15/2020 TALMONT

Talmont s’étend sur 4 km2  où vivent une centaine de Talmonais(es).
Ancienne bastide fondée en 1284 par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine Édouard 1er.
Les rues du bourg sont bordées de maisons anciennes volontairement basses afin de limiter la prise au vent, couvertes de tuiles roses et presque toutes blanchies à la chaux.

Le point de rendez-vous est sur le parking du Port des Monards. Nous sommes 17  pour passer la journée ensemble. C’est Denis qui pilotera. Il salue le retour de l’ami Norbert et accueille nos 3 nouveaux : Sylvie, Martine et Olivier.

Le port des Monards est un port de pêche, de plaisance et de commerce, partagé entre les communes de Barzan et de Chenac Saint-Seurin d’Uset. Établi au point de confluence de deux modestes cours d’eau tributaires de l’estuaire de la Gironde, le Rambaud et la Rivière de Chauvignac, qui en se rejoignant forment le chenal des Monards ; il a une capacité de 80 places.

« Monard » est un mot saintongeais désignant un cours d’eau alimentant un moulin.

Une entreprise d’extraction et de vente de sable et de granulats y est basée depuis 1950. Il s’agit de la dernière des environs.

Jusqu’à fin des années 1970, on y  pêche l’esturgeon «poisson-roi» qui donnait un caviar très estimé. La surpêche a eu raison de cette activité. De nos jours, le port des Monards est un havre discret, prisé des plaisanciers désireux de s’éloigner des centres urbains de la côte de Beauté et en quête d’espaces préservés. Ses pontons de bois, typiques des ports estuairiens des environs, sont aménagés au débouché des deux cours d’eau.

Nous partons vers la rue du Port en direction de Barzan et continuons jusqu’à l’église. Cet édifice fut construit entre 1875 et 1879, afin de remplacer une ancienne église datant du XIIe siècle, déjà remaniée au XVIIe siècle, dont le conseil municipal vota la démolition pour cause de vétusté. Lors de la démolition de l’édifice, des sarcophages furent mis au jour. Datant du Moyen Âge, ils révélèrent deux lames de poignard en fer et des fragments de vases, mêlés aux ossements.

Cet édifice de style néo-gothique, reprenant un plan en forme de croix latine, est constitué d’une nef unique de trois travées, entièrement voûtée d’ogives, éclairée par six larges baies ogivales ornées de vitraux.  Six contreforts en pierre de taille épaulent la nef.

Le clocher-porche, à trois niveaux, est surmonté d’une flèche de pierre de forme octogonale dominant le bourg.

La commune de Barzan abrite le site Gallo-Romain, site archéologique majeur, faisant l’objet de fouilles structurées depuis 1994. Les photographies aériennes et les premières fouilles archéologiques ont révélé la présence d’une ville portuaire gallo-romaine de grande importance (temple gallo-romain monumental, thermes, forum, théâtre…). D’autres vestiges font l’objet de fouilles annuelles. Nous en prenons la direction.

Une petite pause boisson bien méritée en cours de route.

Nous quittons la route direction La pyramide de la Garde.
Au loin cette tour massive, bâtie en pierre de taille sur un socle et une colonne qui le surmonte a la forme d’un tronc de pyramide ; au sommet elle supporte une girouette. Elle servait de balise aux marins qui passaient en Gironde, c’est dire que le sommet de la colline domine entièrement le fleuve et les environs.
Barzan - pyramide de La Garde
Pour aboutir au Moulin du Fâ et au Site Gallo-Romain de la Côte de Saintonge.
Nous faisons le tour du sanctuaire..temple
le temple en Restitution 3 D
Visite par le groupe des thermes gallo-romains
Chemin faisant, plus loin nous arrivons à des lavoirs un peu spéciaux : au lieu-dit « le Caillaud » se trouve ce remarquable ensemble d’une fontaine sur puits et de 7 « timbres ». Pour les uns ce sont des bacs à laver, pour les autres des abreuvoirs.

Le tout est posé sur une dalle qui paraît cimentée avec rebord. On peut penser que l’eau était tirée dans des seaux puis vidée dans les bacs car il n’y a aucune autre arrivée. L’évacuation devait se faire dans un fossé.
Cette fontaine fut très longtemps le seul point d’eau potable de la commune.

Le bord des bacs de lavages est échancré à l’angle ou sur le coté afin de mieux se pencher pour laver…… enfin on s’y ressource.

Maintenant c’est le manoir de La Fond, construit en 1905 avec les restes d’un ancien château, c’est un ensemble assez composite mais fort original. Le corps de bâtiment principal est rectangulaire et flanqué sur une aile d’une tour cylindrique et sur l’autre d’un pavillon rectangulaire. L’arrière de la demeure est doté d’une tourelle. L’ensemble est entouré d’un beau jardin protégé par un muret de pierre donnant à la propriété un caractère très particulier d’où se dégage un charme indéniable.

Nous suivons la route de l’estuaire pour rejoindre le Port de Talmont-sur-Gironde

que nous contournons  pour aboutir à l’entrée du village, lieu touristique que nous visiterons plus tard. Mais pensons tout d’abord au pique-nique. Certains recherchent l’ombre, les plus courageux le soleil.

L’après-midi une petite visite s’impose dans les ruelles de Talmont, lieu très touristique….

Plus loin, édifiée sur une falaise surplombant l’estuaire L’EGLISE SAINTE-RADEGONDE du XIe siècle et de style gothique.
A l’initiative des Bénédictins, ils auraient fait du sanctuaire une étape sur l’un des chemins de St-Jacques de Compostelle. Édouard  1er a fortifié une partie de l’église (un chemin de ronde est édifié au dessus de l’abside). Une violente tempête cause l’effondrement d’une partie de la falaise servant d’assise à  l’édifice. Les 2 premières travées de la nef et une partie de la crypte sont emportées par les flots. L’église est classée monument historique.

Elle doit son sauvetage à ANDRÉ MALRAUX qui déclara un jour devant une affiche : « VOYEZ CES PIERRES SUBLIMES, INDIFFÉRENTES AUX RUMEURS DES ÂGES »

Nous recontournons le port pour prendre la direction des falaises puis le chemin qui longe la D145 pour se diriger vers Barzan-plage.

Un groupe heureux…

Passons près de la corniche et remontons près d’un lotissement. Passons aux bâtiments de la ferme de la Roche Batard dont les bâtiments datent de 1700.

Longeons les vignes et rejoignons le chemin de la falaise et avons une nouvelle vue sur des carrelets.

Le chemin vire à gauche en s’éloignant de la falaise et rejoint la route que nous avons quittée précédemment.

Nous rejoignons le Port des Monards et notre point de départ pour faire une petite terrasse-pression avant de repartir.

Animateur : Denis THOMAS

Commentaires : Marc

Photos : Sylvie, Fred

Distance : 13 km ++++- Dénivelé  114 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Cotation IBP Talmont Effort 2 Technicité 1 Risque 1

LES PARTICIPANTS

BARON Brigitte et Marc

BONNEAU Martine et Olivier

BOUET Francine et Serge

BUISSERET Sylvie

CANTILLAC Marie-Claude et Jacques

DESMOND Alexandra

GARCIA Josiane et Norbert

GUILLERME Marie-Claude

NOEL Françoise et Fred

THOMAS Joëlle et Denis

14/2020 MARTRES


Le village de Martres appartient à l’arrondissement de Langon et au canton de Targon. La commune s’étend sur 3 km² et compte 204 habitants. Les ruisseaux de Gourmeron et l’Engranne traversent la commune.

C’est sur le parking de l’église que nous nous sommes donnés rendez-vous : 16 habitués accueillent Sylvie et Marie-Claude pour un galop d’essai.

L’église Saint-Pierre qui date du milieu du XVIIe siècle, se présente sous la forme d’un édifice à nef unique, terminée  par un choeur carré et une abside semi-circulaire. L’église est éclairée par une minuscule fenêtre. Le clocher-mur est percé de deux baies. L’ensemble de l’édifice est fait en pierres de taille. L’église possède une série de contreforts plats. Les seuls remaniements extérieurs datent du XVIe siècle et sont liés aux guerres de religion. MARTRES : Eglise Saint-Pierre

De suite Le Château de la Commanderie

Le château fût d’abord propriété de la famille de Crépelaine, puis de celle de De Carles. Il est en partie détruit pendant la guerre de Cent Ans puis remanié au XVe siècle. La demeure est reconstruite au XVIIe siècle et restaurée au siècle suivant. L’édifice se constitue d’un corps de logis rectangulaire, encadré de deux tours. Le bâtiment est en moellons et présente des ouvertures de dimensions réduites. Il est placé sur une terrasse à laquelle on accède par un bel escalier, ce qui met en valeur la demeure.

Le groupe passe sur le ruisseau l’Engranne 
Et sa retenue…
MARTRES : L'Engranne
Le ruisseau qui traverse la commune sur 1km500 est situé en contrebas du moulin de Maupas construit au XIIe et remanié au XVIe siècle.
 
MARTRES : Moulin de Maupas
 
Direction le lieu-dit Guillebot
puis…

Le village de SAINT-GENIS-DU-BOIS : la population de la commune de Saint-Genis-du-Bois est composée de 91 habitants (appelés Saint-Génissois, Saint-Génissoises) vivant sur une superficie de 2,33 km² : 47 logements sur la commune.

Son église Saint-Jean de style roman date du XIIe siècle. De belles habitations de caractère

 

Et un joli lavoir….

Sa petite mairie…

Passons à proximité de l’ex-propriété de Jean-Michel et Marie qui faisaient partie du  club il y a quelques années.

Arrivons à proximité du Château Barit

Le groupe à l’écoute des explications de  Corinne.

Edifice construit au XIXe siècle, cette demeure est du style néo-classique, dotée d’un étage et de combles. Le corps du logis central rectangulaire est encadré de 2 pavillons. Le château est aussi une exploitation agricole axée sur la culture du maïs et du blé.

En cours de route passons le ruisseau des Près puis de nouveau l’Engranne

Arrivée vers le village de COIRAC qui s’étend sur 5,8 km² et compte 204 coiracais (es). Ce village s’était implanté à l’origine sur les ruines d’une villa gallo-romaine. Un prieuré existait au XIe siècle puis fut donné à l’abbaye de La sauve Majeure.

 L’église Saint-Martin présente une nef et un portail d’architecture romane, elle est surmontée d’un clocher de style néogothique construit en 1875.

Dans le cimetière, devant la façade de l’église se trouve une croix en pierre. Le mot Procession, deux mots indéchiffrables et la date 1897 y sont gravés. Il s’agit assurément de ce qu’on appelle une croix de mission.

L’édifice est inscrit en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du 10 décembre 1925.

Passons la piste cyclable et retrouvons une ancienne gare transformée en maison d’habitation.

Arrivée au village de SAINT-BRICE :  322 habitants au 1er janvier 2019 pour une superficie de 576 hectares.

Cette superficie est composée en majorité de vignes (environ 350 hectares), de terres labourables et prairies (environ 198 hectares) et 28 hectares de bois.

Son église St-Brice possède une porte romane et un clocher octogonal (17m de haut) de la fin du XIVe siècle. Elle est percée de meurtrières sur cinq faces, la base rectangulaire est soutenue par d’imposants contreforts. De nombreux impacts de mousquets témoignent de la violence des guerres de religion. 

Photo de l'Église Saint-Brice

La rue du moulin de La Garosse
Poursuivons notre chemin entre vignes et bois jusqu’au moulin de Saquet dont il ne subsiste plus que quelques pierres sur une butte.
Il est environ midi et c’est la fin de notre randonnée…. Bravo Corinne
Rendez-vous est donné pour la prochaine randonnée à Talmont le 20 septembre.
 
 
 

 

MARTRES cotation

Distance : 12 km – Dénivelé  57 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

Animateur : Villar Corinne

Reconnaissance : Corinne

Photos : Fred + internet

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Lagorce Pierre

Martin Marie-jo

Noël Françoise et Jean

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Sylvie et Marie-Claude

 

 

 

 

13/2020 POMPIGNAC

Pour cette randonnée qui sera très verdoyante, nous sommes donc 21 habitués du club. C’est Jacques l’enfant du pays qui mènera la danse.

Quelques mots sur Pompignac

C’ est une commune de 1162 Ha, environ 3000 habitants à ce jour contre environ 500 en 1930. Le vignoble en 1900 était de 270 Ha de vignes avec 78 exploitants ; à ce jour  400 Ha avec 6 exploitants.

A noter, au 17è siècle 3 moulins à eau alimentés par les biefs de la rivière Laurence et 3 moulins à vent ainsi que des carrières de pierres.

Nous quittons le parking près de la plaine des sports pour nous diriger vers les lieux-dits Citon, Saint Paul et Filatrau.

Une petite pose pour se désaltérer….

et nous nous retrouvons à proximité du centre équestre de Rhodes.

Jusque là, forêts et prairies très verdoyantes où de très beaux chevaux nous accompagnent pendant notre trajet. Nous passons près du domaine de Manial, un ensemble résidentiel de 7 demeures.

Le groupe suit aisément la trace. Puis la traditionnelle pose goûter avant de repartir.

Passons au lieu dit Le Vigneau puis arrivons aux Carmes. La particularité de cet endroit est qu’il est le lieu de naissance et d’adolescence de Jacques notre guide. Certains bâtiments datent des années 1780.

Près des Carmes, un ancien moulin à vent rénové en maison d’habitation.

Passons près des carrières du côté du lieu-dit Aigues-Vives et arpentons des chemins sinueux dans des bois très ombragés. Quelle aubaine par ce temps bien ensoleillé.

Un point de fraîcheur du côté des cascades qui alimentaient il y a bien longtemps le Moulin à eau Fanfan.

Continuons notre chemin en passant près du lieu-dit La Raquette pour nous retrouver à notre point de départ au Merle.

A noter que notre circuit représentait une trace en huit dans une campagne paisible à travers bois et forêts et pour une fois pas de châteaux prestigieux ou historiques. On peut le noter aussi très peu de passage sur route. Que ce fût agréable cette balade champêtre. Bravo Jacques.

Animateur : Jacques Cantillac

Reconnaissance : Jacques

Photos : Fred

Distance : 11 km – Dénivelé  133 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

BARBIRATO Annie

BARON Brigitte

BARON Marc

BLANCO Françoise

BLANCO Michel

BOUET Serge

BREIL Myriam

BREIL Bruno

CANTILLAC Marie-Claude

CANTILLAC Jacques

CHAMPARNAUD Valérie

DUPIN Monique

LAGORCE Pierre

MARTIN Marie-José

NOEL Françoise

NOEL Jean

QUERITE Marie

RICHEZ Bernard

THOMAS Joëlle

THOMAS Denis

VILLAR Corinne

Carte IGN 1/25000

 

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