13/2021 LATRESNE

LATRESNE : A l’origine comme beaucoup de communes du bord de la Garonne, l’histoire de Latresne et de ses habitants (les Tresnais et Trainaises) se confond avec celle du fleuve. Elle tiendrait d’ailleurs son nom d’une interprétation étymologique de « tréna » qui pourrait signifier « bord » ou « rivage ».

Latresne est reconnue pour la 2ème année consécutive au classement du Top des Villages de 2000 à 5000 habitants où il fait bon vivre.

Nous sommes 20 à nous réunir sous la houlette de Corinne qui va nous guider.

Partons de l’arrière de l’ancienne gare aujourd’hui occupée par un bar à vin et une brocante pour longer l’ancienne voie ferrée reliant Bordeaux à la Sauve Majeure. Tout d’abord la voie verte aménagée par le Conseil général puis un large chemin de terre qui traverse les marais et les palus.

Passons sur le ruisseau de Vergnes.

Il prend sa source près du Château de Pian ; il a la particularité de disparaître sous terre à 2 endroits entre Bouliac et Latresne.

Ici Corinne signale une ancienne route abandonnée depuis des décennies et qui rejoignait à l’époque le chemin du port de l’Homme.

Puis dans une prairie  l’Ancienne Chapelle Saint-Pantaléon dont il reste quelques ruines, qui a dû être bâtie au XIIIe siècle et totalement oubliée depuis quelques siècles.Quelques centaines de mètres sur l’asphalte et nous passons devant le renommé restaurant de l’Auberge du Marais.

Nous allons maintenant franchir la difficulté du jour par une montée bien aménagée en escaliers de pierre et en passerelles métalliques. Certains d’entre nous ont souffert quelque peu.

Pour arriver près du parvis de l’église où une pose boisson d’après-montée est la bienvenue.

Plus bas Le Château Monjouan

le Pian

Selon la légende, il s’agit de l’ancien domaine de Pey Berland, archevêque de Bordeaux. On sait que cette figure majeure de la commune est au XVe siècle le propriétaire d’un site de production viticole proche de l’église. Au cours de son histoire le domaine passe entre les mains de nombreux détenteurs successifs, dont certains sont d’importants négociants. Aujourd’hui, cette jolie bâtisse du XVIIIe siècle produit des Premières Côtes de Bordeaux. Le domaine viticole de Montjouan s’étend sur quatre hectares exposés en espaliers, à flanc de coteaux, et quatre autres se situant en plateau.

Passons au lieu-dit Freychaud puis attaquons une agréable descente en sous-bois.

Passons à l’arrière du centre Macanan. Actuellement le domaine héberge l’Institut Thérapeutique, Educatif et Pédagogique (ITEP) de Macanan.

Puis à La croix d’Ardit     

 La croix d’Ardit est une belle croix de chemin en pierre datant du 17e siècle. Elle est située à un endroit particulier, croisement de plusieurs routes et chemins, et point de rencontre des limites des communes de Carignan, Bouliac et Latresne ! Son positionnement n’est donc pas lié au hasard. Le carrefour, dans de nombreuses symboliques, évoque un choix pour lequel il est facile de se tromper de direction et donc de rencontrer le mal. 

Ce lieu devait être au Moyen Âge un lieu de péage. Il est vraisemblable qu’il fallait s’acquitter d’un « hardi » du côté de la croix du même nom. Cette petite monnaie de cuivre mise en circulation par les rois anglais installés en Guyenne a, par la suite, été remplacée par le liard, ce dernier valant trois deniers. Les sommes collectées devaient servir en principe à l’entretien des routes empruntées, mais elles étaient comme leurs voisines dans un état lamentable.

Plus loin Le Château Malherbes, toujours en rénovation.

Le château Malherbes est créé à la fin du XIVe siècle par Guilhem de Malherbes, chevalier revenant des  croisades. La présence d’une maison noble est attestée depuis le XVIe. Le logis a été reconstruit au XIXe. Les communs sont antérieurs avec des parties du XIVe et la majorité construite au XVIIIe. L’ensemble est entouré d’un beau parc. Actuellement c’est un domaine viticole de  20 hectares, dont 12 hectares de vignes.

Au bout de ce chemin, une superbe vue sur Bordeaux….

Le château Gassies construit à l’origine en 1775 est un superbe domaine de 14 hectares. Devenu lieu de réceptions de haute gamme. Mais nous ne le voyons pas.

Une vue prise  sur InternetChâteau Gassies salle de réunion et séminaire en Gironde

Plus loin, une pose boisson au Moulin à vent de Latresne. Le seul à avoir survécu sur le village ; moulin tour avec une toiture orientable en fonction du vent.

Un quartier où de superbes demeures dominent.

La Chapelle Saint-Joseph du Rocher

Malgré sa situation dominante sur le rocher elle n’est pas l’église principale de Latresne . Elle a été construite au XIXe. Aujourd’hui La Chapelle et les bâtiments ont été réhabilités en logements privés. La vieille église Saint-Aubin quant à elle est située dans le vieux bourg.

Au lieu-dit Castera. A l’emplacement d’une grande bâtisse à trois étages du XIXe siècle, existait autrefois un moulin plus vieux cité dans de nombreux textes historiques. Appelé moulin du Castera ou moulin du Castet, il était installé sur le cours de la Pimpine. On peut encore voir des restes de maçonnerie dans le lit de la rivière, depuis le chemin de l’Estey. C’était un des trois moulins à eau construits sur le territoire de Latresne.

Nous voilà de retour à notre point de départ. Vers 17h le groupe se disloque ; merci Corinne pour cette belle balade.

Animateur organisateur : Corinne Villar

Distance : 10 km – 110m de dénivellé

Indice d’effort : niveau 2-  facile (distance + dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

LES PARTICIPANTS

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Desmond Alexandra

Lataste Martine

Maison  Patrick

Mlynarsky Marie-Line

Noël Françoise et Fred

Noureau Francette

Peere Laurence

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

IGN Latresne visorando

LATRESNE IBP = 28 HKG Effort 2

 

12/2021 LE POUT

Le Pout environ 650 habitants, les Poutois et Poutoises

Outre l’église paroissiale St-Martin et la croix de son cimetière, une dizaine d’édifices de la commune sont versés à l’inventaire général du patrimoine du Créonnais.

C’est Jacques qui aujourd’hui sera notre chef de file : 22 personnes sont réunies près de l’église puis divisées en 4 groupes.

C’est par un temps agréable que nous partons de l’église St-Martin qui fût construite au 15ème siècle et remodelée aux 16ème et 19ème siècles. Son originalité se trouve être dans son volume intérieur mais qui n’est toutefois pas accessible. Par contre ses 2 belles cloches extérieures sont bien visibles.

Jacques voulant se la faire à l’envers, nous partons donc par l’arrière de l’église en prenant la direction de Cursan par une belle descente à travers bois.

Une pose photos près de Croignon avec le chef du jour.

Au lieu-dit Moulinot, passage au-dessus du Gestas.

Nous passons près d’une belle demeure en pierres blondes.

Arrivée sur l’église Saint-Saturnin de Camarsac qui date du 12ème siècle.

Puis Le château de Camarsac, bâti sur un promontoire au 14ème siècle, appartient à la famille Lurton. L’oenotourisme y est pratiqué à travers son fameux  « Clos du Prince Noir ».

Maintenant le ruisseau de la Hutte.

Le Château RIVALAN

Le château était dédié à l’origine à l’élevage laitier puis à l’élevage de vaches à viande. A ce jour, c’est un domaine viticole de 52 hectares qui fait l’objet d’un traitement raisonné permettant de réduire les produits phytosanitaires. Sa particularité est de disposer d’un chai d’élevage dans les fondations du château avec un élevage en barrique entre 12 et 18 mois.

Quelques centaines de mètres et nous sommes de retour à notre point de départ.

Merci Jacques pour cette belle balade bien arborée. Rendez-vous sur Latresne la semaine prochaine avec Corinne.

 

Animateur organisateur : Jacques Cantillac

Distance : 11 km – Peu de dénivellé

Indice d’effort : niveau 1 –  facile (distance + dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

LES PARTICIPANTS

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cartulat Jean-Michel

Cayre Maria et Michel

Couprie Marie-Claude

Champarnaud Valérie

Garcia Norbert et Josiane

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Maison Nicole et Patrick

Mlynarsky Marie-Line

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

 

 

11/2021 MADIRAC

MADIRAC… 1,9 km2 pour 249 habitants

Une dizaine d’édifices de la commune de Madirac sont versés à l’inventaire général du patrimoine culturel. Sont ainsi recencés des maisons et des fermes du XVI et XVIIe édifiées aux lieux-dits les Reynauds, Les Mignons, Le Château Canteloup, le lieu-dit Carpe qui constitue l’actuel village avec la mairie-école construite en 1883 et le pont de la Soye. Il n’y a plus d’église ni de cimetière. L’église Saint-Jean de l’ancien prieuré des bénédictins a été détruite en 1829.

23 randonneurs sont au rendez -vous au lieu-dit Le Carpe ; c’est Serge qui va diriger la randonnée, les mini-groupes de 6 sont formés.

Et c’est parti direction Sadirac à travers prairies et bois.

Pour Francine, distanciation oblige….. elle se détache et prend nettement la tête.

Arrivée en bordure de Pimpine ; le groupe la suit sur quelques centaines de mètres.

Au passage un abri de fortune.

D’agréables chemins boisés et des participants qui semblent heureux.

Puis on s’hydrate…… on ne sait toujours pas ce qu’il y a dans la gourde de Pierre ??

Un moment d’hésitation avant d’y passer !!!

Mais Corinne en ressort…

Lieu-dit le Ressort…….elle est belle cette glycine.

Le groupe ne dérange même pas ce petit chat.

La petite pose casse-croûte.

Lieu-dit « Les Bernards ». On longe maintenant le ruisseau « La Soye ».

Francette semble se demander maintenant si c’est bientôt la fin?

Belle vue dans le bois.

En cours de chemin, la maison qui pourrait appartenir à l’acteur de théâtre Robert Signerolles.

 

Animateur organisateur : Serge BOUET

Photos : Brigitte, Francine

Distance : 11 km – Quelques dénivelés

Indice d’effort : niveau 2 –  facile (distance + dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

LES PARTICIPANTS

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cartulat Jean-Michel

Champarnaud Valérie

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Flandé Hélène et Jacques

Lagorce Pierre

Martin Marie-Jo

Maison Nicole et Patrick

Michel Jean-Marie

Mlynarsky Marie-Line

Noureau Francette

Richez Bernard

Villar Corinne

 

Lien trace Madirac

madirac10

 

10/2021 SADIRAC

Sadirac est une ville moyenne de plus de 4300 habitants (les Sadiracaises et Sadiracais). Une superficie de 19,2 km2 éclatée dans de nombreux lieux-dits. Elle possède la plus grande superficie des communes du Créonnais.

L’église Saint-Martin : Jadis fortifiée, elle présente encore aujourd’hui une charpente gothique et un clocher datant de 1863. Cette charpente est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 24 décembre 1925.

eglise saint martin sadirac

Sadirac est reconnu depuis l’antiquité pour son savoir ancestral de la poterie grâce à l’argile du terroir. Ce savoir-faire fût sa renommée et sa puissance au delà de nos frontières. Au 18e siècle, l’industrie potière atteignait son apogée ; on peut dire qu’à l’époque dans chaque famille il y avait un potier. On comptait également plus de 150 fours dans la commune.

Plusieurs entreprises de poterie prospèrent jusque dans les années 60 et ferment dans les années 80.

La Poterie Fouragan construite dans le bourg vers 1830 produisait, dans une quarantaine d’ateliers occupant une centaine d’ouvriers, des moules destinés aux raffineries de sucre, puis la fabrication de pots destinés aux résiniers landais et à la poterie d’usage domestique.

Aujourd’hui, les vestiges restaurés de l’établissement industriel et du four désaffectés accueillent le Musée de la poterie et de la céramique de Sadirac. Celui-ci raconte l’histoire avec une collection d’objets issues de fouilles archéologiques.

Chaque année une manifestation d’envergure internationale a lieu au mois de juin.

La ligne de chemin de fer devenue piste cyclable

Au 19e siècle, Sadirac se trouvait sur une ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Espiet pour alimenter les usines en matériaux. Chacune des villes desservies possédait une gare qui servait de halte pour les marchandises. Cette ligne était aussi empruntée par les voyageurs qui pouvaient se déplacer de ville en ville, ce qui était un privilège pour l’époque. La ligne fût fermée en juin 1940 au moment de l’occupation allemande.

En 1979 cette ligne a été arrêtée après la fermeture de la cimenterie d’Espiet. Elle fût transformée en piste cyclable appelée Roger Lapébie, du nom d’un cycliste renommé de la région.

la-maison-du-patrimoine-naturel-2

L’ancienne gare de Sadirac abrite la maison du patrimoine naturel du Créonnais.
Des activités culturelles, pédagogiques et scientifiques pour tout public y sont proposées à travers les dimanches « découverte de l’environnement » (tous les dimanches entre 14h30 et 18h, entrée libre et gratuite) avec balades, ateliers, films et expositions. Chaque semaine, un nouveau thème est à découvrir. Les jeudis soirs culturels (diaporamas, conférences, sorties nocturnes, …) ont lieu à 18h30 .

C’est parti…..20 randonneurs en attente du prochain confinement se retrouvent sans embrassades. Pour respecter les consignes nous faisons 3 mini-groupes qui respecteront les règles de distanciation. C’est Fred qui anime aidé par les autres animateurs.

Nous passons de suite le bassin aux salamandres pour prendre  à travers bois direction la Pimpine que nous suivons sur 3 km. Des chemins relativement secs mais des racines et des souches nous y attendent.

Une première petite pose pour se rafraîchir

 

Comme il est beau ce petit pont.

Au bout de 3 km, nous traversons la Pimpine à guet, par un passage délicat.

La Pimpine prend sa source à Créon, possède 2 affluents sur la commune Le Gouchebouc et Le Ruzat et  se jette après 16,9 km dans la  Garonne au niveau de l’île d’Arcins.

La Barrière 74    Gare intermédiaire entre Sadirac et Créon au lieu-dit Calamiac à l’origine pour les habitants de Madirac et Saint-Genès de Lombaud. 

Faisons 300 m en bordure de la piste cyclable que nous allons longer ensuite à travers bois.

Puis un raidillon direction le lieu-dit Calamiac.

Une belle maison à Calamiac.

Mais aussi des bâtiments à restaurer.

Une descente de quelques centaines de mètres sur bitume.

Attaquons dans les sous-bois une petite montée en direction de la Maison d’hôtes « Le Vélo Vert « en surplombant la piste cyclable.

Une dernière pose pour se ressourcer.

Et çà repart d’un bon pas.

Arrivons au dessus de la Maison d’hôtes « le Vélo Vert » 
 C’est maintenant plus facile car nous sommes en hauteur dans un chemin très agréable en descente vers notre point de départ. Toutefois quelques arbres couchés nous obligent à les contourner.

Nous avons fait 7,8 km sur des chemins secs et nous décidons de faire la boucle complémentaire de 2 km prévue toujours en bord de piste cyclable et de la Pimpine.

Hélène et Jacques retrouvent la petite maison qui a accueilli leur grande nuit de noces il y a bien longtemps.

Enfin un arbre sérieusement couché sur la chaussée ne nous arrête pas dans l’effort.

Il nous reste 1 km de retour sur la piste cyclable et vers 16h30 nous nous  saluons.

Notre randonnée  : 7,8 km + 2km

Animateur : Fred

Indice d’effort : niveau 1 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Flandé Hélène et Jacques

Garcia Norbert et Josiane

Mlynarski Marie-Line

Noël Françoise et Fred

Noureau Francette

Thomas Joëlle et Denis

Trace du circuit au 1/25000

Original via openrunner