseguin. Elle traverse le vignoble de Saint-Emilion servant de limite naturelle aux communes environnantes. Elle rejoint l’Isle sur la commune de Libourne. Sa longueur est de 23,5 km.  La Barbanne possède seize courts affluents répertoriés dont le ruisseau de Tuillac, le ruisseau d’Aiguille, le ruisseau de Causin, le ruisseau de la Barbannotte et le ruisseau de Largue.

 

Vers 17h15 retrouvons le Château Durand notre point de départ.

randonnée PUISSEGUIN APRES MIDI

 

Animateur organisateur : Afergan Elie

Distance AM: 12,5 Km  – Dénivelé + 101m

Indice d’effort : niveau 1-  facile (distance + dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

Les Participants :

Afergan Elie

Assémat Olivier

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Berkesse Bernard

Bouet Francine et Serge

Bonneau Olivier

Breil Myriam et Bruno

Ducrocq Nathalie

Estebe Joël

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Noël Françoise et Fred

Sopéna Emmanuelle

Rischard Sylvie et Philippe

Thomas Joëlle et Denis

et Fabien (en essai)

 

21/2022 QUINSAC

La commune de Quinsac s’étend sur 8,1 km² et compte environ 2250 habitants (les Quinsacais et Quinsacaises). Entourée par les communes de Saint-Caprais de Bordeaux , Camblanes-et-Meynac, Saint-Médard d’Eyrans, située à 50 mètres d’altitude. Le Fleuve Garonne et le Ruisseau De Moulinan sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune.

Le territoire du village couvre à la fois les bords de Garonne, y compris une île (de la Lande), de larges paluds et des coteaux où la vigne et les parties bâties s’entremêlent harmonieusement.

Le bourg de Quinsac a gardé une authenticité avec de jolies maisons de village, quelques maisons nobles et domaines viticoles, dont le Château Lestange et le Château Péconnet.

L’église St-Pierre est située au milieu des vignes, dans le village.  Edifiée en 1872, elle accueille depuis 1990 un rétable inscrit à l’Inventaire … Ce rétable provient de la chapelle édifiée en 1733,  sur les rives de la Garonne (entre les lieux-dits « Port du Roy » et « Esconac »). Celle-ci se dénommait Chapelle de Sainte-Foy de Conques.
Adossée au mur du presbytère la fontaine Sainte-Catherine présente la particularité de laisser couler à flots le vin de Clairet le 25 novembre, jour de la célébration de la Sainte. La « fontaine du Clairet », qui représente « Jean qui rit , Jean qui pleure » est devenue le centre des festivités.La pluie a créé une hécatombe du nombre de participants prévu au départ.Quelques mots d’Elie. Et à noter, quelque chose de bizarre entre les jambes d’Olivier : non ce n’est que sa gourde.

C’est Elie qui va donc guider le groupe de 13 randonneurs. Direction tout d’abord le Port du Roy en bordure de Garonne. Les protections sont de sortie.

Le groupe passe devant la mairie Puis vers le Château de Peconnet, en empruntant le chemin de Bichoulin.Édifice représentant l’un des rares exemples de demeure de la première moitié du XVIIe siècle conservé en Bordelais. Le décor sculpté architectural, d’inspiration maniériste, a été puisé dans les recueils d’ornemanistes. Une pierre portant la date de 1577 indique l’ancienneté de l’occupation du site, bien que la bâtisse actuelle n’ait été construite qu’au milieu du XVIIe siècle, comme l’indiquent la date de 1642 portée sur la porte de la chapelle. Le château est acheté au XVIIIe siècle par un riche américain, Mr Peconnet, qui lui donne son nom. C’est un bâtiment rectangulaire à deux niveaux, dont un étage sous combles uniquement éclairé par des lucarnes, flanqué de deux pavillons aux hautes toitures. Une aile de communs en retour d’équerre est le dernier vestige de l’ancienne cour. À son extrémité se trouve la chapelle. Les éléments protégés aux monuments historiques en sont les façades et les toitures et l’entrée de la citerne : inscription par arrêté du 14 février 2005.

Une belle maison du côté du lieu-dit Mauran.

Il ne pleut plus ; les sourires sont de retour.Après une petite montée, arrivée au calvaire, le groupe est sur le point haut de la randonnée.Un moment de récupération, de repos et d’admiration du paysage.

Arrivée sur la Garonne.Sur les berges de la Garonne, des carrelets bien confortables. Les maisons situées à quelques mètres de la Garonne sont exposées aux inondations par fortes marées. Elles disposent toutes d’un « batardeau » qui fait barrage à l’eau.

La cave viticole de Quinsac

La fin de la guerre de 100 ans, au terme de 300 ans d’occupation, la bataille de Castillon oblige les anglais à capituler. Or, trois siècles de présence anglaise en Aquitaine ont favorisé l’exportation des vins sur le marché britannique. Cela crée un véritable engouement pour ce vin rouge, à l’époque, peu macéré, à fermentation courte et d’une belle couleur rouge claire « LE CLARET de BORDEAUX ».

Mais, le CLARET traditionnel subsiste. Il va devenir une véritable appellation dénommée aujourd’hui « Appellation BORDEAUX CLAIRET contrôlée ».
En 1950 Emile Peynaud élabore le Clairet et la Cave de Quinsac devient créateur de l’appellation Bordeaux Clairet et Capitale du Clairet.

Le Bordeaux appellation CLAIRET contrôlée unique par ses caractères gustatifs, il bénéficie d’une réputation mondiale, moins vif qu’un rosé mais plus souple en bouche, il offre un bon potentiel de vieillissement mais il peut se boire jeune, en toutes saisons. Servi frais (10/12°), il accompagne avec beaucoup d’harmonie tous les plats.

Près de la cave, un exploitant d’un verger de plusieurs centaines de pommiers, de poiriers et de vignes guide le groupe à travers son exploitation.

Vue sur le Château Grimont

Le groupe le contourne.Pour une autre vue.

Le château Grimont, construit au XVIIème siècle, est depuis trois générations dans la famille Yung. Paul et Jean Yung mènent  ce domaine qui figure parmi les référents de l’appellation.

Le peintre animalier et sculpteur Rosa Bonheur a développé sa passion lors de ses nombreux séjours au château Grimont chez son grand-père, Jean-Baptiste Dublan de Lahet.

En 1890, c’est le frère d’Eugène Sue (écrivain célèbre pour « Les Mystères de Paris » et « Le Juif errant » notamment), Paul Sue qui devient propriétaire du château Grimont. Son fils, Gabriel Sue, pourra s’adonner à sa passion pour la peinture et deviendra un peintre animalier reconnu.Passage au-dessus d’un Estey.Direction par le chemin de Campéranis vers les lieux-dits « La Boulbenne » et le Château Bellevue.

L’association « la Pétirance », un très beau bâtiment. 

Et c’est vers 17h que le groupe rejoint le point de départ.

Trace Quinsac randonnee-497169

La randonnée  :  9,6 km  dénivelé : 60m

Animateur : Afergan Elie

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Afergan Elie

Assemat Olivier

Bouet Francine et Serge

Breil  Bruno

Champarnaud Valérie

Dupin Monique

Estebe Joël

Gaudière Danielle

Laffargue Patricia

Noël Françoise 

Richez Bernard

Sopéna Emmanuelle

 

20/2022 MONTIGNAC

Proche de Targon et de Frontenac, Montignac est un village viticole de Gironde qui comporte plusieurs bourgs (Le Palem, Le Cas, Le Laurenceau …) et est relativement étendu compte-tenu du nombre d’habitants : 147 habitants sur 6,5 km2.

Le ruisseau Machique et le ruisseau de la Moulinasse sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Montignac.

L’église Saint-Médard, construite au 12e siècle et réaménagée au 16e, est inscrite aux monuments historiques depuis 1925.

Le Château Lamothe est l’un des plus réputés de Montignac. La famille Vincent exploite depuis 4 générations. Le vignoble épouse les vignobles des Côtes de Bordeaux à 121 m d’altitude. 100 ha en exploitation dont 84,5 ha en rouge. Age moyen des vignes 22 ans. De nombreux travaux en vert qui nécessitent l’apport d’une dizaine de saisonniers en été. Vignoble totalement enherbé, dans une volonté de respect de l’environnement.

Le rendez vous est sur le parking de l’église : c’est Corinne qui va nous guider.

Un accueil et une présentation d’Olivier (Assémat) notre nouvel abonné.

Nous serons 16 au départ et 15 au retour. C’est parti sous une petite pluie et l’on commence à sortir les protections.

Sommes de suite obligés de nous mettre à l’abri des arbres car la pluie est beaucoup plus forte. Joël quant à lui avait prévu le soleil pour l’après-midi.Francine elle, a changé de coiffure.
C’est l’endroit où Soeur Géraldine (qui avait oublié sa bure de protection) va nous quitter et faire demi-tour.
Nous passons dans la forêt près d’une palombière.Et si l’on faisait la première pose boisson ; la pluie s’est temporairement arrêtée.En milieu de parcours, au loin l’église qui va marquer le départ de la 2ème boucle.Passons sur le ruisseau Machique qui traverse la commune sur 2,6 km.
Passons près du lieu-dit « La citadelle » puis Talusson.
Au passage une demeure de vigneron.Il fait meilleur maintenant les protections sont tombées et on en profite pour la pause casse-croûte.
On passe au lieu-dit Grands Champs et retour sur Montignac.
Trace de la randonnée:

La randonnée  :  12,5 km prévus. Un peu moins en réalité

Dénivelé 68m

Animateur : Villar Corrine

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Assemat Olivier

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Bonneau Olivier

Estebe Joël

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

Vacellier Géraldine

Villar Corinne

 

19/2022 LE TOURNE

 

Le village du Tourne : A l’origine implanté sur les hauteurs, sur la route qui mène à Tabanac, autour d’une église romane aujourd’hui détruite et dont il ne reste que le cimetière l’ayant ceint, le village s’est déplacé vers le 17e siècle vers le fleuve, un certain nombre d’habitants ayant une activité liée au transport fluvial dont la construction navale.

A la Révolution, la paroisse de Saint-Étienne du Tourne forme la commune du Tourne. Au cours du 19e siècle, la reconstruction de l’église Saint-Etienne dans le bas du village acte le déplacement du bourg vers le port.

Notre rendez se trouve près de L’Eglise Saint-Etienne du Tourne.

26 randonneurs se retrouvent.Et c’est parti. Serge drive le groupe.

Le groupe passe sur le Pont de la Rose qui enjambe le Grand Estey qui est à son niveau minimum et longe l’estey sur quelques longueurs.
Puis le stade Alain Giresse, on longe la route en passant devant l’Intermarché et le Bricomarché de Langoiran et on se retrouve dans la nature.

Tout d’abord en abordant une sérieuse montée.En haut de la montée une pause pour se ressourcer.Et comme toujours ça discute lors de la pause.Après la montée une descente plus scabreuse.Au loin Le Château La PeyrucheUne autre pause se profile.

Serge en profite pour compter ses troupes.

Quand Olivier fait des recherches sur ce champignon : le stéréum insignitium !!! tout frais

Le groupe arrive sur le Haut-Langoiran, passe devant un monument historique « La Maison Rateau »Puis l’église St-Pierre-Es-Liens.

L’édifice, construit au moyen âge en style roman, porte le vocable de Saint-Pierre depuis 1326. Le mur nord de la nef, le coeur et son portail, datent du XIème siècle. Le bas-côté a été construit au sud en 1541. Le clocher, en forme de tour carrée surmontée d’un toit en pavillon est recouvert de tuiles plates.

Puis une petite descente vers le Château de Langoiran.
Le Château de Langoiran.C’est aujourd’hui la journée du Patrimoine, mais pas le temps de visiter.Un beau lavoir.Lieu-dit … Le Gardera

Le groupe longe la route de Cadillac puis la Garonne sur un agréable chemin en bois et en sous-bois. Que c’est agréable !Passage sous le pont de Langoiran enjambant la Garonne.

Langoiran est une commune de 2255 habitants  en bordure de Garonne. Ses habitants, les Langoirannais. Sa surface de 10 km2 se répartit entre le centre bourg et son port, le Pied du Chateau et le Haut Langoiran. Le quartier du port est constitué de jolies maisons, d’un ancien relais « le Saint Martin », de maisons de pêcheurs construites au XVIe siècle.

Dans le centre bourg, l’Église Saint-Léonce  fut construite au XIXème siècle.

Le Grand Estey totalement à sec.Puis les

chantiers navals depuis 1877, pour la construction de bateaux en bois (yoles, gabarres, etc…), 40 ouvriers dans les années 30, puis laissé à l’abandon en 1885 ; bâtiments rachetés par la mairie en 1997 pour la restauration de bateaux en bois du patrimoine.

Une belle cabane pour la pêche au carrelet.

Puis retour au point de départ.

Trace de la randonnée du Tourne

La randonnée  : 10 km

Animateur : Bouet Serge

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 2 assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Afergan Elie + BM

Barbirato Annie

Baron Brigitte

Blanco Françoise et Michel

Bouet Francine et Serge

Bonneau Olivier

Bouvier Francine

Breil Myriam et Bruno

Champarnaud Valérie

Dupin Monique

Estebe Joël

Laffargue Patricia

Lagorce Pierre

Lataste Martine

Martin Marie-Jo

Mlynaski Marie-Line

Noël Françoise 

Pons Monique

Richez Bernard

Sopéna Emmanuelle

Vacellier Géraldine

Sylvia (en essai)

 

18/2022. SADIRAC

 

Sadirac est une ville moyenne de plus de 4300 habitants (les Sadiracaises et Sadiracais). Une superficie de 19,2 km2 éclatée dans de nombreux lieux-dits. Elle possède la plus grande superficie des communes du Créonnais.

L’église Saint-Martin : Jadis fortifiée, elle présente encore aujourd’hui une charpente gothique et un clocher datant de 1863. Cette charpente est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 24 décembre 1925.

Sadirac est reconnu depuis l’antiquité pour son savoir ancestral de la poterie grâce à l’argile du terroir. Ce savoir-faire fût sa renommée et sa puissance au-delà de nos frontières. Au 18e siècle, l’industrie potière atteignait son apogée ; on peut dire qu’à l’époque dans chaque famille il y avait un potier. On comptait également plus de 150 fours dans la commune.

Plusieurs entreprises de poterie prospèrent jusque dans les années 60 et ferment dans les années 80.

La Poterie Fouragan construite dans le bourg vers 1830 produisait, dans une quarantaine d’ateliers occupant une centaine d’ouvriers, des moules destinés aux raffineries de sucre, puis la fabrication de pots destinés aux résiniers landais et à la poterie d’usage domestique.

Aujourd’hui, les vestiges restaurés de l’établissement industriel et du four désaffectés accueillent le Musée de la poterie et de la céramique de Sadirac. Celui-ci raconte l’histoire avec une collection d’objets issues de fouilles archéologiques.

Chaque année une manifestation d’envergure internationale a lieu au mois de juin.

La ligne de chemin de fer devenue piste cyclable

Au 19e siècle, Sadirac se trouvait sur une ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Espiet pour alimenter les usines en matériaux. Chacune des villes desservies possédait une gare qui servait de halte pour les marchandises. Cette ligne était aussi empruntée par les voyageurs qui pouvaient se déplacer de ville en ville, ce qui était un privilège pour l’époque. La ligne fut fermée en juin 1940 au moment de l’occupation allemande.

En 1979 cette ligne a été arrêtée après la fermeture de la cimenterie d’Espiet. Elle fut transformée en piste cyclable appelée Roger Lapébie, du nom d’un cycliste renommé de la région.

L’ancienne gare de Sadirac abrite la maison du patrimoine naturel du Créonnais.
Des activités culturelles, pédagogiques et scientifiques pour tout public y sont proposées à travers les dimanches « découverte de l’environnement » (tous les dimanches entre 14h30 et 18h, entrée libre et gratuite) avec balades, ateliers, films et expositions. Chaque semaine, un nouveau thème est à découvrir. Les jeudis soirs culturels (diaporamas, conférences, sorties nocturnes, …) ont lieu à 18h30 .

C’est le moment des retrouvailles mais aussi celui de faire de nouvelles connaissances : 26 randonneurs dont 4 nouveaux sont au rendez-vous.C’est Fred qui va mener le groupe.Quelques mots sur Sadirac, sur le club et sur la randonnée (face à 4 nouveaux arrivants).

C’est parti … le groupe démarre en arpentant une centaine de mètres de trottoir.

Et passe de suite au bassin aux salamandres.

Pour prendre à travers bois direction la Pimpine. Des chemins relativement secs mais des racines et des souches nous y attendent.

La première petite pose. La famille se retrouve …Quelques commentaires de Fred.Puis on longe une prairie avec des petits chevaux.Et on rentre de nouveau dans la forêt.Un passage délicat !Une petite pose près d’un pont. Attention Céline ça glisse …Puis on va longer la Pimpine sur quelques km.

La Pimpine prend sa source à Créon, possède 2 affluents sur la commune Le Gouchebouc et Le Ruzat et se jette après 16,9 km dans la  Garonne au niveau de l’île d’Arcins.Un passage délicat.

Mais tout le monde est passé sans encombre.

Nous attaquons une petite montée tranquille vers le lieu-dit Calamiac. Au sommet une belle maison.Puis on descend un peu sur le bitûme vers la barrière 74.

La Barrière 74 :  Gare intermédiaire entre Sadirac et Créon au lieu-dit Calamiac, à l’origine pour les habitants de Madirac et Saint-Genès de Lombaud.

Prenons un chemin de traverse empierré puis attaquons dans les sous-bois une petite montée en direction du lieu-dit Chazelle. Redescendons vers la Maison d’hôtes « le Vélo Vert ». 

C’est maintenant plus facile car nous sommes en hauteur en surplomb de la piste cyclable dans un chemin très agréable en descente vers notre point de départ.

En fin de parcours une photo de groupe sur le joli pont au dessus de la Pimpine.En définitive, nous avons fait 10,5 km au lieu des 9 prévus sur des chemins secs et bien ombragés ; satisfait le groupe se disloque vers 17 h.

Notre randonnée  : 10,5 km

Animateur : Fred

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux, racines)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Afergan Elie

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Serge

Bouvier Francine

Breil Myriam et Bruno

Cayre Maria et Michel

Cerdan Coraline

Champarnaud Valérie

Dupin Monique

Estebe Joël

Laffargue Patricia 

Laffargue Evelyne et Michel

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Métreau Céline

Mlynaski Marie-Line

Noël Françoise et Fred

Sopéna Emmanuelle

Vacellier Géraldine

Sylvia (en essai)

 

Trace du circuit au 1/25000

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17/ 2022 NEAC


Néac
est une commune de Gironde dont la proximité avec Pomerol a encouragé la vocation viticole. L’origine des noms de certains lieux-dits de la commune de Néac, tels Sauriac ou Sivrac, dérivés de Sivriacus témoigne de l’existence d’une civilisation gallo-romaine même si peu de traces subsistent de cette époque en raison des pillages des invasions germaniques. Au Moyen-Age, la paroisse de Néac est rattachée à la châtellenie de Puynormand, qui regroupait 22 paroisses.

Néac est également marqué par son passé viticole et par l’énergie dont ont fait preuve ses viticulteurs pour obtenir des AOC dont l’histoire fut mouvementée : les vins ont porté les noms de Pomerol ou de Néac-Pomerol, puis de Néac.

L’église Saint-Brice de Néac est un édifice spacieux du XIXe siècle qui surplombe la Barbanne. Elle se dresse à l’emplacement d’un premier édifice du XIe siècle. Cette église primitive apparaissant peu à peu trop petite, elle fait l’objet de remaniements et d’agrandissements. L’édifice est alors connu pour ses statues de Saint-Côme et de Saint-Damien qu’elle abrite et auxquelles les habitants de la région vouent une dévotion particulière. L’ancienne église a été rasée et un édifice est reconstruit en 1866 car elle se dégradait au fil du temps et menaçait de s’effondrer. L’église présente aujourd’hui une architecture traditionnelle du 19e siècle et est dédiée à Saint-Brice, diacre de Saint-Martin devenu évêque par la suite.L’ancien presbytère

Au fond du parking nous sommes 16 randonneurs qui prennent la direction du lieu-dit la Forêt, longeont le stade sur route. Rencontrons une première maison isolée, prenons à travers vigne.
Longeons une haie et continuons sur le chemin suivant.

Contournons un bosquet puis un autre, puis un autre, puis un autre.

La mairie de NéacNotre parcours se fera essentiellement à travers vignesD’un pas aguerri
Si vous regardez leurs jambes et leurs bras on a l’impression qu’elles courentA noter le jeu de main de Bruno et de bras de SergePareil courent-elles ?Plus loin une exploitation viticole
Au lieu-dit la Veille des LandesPassons sur un ruisseauLe Château Saint-Paul

Au loin un autre Château se dévoile.

Traversons la départementale D12 et prenons  le chemin direction le Château Chaigneau.

Château Maine Chaigneau est un vignoble à Néac créé en 1985 pour l’exploitation et la vente de vin. Ce domaine familial propose des produits issus de la viticulture depuis 4 générations. Le vignoble possède une superficie totale de 7,80 hectares répartie en Lalande de Pomerol, en Montagne Saint-Émilion et en Bordeaux.

Rejoignons la route et traversons le hameau Chatain.

Le Château Chatain existe depuis quatre générations. Cinq hectares de vignes y sont choyés dans le respect des traditions et de la nature. Tourné vers l’oenotourisme, le Château n’est pas en reste côté idées. Des visites œnologiques donnent à découvrir terroir, savoir-faire et histoire. Des jeux d’assemblage permettent aux visiteurs de recevoir quelques secrets de cette « cuisine des dieux ». L’été, on y organise des barbecues champêtres où savourer produits du terroir mais aussi des apéritifs fluviaux à Libourne. le domaine propose des visites en calèche, en tuk-tuk, en vélo ou en side-car.

Nous arrivons au Château de Sauriac. Avant de pénétrer dans cette propriété Denis fait l’historique des différents Châteaux que nous avons vus.

Prenons l’allée du Château Siaurac, rentrons et admirons le majestueux château et ses dépendances…

Le Château Siaurac est un exemple des importants domaines viticoles de la commune de Néac. Ce château d’architecture classique reprend les grandes lignes du précédent château du 18e siècle, et présente une façade symétrique à deux niveaux. Le côté sud donne sur un parc boisé, tandis que la façade opposée ouvre sur une cour entourée de deux ailes qui abritent bureaux, chais et diverses salles indispensables à un tel domaine viticole.

La propriété est classée monument historique. On remarque le charme champêtre de ses pierres et le romantisme luxuriant de son parc. Bâti par L.B. Fischer, paysagiste rendu célèbre pour son travail dans le jardin public de Bordeaux, le jardin composé de petits lacs, de vastes pelouses et de bois percés privilégie rhododendrons, séquoias et tulipiers, là où le pied de vigne a valeur d’or rouge.

Enfin nous retrouvons la magnifique église et le parking de départ.

La matinée se termine pour certains par un pique-nique convivial sous un arbre bien ombragé.

Animateur organisateur : THOMAS Denis

Distance :  10 km –

Indice d’effort : niveau 1-  facile (distance + dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

LES PARTICIPANTS

Afergan Elie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Bonneau Olivier

Breil Myriam et Bruno

Champarnaud Valérie

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Noël Françoise et Fred

Sopéna Emmanuelle

Thomas Joëlle et Denis