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15/2020 TALMONT

Talmont s’étend sur 4 km2  où vivent une centaine de Talmonais(es).
Ancienne bastide fondée en 1284 par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine Édouard 1er.
Les rues du bourg sont bordées de maisons anciennes volontairement basses afin de limiter la prise au vent, couvertes de tuiles roses et presque toutes blanchies à la chaux.

Le point de rendez-vous est sur le parking du Port des Monards. Nous sommes 17  pour passer la journée ensemble. C’est Denis qui pilotera. Il salue le retour de l’ami Norbert et accueille nos 3 nouveaux : Sylvie, Martine et Olivier.

Le port des Monards est un port de pêche, de plaisance et de commerce, partagé entre les communes de Barzan et de Chenac Saint-Seurin d’Uset. Établi au point de confluence de deux modestes cours d’eau tributaires de l’estuaire de la Gironde, le Rambaud et la Rivière de Chauvignac, qui en se rejoignant forment le chenal des Monards ; il a une capacité de 80 places.

« Monard » est un mot saintongeais désignant un cours d’eau alimentant un moulin.

Une entreprise d’extraction et de vente de sable et de granulats y est basée depuis 1950. Il s’agit de la dernière des environs.

Jusqu’à fin des années 1970, on y  pêche l’esturgeon «poisson-roi» qui donnait un caviar très estimé. La surpêche a eu raison de cette activité. De nos jours, le port des Monards est un havre discret, prisé des plaisanciers désireux de s’éloigner des centres urbains de la côte de Beauté et en quête d’espaces préservés. Ses pontons de bois, typiques des ports estuairiens des environs, sont aménagés au débouché des deux cours d’eau.

Nous partons vers la rue du Port en direction de Barzan et continuons jusqu’à l’église. Cet édifice fut construit entre 1875 et 1879, afin de remplacer une ancienne église datant du XIIe siècle, déjà remaniée au XVIIe siècle, dont le conseil municipal vota la démolition pour cause de vétusté. Lors de la démolition de l’édifice, des sarcophages furent mis au jour. Datant du Moyen Âge, ils révélèrent deux lames de poignard en fer et des fragments de vases, mêlés aux ossements.

Cet édifice de style néo-gothique, reprenant un plan en forme de croix latine, est constitué d’une nef unique de trois travées, entièrement voûtée d’ogives, éclairée par six larges baies ogivales ornées de vitraux.  Six contreforts en pierre de taille épaulent la nef.

Le clocher-porche, à trois niveaux, est surmonté d’une flèche de pierre de forme octogonale dominant le bourg.

La commune de Barzan abrite le site Gallo-Romain, site archéologique majeur, faisant l’objet de fouilles structurées depuis 1994. Les photographies aériennes et les premières fouilles archéologiques ont révélé la présence d’une ville portuaire gallo-romaine de grande importance (temple gallo-romain monumental, thermes, forum, théâtre…). D’autres vestiges font l’objet de fouilles annuelles. Nous en prenons la direction.

Une petite pause boisson bien méritée en cours de route.

Nous quittons la route direction La pyramide de la Garde.
Au loin cette tour massive, bâtie en pierre de taille sur un socle et une colonne qui le surmonte a la forme d’un tronc de pyramide ; au sommet elle supporte une girouette. Elle servait de balise aux marins qui passaient en Gironde, c’est dire que le sommet de la colline domine entièrement le fleuve et les environs.
Barzan - pyramide de La Garde
Pour aboutir au Moulin du Fâ et au Site Gallo-Romain de la Côte de Saintonge.
Nous faisons le tour du sanctuaire..temple
le temple en Restitution 3 D
Visite par le groupe des thermes gallo-romains
Chemin faisant, plus loin nous arrivons à des lavoirs un peu spéciaux : au lieu-dit « le Caillaud » se trouve ce remarquable ensemble d’une fontaine sur puits et de 7 « timbres ». Pour les uns ce sont des bacs à laver, pour les autres des abreuvoirs.

Le tout est posé sur une dalle qui paraît cimentée avec rebord. On peut penser que l’eau était tirée dans des seaux puis vidée dans les bacs car il n’y a aucune autre arrivée. L’évacuation devait se faire dans un fossé.
Cette fontaine fut très longtemps le seul point d’eau potable de la commune.

Le bord des bacs de lavages est échancré à l’angle ou sur le coté afin de mieux se pencher pour laver…… enfin on s’y ressource.

Maintenant c’est le manoir de La Fond, construit en 1905 avec les restes d’un ancien château, c’est un ensemble assez composite mais fort original. Le corps de bâtiment principal est rectangulaire et flanqué sur une aile d’une tour cylindrique et sur l’autre d’un pavillon rectangulaire. L’arrière de la demeure est doté d’une tourelle. L’ensemble est entouré d’un beau jardin protégé par un muret de pierre donnant à la propriété un caractère très particulier d’où se dégage un charme indéniable.

Nous suivons la route de l’estuaire pour rejoindre le Port de Talmont-sur-Gironde

que nous contournons  pour aboutir à l’entrée du village, lieu touristique que nous visiterons plus tard. Mais pensons tout d’abord au pique-nique. Certains recherchent l’ombre, les plus courageux le soleil.

L’après-midi une petite visite s’impose dans les ruelles de Talmont, lieu très touristique….

Plus loin, édifiée sur une falaise surplombant l’estuaire L’EGLISE SAINTE-RADEGONDE du XIe siècle et de style gothique.
A l’initiative des Bénédictins, ils auraient fait du sanctuaire une étape sur l’un des chemins de St-Jacques de Compostelle. Édouard  1er a fortifié une partie de l’église (un chemin de ronde est édifié au dessus de l’abside). Une violente tempête cause l’effondrement d’une partie de la falaise servant d’assise à  l’édifice. Les 2 premières travées de la nef et une partie de la crypte sont emportées par les flots. L’église est classée monument historique.

Elle doit son sauvetage à ANDRÉ MALRAUX qui déclara un jour devant une affiche : « VOYEZ CES PIERRES SUBLIMES, INDIFFÉRENTES AUX RUMEURS DES ÂGES »

Nous recontournons le port pour prendre la direction des falaises puis le chemin qui longe la D145 pour se diriger vers Barzan-plage.

Un groupe heureux…

Passons près de la corniche et remontons près d’un lotissement. Passons aux bâtiments de la ferme de la Roche Batard dont les bâtiments datent de 1700.

Longeons les vignes et rejoignons le chemin de la falaise et avons une nouvelle vue sur des carrelets.

Le chemin vire à gauche en s’éloignant de la falaise et rejoint la route que nous avons quittée précédemment.

Nous rejoignons le Port des Monards et notre point de départ pour faire une petite terrasse-pression avant de repartir.

Animateur : Denis THOMAS

Commentaires : Marc

Photos : Sylvie, Fred

Distance : 13 km ++++- Dénivelé  114 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Cotation IBP Talmont Effort 2 Technicité 1 Risque 1

LES PARTICIPANTS

BARON Brigitte et Marc

BONNEAU Martine et Olivier

BOUET Francine et Serge

BUISSERET Sylvie

CANTILLAC Marie-Claude et Jacques

DESMOND Alexandra

GARCIA Josiane et Norbert

GUILLERME Marie-Claude

NOEL Françoise et Fred

THOMAS Joëlle et Denis

14/2020 MARTRES


Le village de Martres appartient à l’arrondissement de Langon et au canton de Targon. La commune s’étend sur 3 km² et compte 204 habitants. Les ruisseaux de Gourmeron et l’Engranne traversent la commune.

C’est sur le parking de l’église que nous nous sommes donnés rendez-vous : 16 habitués accueillent Sylvie et Marie-Claude pour un galop d’essai.

L’église Saint-Pierre qui date du milieu du XVIIe siècle, se présente sous la forme d’un édifice à nef unique, terminée  par un choeur carré et une abside semi-circulaire. L’église est éclairée par une minuscule fenêtre. Le clocher-mur est percé de deux baies. L’ensemble de l’édifice est fait en pierres de taille. L’église possède une série de contreforts plats. Les seuls remaniements extérieurs datent du XVIe siècle et sont liés aux guerres de religion. MARTRES : Eglise Saint-Pierre

De suite Le Château de la Commanderie

Le château fût d’abord propriété de la famille de Crépelaine, puis de celle de De Carles. Il est en partie détruit pendant la guerre de Cent Ans puis remanié au XVe siècle. La demeure est reconstruite au XVIIe siècle et restaurée au siècle suivant. L’édifice se constitue d’un corps de logis rectangulaire, encadré de deux tours. Le bâtiment est en moellons et présente des ouvertures de dimensions réduites. Il est placé sur une terrasse à laquelle on accède par un bel escalier, ce qui met en valeur la demeure.

Le groupe passe sur le ruisseau l’Engranne 
Et sa retenue…
MARTRES : L'Engranne
Le ruisseau qui traverse la commune sur 1km500 est situé en contrebas du moulin de Maupas construit au XIIe et remanié au XVIe siècle.
 
MARTRES : Moulin de Maupas
 
Direction le lieu-dit Guillebot
puis…

Le village de SAINT-GENIS-DU-BOIS : la population de la commune de Saint-Genis-du-Bois est composée de 91 habitants (appelés Saint-Génissois, Saint-Génissoises) vivant sur une superficie de 2,33 km² : 47 logements sur la commune.

Son église Saint-Jean de style roman date du XIIe siècle. De belles habitations de caractère

 

Et un joli lavoir….

Sa petite mairie…

Passons à proximité de l’ex-propriété de Jean-Michel et Marie qui faisaient partie du  club il y a quelques années.

Arrivons à proximité du Château Barit

Le groupe à l’écoute des explications de  Corinne.

Edifice construit au XIXe siècle, cette demeure est du style néo-classique, dotée d’un étage et de combles. Le corps du logis central rectangulaire est encadré de 2 pavillons. Le château est aussi une exploitation agricole axée sur la culture du maïs et du blé.

En cours de route passons le ruisseau des Près puis de nouveau l’Engranne

Arrivée vers le village de COIRAC qui s’étend sur 5,8 km² et compte 204 coiracais (es). Ce village s’était implanté à l’origine sur les ruines d’une villa gallo-romaine. Un prieuré existait au XIe siècle puis fut donné à l’abbaye de La sauve Majeure.

 L’église Saint-Martin présente une nef et un portail d’architecture romane, elle est surmontée d’un clocher de style néogothique construit en 1875.

Dans le cimetière, devant la façade de l’église se trouve une croix en pierre. Le mot Procession, deux mots indéchiffrables et la date 1897 y sont gravés. Il s’agit assurément de ce qu’on appelle une croix de mission.

L’édifice est inscrit en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du 10 décembre 1925.

Passons la piste cyclable et retrouvons une ancienne gare transformée en maison d’habitation.

Arrivée au village de SAINT-BRICE :  322 habitants au 1er janvier 2019 pour une superficie de 576 hectares.

Cette superficie est composée en majorité de vignes (environ 350 hectares), de terres labourables et prairies (environ 198 hectares) et 28 hectares de bois.

Son église St-Brice possède une porte romane et un clocher octogonal (17m de haut) de la fin du XIVe siècle. Elle est percée de meurtrières sur cinq faces, la base rectangulaire est soutenue par d’imposants contreforts. De nombreux impacts de mousquets témoignent de la violence des guerres de religion. 

Photo de l'Église Saint-Brice

La rue du moulin de La Garosse
Poursuivons notre chemin entre vignes et bois jusqu’au moulin de Saquet dont il ne subsiste plus que quelques pierres sur une butte.
Il est environ midi et c’est la fin de notre randonnée…. Bravo Corinne
Rendez-vous est donné pour la prochaine randonnée à Talmont le 20 septembre.
 
 
 

 

MARTRES cotation

Distance : 12 km – Dénivelé  57 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

Animateur : Villar Corinne

Reconnaissance : Corinne

Photos : Fred + internet

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Lagorce Pierre

Martin Marie-jo

Noël Françoise et Jean

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Sylvie et Marie-Claude

 

 

 

 

13/2020 POMPIGNAC

Pour cette randonnée qui sera très verdoyante, nous sommes donc 21 habitués du club. C’est Jacques l’enfant du pays qui mènera la danse.

Quelques mots sur Pompignac

C’ est une commune de 1162 Ha, environ 3000 habitants à ce jour contre environ 500 en 1930. Le vignoble en 1900 était de 270 Ha de vignes avec 78 exploitants ; à ce jour  400 Ha avec 6 exploitants.

A noter, au 17è siècle 3 moulins à eau alimentés par les biefs de la rivière Laurence et 3 moulins à vent ainsi que des carrières de pierres.

Nous quittons le parking près de la plaine des sports pour nous diriger vers les lieux-dits Citon, Saint Paul et Filatrau.

Une petite pose pour se désaltérer….

et nous nous retrouvons à proximité du centre équestre de Rhodes.

Jusque là, forêts et prairies très verdoyantes où de très beaux chevaux nous accompagnent pendant notre trajet. Nous passons près du domaine de Manial, un ensemble résidentiel de 7 demeures.

Le groupe suit aisément la trace. Puis la traditionnelle pose goûter avant de repartir.

Passons au lieu dit Le Vigneau puis arrivons aux Carmes. La particularité de cet endroit est qu’il est le lieu de naissance et d’adolescence de Jacques notre guide. Certains bâtiments datent des années 1780.

Près des Carmes, un ancien moulin à vent rénové en maison d’habitation.

Passons près des carrières du côté du lieu-dit Aigues-Vives et arpentons des chemins sinueux dans des bois très ombragés. Quelle aubaine par ce temps bien ensoleillé.

Un point de fraîcheur du côté des cascades qui alimentaient il y a bien longtemps le Moulin à eau Fanfan.

Continuons notre chemin en passant près du lieu-dit La Raquette pour nous retrouver à notre point de départ au Merle.

A noter que notre circuit représentait une trace en huit dans une campagne paisible à travers bois et forêts et pour une fois pas de châteaux prestigieux ou historiques. On peut le noter aussi très peu de passage sur route. Que ce fût agréable cette balade champêtre. Bravo Jacques.

Animateur : Jacques Cantillac

Reconnaissance : Jacques

Photos : Fred

Distance : 11 km – Dénivelé  133 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

BARBIRATO Annie

BARON Brigitte

BARON Marc

BLANCO Françoise

BLANCO Michel

BOUET Serge

BREIL Myriam

BREIL Bruno

CANTILLAC Marie-Claude

CANTILLAC Jacques

CHAMPARNAUD Valérie

DUPIN Monique

LAGORCE Pierre

MARTIN Marie-José

NOEL Françoise

NOEL Jean

QUERITE Marie

RICHEZ Bernard

THOMAS Joëlle

THOMAS Denis

VILLAR Corinne

Carte IGN 1/25000

 

2018-15-trace

12/2020 GUILLAC

Au Moyen Âge, Guillac est sous contrôle de l’abbaye de la Sauve Majeure qui y fait édifier un prieuré. La guerre de cent ans décimera la population qui, en dépit du redémarrage de l’activité viticole, restera d’effectif modeste.

À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Guillac forme la commune de Guillac.

La commune s’étend sur 3,1 km² et compte 186 habitants , les Guillacais et Guillacaises. Elle se situe à 71 m d’altitude.
La grande ville la plus proche de Guillac est Libourne et se trouve à 13 kilomètres au nord à vol d’oiseau.

L’Église Saint-Seurin de Guillac

Fondée au XIe siècle, l’église, de type roman, est dotée d’une abside semi-circulaire à voûte, puis à partir de 1735 d’un clocher plat. Son portail héberge une Vierge du XVIe siècle.

La croix torsadée du cimetière et sa Vierge date du XVIe siècle.Croix de cimetière (Guillac) 5098.JPG

16 randonneurs se retrouvent sur le parking de l’église et devant l’ex-mairie (1903) devenue le cabinet d’un médecin.

On est heureux de se retrouver.

Direction vers le lieu-dit Beythies et cette belle demeure.Prix m2 Beythies - Guillac | SeLoger

Passons ensuite devant un ancien moulin (qui mériterait bien d’être restauré)

Très au loin dans les vignes le Château Bonnet

Cette vaste propriété de l’Entre-deux-Mers est le port d’attache d’André Lurton. Grâce à une gestion parfaite, la qualité des vins demeure régulière, millésime après millésime, malgré une production importante. Situé sur les croupes argilo-calcaires de Grézillac, Bonnet est l’exemple même de la marque à laquelle on peut faire confiance. La cuvée Divinus se veut plus ambitieuse et représente le haut de la gamme.  1.500.000 bouteilles par an pour 225 hectares, vendange  mécanique
Âge moyen des vignes : 29 ans

Lieu-dit « Crusquignarde »

Nous arpentons les vignes.

Au Lieu-dit Vincou

Direction DAIGNAC et le Château LabordeLe château Laborde reste plus que jamais une exploitation familiale à taille humaine.
Début 2015, la superficie du vignoble de 8 ha, sur l’appellation Lalande de Pomerol et Bordeaux Supérieur, est portée à 25 ha.

Et toujours un très agréable environnement verdoyant.

Un arrêt devant un cimetière et à la découverte de la tombe du Général d’Armagnac  décédé à Bordeaux.

Passons au lieu-dit Larmevaille, une ferme biologique avec ses nombreuses serres.

En cours de route une protection originale.

Très au loin le Château de Grossombre

Le Château Grossombre est l’un des plus anciens domaines de la commune de Dardenac. Dès 1484, existait en ces lieux une maison noble. De ces temps anciens, il ne subsiste aujourd’hui que quelques vestiges,  le vieux manoir fut détruit et à sa place construite une jolie chartreuse quelque peu remaniée vers 1850 en Château Grossombre.  Béatrice Lurton s’en est rendue propriétaire en 1989.  Quelque peu délaissé par ses anciens propriétaires dans sa partie entourant le château, le vignoble est actuellement reconstitué. En attendant la restauration du château et la reconstruction du chai, les vins sont vinifiés au Château Bonnet à Grézillac.

Traversons le Bois de Vinet où nous allons prendre le repas pique-nique.

Il ne nous reste plus qu’environ 3,5 km pour rejoindre notre point de départ et toujours une « mer « de vignes devant nous.

Quelques belles demeures à l’entrée du village.

Nous arrivons à notre point de départ ou d’arrivée. La famille Bouet nous propose   d’arroser (entre autres)  les vacances à venir et Marie-Claude nous fait déguster ses succulentes tartes aux abricots. Beaucoup de discussions s’enchaînent avant notre départ.

Retrouvailles prévues début septembre

Notre randonnée  : 12,9 km

Animatrice : Marie-Claude Couprie

Reconnaissance : Marie-Claude

Photos : Fred

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Duthil Jean-Luc

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Peere Laurence

Thomas Joëlle et Denis

 

Trace randonnée Guillac 12,5KM

 

11/2020 SADIRAC

Sadirac est une ville moyenne de plus de 4300 habitants (les Sadiracaises et Sadiracais). Une superficie de 19,2 km2 éclatée dans de nombreux lieux-dits. Elle possède la plus grande superficie des communes du Créonnais.

L’église Saint-Martin est dédiée au Saint Evêque de Tours. Jadis fortifiée, elle présente encore aujourd’hui une charpente gothique et un clocher datant de 1863. Elle possède la particularité d’être éclairée par des fenêtres percées dans les contreforts.
Dans l’église on peut apercevoir la statue de la Vierge à l’enfant en bois de chêne dessinée par le marquis Castelneau d’Essenault.
La charpente est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 24 décembre 1925.

eglise saint martin sadirac

Sadirac est reconnu depuis l’antiquité pour son savoir ancestral de la poterie grâce à l’argile du terroir. Ce savoir faire fût sa renommée et sa puissance au delà de nos frontières. Au 18e siècle, l’industrie potière atteignait son apogée ; on peut dire qu’à l’époque dans chaque famille il y avait un potier. On comptait également plus de 150 fours dans la commune.

Le Four du lieu-dit Le Casse (17ème siècle)

Plusieurs entreprises de poterie prospèrent jusque dans les années 60 et ferment dans les années 80.

La Poterie Fouragan construite dans le bourg vers 1830 produisait, dans une quarantaine d’ateliers occupant une centaine d’ouvriers, des moules destinés aux raffineries de sucre, puis la fabrication de pots destinés aux résiniers landais et à la poterie d’usage domestique.

Aujourd’hui, les vestiges restaurés de l’établissement industriel et du four désaffectés accueillent le Musée de la poterie et de la céramique de Sadirac. Celui-ci raconte l’histoire avec une collection d’objets issues de fouilles archéologiques.

Chaque année une manifestation d’envergure internationale a lieu au mois de juin.

La ligne de chemin de fer devenue piste cyclable

Au 19e siècle, Sadirac se trouvait sur une ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Espiet pour alimenter les usines en matériaux. Cette ligne traversait l’Entre 2 Mers par Latresne, Cénac,  Lignan, Sadirac, Créon et la Sauve pour les communes les plus importantes. Chacune de ces villes possédait une gare qui servait de halte pour les marchandises. Cette ligne était aussi empruntée par les voyageurs qui pouvaient se déplacer de ville en ville, ce qui était un privilège pour l’époque. Le trafic se faisait par des trains légers à raison d’une déserte journalière en 1ère, 2ème et 3ème classe. la ligne fût fermée en juin 1940 au moment de l’occupation allemande.

En 1979 cette ligne a été arrêtée après la fermeture de la cimenterie d’Espiet. Elle fût transformée en piste cyclable appelée Roger Lapébie, du nom d’un cycliste renommé de la région.

Toutes les gares ont été transformées en office de tourisme (Créon), en restaurant (Lignan et Espiet) en gîte collectif (Citon, Cénac), ou en maison du patrimoine (Sadirac)

la-maison-du-patrimoine-naturel-2

L’ancienne gare de Sadirac, abrite la maison du patrimoine naturel du Créonnais.
Des activités culturelles, pédagogiques et scientifiques pour tout public y sont proposées à travers les dimanches « découverte de l’environnement » (tous les dimanches entre 14h30 et 18h, entrée libre et gratuite) avec balades, ateliers, films et expositions. Chaque semaine, un nouveau thème est à découvrir. Les jeudis soirs culturels (diaporamas, conférences, sorties nocturnes, …) ont lieu à 18h30 .

C’est parti…..Uune vingtaine de randonneurs déconfinés se retrouvent sans embrassades. Pour respecter les consignes du déconfinement nous faisons 2 groupes de dix personnes qui respecteront les règles de distanciation. C’est Fred qui pilote aidé par les autres animateurs.

Nous passons le bassin aux salamandres pour prendre  à travers bois direction la Pimpine que nous suivons sur 3 km. Des chemins boueux, des racines et des souches nous y attendent. Quelques glissades… quelques chutes !!!

Au bout de 3 km, nous traversons la Pimpine à guet, par un passage délicat. Le Président profite de l’arrêt pour faire quelques déclarations.

La Pimpine prend sa source à Créon, possède 2 affluents sur la commune Le Gouchebouc et Le Ruzat et  se jette après 16,9 km dans la  Garonne au niveau de l’île d’Arcins.

La Barrière 74  L’engouement était tellement fort pour cette ligne ferroviaire que les habitants de Madirac et de St-Genés de Lombaud se sont manifestés par une pétition afin de créer une gare intermédiaire entre Sadirac et Créon au lieu-dit Calamiac. Et ils ont eu gain de cause.

Faisons 200 m en bordure de la piste cyclable que nous allons longer à travers bois.

Un raidillon direction le lieu-dit Calamiac puis une descente sur quelques centaines de mètres d’asphalte.

Une belle maison à Calamiac

Mais aussi des bâtiments à restaurer.

Les animaux à la ferme (côté pile)

et (Côté face)

Attaquons toujours dans les sous-bois une petite montée en direction de la Maison d’hôtes « Le Vélo Vert « mais maintenant en surplombant la piste cyclable.Arrivons à la Maison d’hôtes « le Vélo Vert » 
 300 m parcourus en bordure de piste cyclable un nouveau bon raidillon dans la forêt.

C’est maintenant plus facile car nous sommes en hauteur dans un chemin très agréable et bientôt une descente vers notre point de départ. Toutefois quelques arbres couchés nous oblige à les contourner.

Nous avons fait 7,8 km sur des chemins boueux et nous décidons de ne pas faire la boucle complémentaire prévue toujours en bord de piste et de Pimpine. Nous nous adonnons donc à la place à quelques amicales libations offertes par la famille Noël.

Quelques mots sur la viticulture à Sadirac : Il y a aujourd’hui une quinzaine de Châteaux viticoles sur Sadirac dont les plus importants sont les châteaux du Grand Verdus (famille Le Gris de Lasalle) et le Château de Tustal (appartenant aux comte et comtesse d’Armaillié).

Le Château de Tustal (non vu)Image illustrative de l’article Château de Tustal

Le Château du Grand-Verdus (non vu)Château Le Grand Verdus - Rue des Vignerons

Notre randonnée  : 7,8 km

Animateur : Fred

Reconnaissance : Fred

Photos: Brigitte, Fred, Internet

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

xxxxxxxxxxxxxx

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Buisseret Sylvie

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Martin Marie-José

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corrine

Trace du circuit au 1/25000

Original via openrunner

09/2020 MONTIGNAC

Proche de Targon et de Frontenac, Montignac est un village viticole de Gironde qui comporte plusieurs bourgs (Le Palem, Le Cas, Le Laurenceau …) et est relativement étendu compte tenu du nombre d’habitants : 147 habitants sur 6,5 km2.

Situé à 59 mètres d’altitude, le ruisseau Machique et le ruisseau de la Moulinasse sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Montignac.

L’église Saint-Médard, construite au 12e siècle et réaménagée au 16e, est inscrite aux monuments historiques depuis 1925.
Montignac 33 Église Saint-Médard 01.jpg

Le Château Lamothe est l’un des plus réputés de Montignac. La famille Vincent exploite depuis 4 générations. Le vignoble épouse les vignobles des Côtes de Bordeaux à 121 m d’altitude. 100 ha en exploitation dont 84,5 ha en rouge. Age moyen des vignes 22 ans. De nombreux travaux en vert qui nécessitent l’apport d’une dizaine de saisonniers en été. Vignoble totalement enherbé, dans une volonté de respect de l’environnement.

C’est Bernard qui d’un pas vaillant dirige le groupe de 11 randonneurs déconfinés.

En cours de balade…. les déconfinés….

Passage aux lieux-dits La Fauresse et Chamaille.

Un premier passage sur le ruisseau Machique qui traverse la commune sur 2,6 km.

Lieux-dits La Girardelle puis Chatelier, puis de nouveau un ruisseau.

Arrivée au Village de Cantois …. Et Bernard toujours aussi zen. Cantois est une ancienne commune, aujourd’hui intégrée à Porte-de-Benauge.

Après la mazerolle, prenons la direction vers le village d’Arbis.

Arrivons au Vert Château

Si la mention du domaine du Vert, ancien domaine seigneurial, apparaît pour la première fois dans les archives en 1676, le château actuel est plus récent ; il date des XVIIIe et XIXe siècles. L’acquisition du domaine, en 1804, par un capitaine irlandais, témoigne tout à la fois de son admirable situation et de l’intérêt architectural de l’édifice principal. Ce dernier, une maison de maître élevée au XVIIIe siècle, constitue l’actuelle partie à un étage du bâtiment orientée nord-sud. Sans doute est-ce le capitaine irlandais qui entreprend les travaux réalisés durant la première moitié du XIXe siècle : une aile d’habitation orientée est-ouest, à deux étages, forme un angle droit avec la construction initiale. Cette dernière est dès lors dédiée au logement des domestiques tandis que la partie moderne, imposante, constitue la résidence des propriétaires. Sa façade en pierre de taille est ornée de moellons et son toit à longs pans est surmonté d’une tourelle à toit conique.

Lieux-dits : La Milloque, Freylon, aux Clottes sur le village de Freylon.

La citadelle, Talusson

De nouveau passage sur le ruisseau Machique

Grands champs et retour sur Montignac

Animateur : Bernard Richez

Reconnaissance :  Bernard, Serge

Photos : Fred

Distance : environ 11 km

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Participants :

Armenaud Christine

Baron Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Bouet Serge

Cantillac  Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Michel Jean-Marie

Noël  Fred

Quérité Marie

Richez Bernard

Carte IGN au 1/25000

 

10/2020 BOSSUGAN

Avec ses 47 habitants, Bossugan est la plus petite commune en habitants de la Gironde. Elle est issue de l’ancienne paroisse de Bruignac, disparue au XVIe siècle. La commune est très attrayante de par la richesse d’un patrimoine historique et architectural remarquable. Il est agréable de s’y promener en profitant du calme et du cadre verdoyant de ses coteaux surplombant les vallées de l’Escouach et de la Gamage.

L’église Saint-Laurent d’architecture romane, construite au XIIe siècle. Joliment nichée au cœur des vignes, l’église romane Sainte-Eulalie Saint-Laurent présente une nef simple flanquée de 2 petites chapelles rajoutées au XVIe siècle. Un porche protège l’entrée en avant de la façade. Un clocher mur, typique de la région, abrite dans une de ses baies cintrées une cloche classée de 1596.

Nous ne serons qu’un petit groupe de 12 randonneurs à nous élancer sous la houlette de Denis et Marc pour cette belle randonnée.

Le départ se fait de l’église pour prendre la direction Est et tourner à gauche dans le chemin creux en longeant les vignes. Puis nous passons le petit pont sur le ruisseau l’Escouach.

L’Escouach est un ruisseau de 14 km de long qui prend sa source à Saint-Antoine-du-Queyret et se jette dans la Dordogne à Civrac. Faune abondante composée de ragondins et d’écrevisses américaines…

Après une pièce de vigne, avons une vue sur la Motte de Bossugan et ses pins parasol.

Faisons quelques centaines de mètres direction la colline, contournons les fourrés pour rejoindre la route goudronnée vers le Moulin de l’Escouach.

Les Chais de Vaure. Après un bosquet qui borde la route, tournons à droite sur le chemin empierré en contrebas d’un imposant noyer.

Les chais de Vaure : créés en 1935, ils regroupent aujourd’hui 75 adhérents qui exploitent près de 700 hectares de vignobles ; ventes à la cave.

Une belle vue sur l’arrière du Château de Vaure qui est une propriété privée.

Construit au début du XVIIe siècle, il est entouré sur trois côtés de douves avec murs d’escarpe et de contrescarpe. Il se compose de trois corps de bâtiments formant une cour carrée dont trois gros pavillons carrés marquent les angles. Dans un angle de la cour, une voûte en anse de panier porte une terrasse munie d’une balustrade de pierre caractéristique. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 8 novembre 1996.

Au château qui domine la vallée prenons un chemin sous les chênes. Nous descendons pour admirer la Fontaine de la Vierge et son lavoir. La Fontaine de la Vierge : on peut apercevoir dans la paroi au-dessus de la source, une niche dans laquelle se trouvait une statue de la Vierge dont l’original a malheureusement disparu.

La statue actuelle de la Vierge se trouve être derrière Joëlle.

Revenons sur le chemin et continuons tout droit sur quelques centaines de mètres vers Saint-Pey.

Longeons le Château Lalène (propriété privée).

Longeons les vignes de ce domaine de 26 hectares en appellation Bordeaux supérieur avec une production d’environ 150 000 bouteilles / an. Certifié haute valeur environnementale. Famille de vignerons depuis 4 générations. Vente à la propriété aux particuliers et aux négoces.

Un pigeonnier près du Château Lalène.

Puis un moulin en ruines sur notre droite et une vue sur Mérignas et les collines de l’Entre-Deux-Mers sur la gauche.

Arrivons au Château de Brugnac propriété privée. Prenons à gauche de la vigne en suivant tout le long des lauriers qui bordent la propriété jusqu’au coteau.

Le château de Brugnac est une tour du XIVe siècle, conservée dans un état admirable en rebord du plateau qui domine la vallée de la Gamage. Entourée de bâtiments plus modernes (XV-XVIe siècle), cette tour a été construite, entre 1280 et 1320.

Des vignesencore jusqu’au menhir avant d’arriver à la cabane de vigneron. La cabane du vigneron : on remarque dans nos vignobles de nombreuses cabanes de vigneron, souvent laissées à l’abandon mais au charme certain. Sans architecture prédéfinie, elle occupe en général une situation centrale et dominante dans la propriété qui l’accueille.

Direction le château d’eau.

avec un panorama à 360°, notamment une vue sur l’église de Saint-Pey-de-Castet.

Le château d’eau et le panorama : L’expression « château d’eau » est entrée dans la langue française en 1704. Les Romains maîtrisaient déjà parfaitement la technique qui accompagnait les aqueducs. Le château d’eau de Saint-Pey-de-Castet a été construit en 1967, mesure 33,70 m pour une capacité de 1000 m3. Ce point culminant (98 m) du Nord Entre-Deux-Mers offre une vue panoramique sur la vallée de la Dordogne jusqu’à Saint-Emilion à l’Ouest et à l’Est vers les collines dominant Bergerac.

Le chemin en graves en face nous amène au Moulin de Tuscat. 

A l’entrée de la propriété, prenons à gauche sur le chemin qui descend

avec vue au loin de la Dordogne

On longe une tour pylone de palombière, typique du paysage bordelais, elle accompagne d’habitude un ensemble élaboré de caches permettant aux chasseurs de guetter et de tirer la palombe en automne.

Une descente raide le long du taillis vers le souterrain-refuge. Souterrain refuge : plusieurs emplacements de ce type existent dans la région : celui-ci fut occupé pendant la période trouble des invasions normandes du milieu du IXème siècle lorsque les Vikings ont remonté la Dordogne pour envahir l’intérieur des terres. Il fut abandonné au Haut Moyen-Age et transformé en dépotoir. De nombreux tessons de poterie et une lampe à huile ont été découverts dans le remblai qui bouchait l’entrée.

Panorama ensuite sur les collines de Pujols. Montées et descentes le long du bois. Suivons ensuite le long des coteaux entre vignes et bosquets pour rejoindre le chemin qui redescend vers l’église.

Pour finir cette randonnée Marie-Claude Couprie nous offre une très bonne tarte aux abricots et du cidre que nous dégustons, averse oblige, sous le porche de l’église Saint-Laurent.

Notre randonnée :

Distance : environ 11 Km

Animateurs : Denis et Marc

Reconnaissance : Denis et Marc

Photos : Fred

Dénivelé positif : 79m

Dénivelé négatif : 76m

Point haut : 93m

Point bas : 19m

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Participants :

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Thomas Joëlle et Denis

Trace du circuit au 1/25000 sur

OpenRunner Bossugan

00/2020 La rando de certains confinés

2 randonneurs comme chaque jour se retrouvent sur le parking du Plantier de Cursol à Loupes.

Il y a bien un animateur et un serre-fil, la règle est donc bien respectée. La randonnée n’a pas été reconnue et l’animateur n’a ni carte ni boussole. Heureusement que le Président ne le voit pas. Départ de la route de Camarsac en plein travaux mais arrêtés par maître « CORONA ».

Tout d’abord la route du Pout à travers une forêt inondée de soleil.

En chemin les violettes sont de sortie.

Et les orties montrent leur belle parure.

Direction maintenant Camarsac en passant par la commune de « Feuillade » que personne ne connaissait jusqu’à ce jour.

Une belle petite côte qui rappelle que notre région est bien vallonnée.

Retour ensuite par la route de Camarsac bordée d’une forêt de châtaigniers,  de vignes et un très beau point de vue sur la vallée où l’on devine un talweg dans le bas.

Après contrôle du temps passé et vérification de l’attestation de sortie, force est de constater qu’il ne reste qu’un bon 1/4 h pour finir la boucle en respectant l’heure convenue.

Décision est prise de traverser les vignes vers la route de Brochard. Ils ont de la chance dans ce quartier les travaux sont terminés !

Par contre, route de Camarsac les travaux n’ont pas évolué depuis le départ de la randonnée.

Randonnée de 5,5 km en une heure ; c’est pas mal. Pas de risques ni de difficultés.

Il ne reste plus qu’à se ressourcer en terrasse avec vue sur le jardin, une boisson bien fraîche et bien méritée ; il n’y a toutefois pas de bière « CORONA » dans le frigo.

A suivre

08/2020….. ST-GENES DE LOMBAUD – HAUX – ST-GENES DE LOMBAUD

Les conditions climatiques étant, 12 personnes seulement se rejoignent sur le parking près de l’église de Saint-Genès de Lombaud. C’est Jacques qui pilotera cette randonnée.

Saint-Genès de Lombaud est un petit village de l’Entre-deux-Mers. Au dernier recensement, il compte 370 habitants :  les Lombaussiens. Pour une petite commune, il est toutefois difficile de trouver sa très belle église. La commune est traversée par 3 ruisseaux.

L’église Notre-Dame de Tout Espoir fut construite au 12e siècle. A l’origine siège d’un pèlerinage à la Vierge Noire.

Située à mi-pente d’un vallon et à l ‘emplacement d’une ancienne villa romaine. Sa façade est à clocher pignon. Cette église est ouverte tous les jours et un office religieux y est célébré à 18 h.

 

Le groupe quitte le point de rendez-vous, passe à proximité d’un haras et une première montée asphaltée vers le lieu-dit La Guenille pour passer sur le ruisseau qui porte ce même nom.

Il se dirige vers Lalande où à proximité un ancien moulin est enseveli de lierres.

Le Château du Juge. Ce Château du XVIIIe siècle s’appuie sur un superbe domaine de 50 hectares dont 20 sont plantés en vignes. Après quelques recherches il apparaît qu’il appartient à une famille Thomas ???

Au loin le Château Grava

Le château Grava posséde un domaine de 73 hectares d’excellentes terres s’étendant sur les communes de Haux et Tabanac dans l’aire d’appellation « 1ères côtes de Bordeaux ».

Le groupe continue vers Bergueil, le Grand Chemin et arrive ensuite au village de Haux . Territoire de 1056 hectares sur les côteaux surplombant la Garonne, avec un point culminant à 97 m d’altitude. Petit village de 740 habitants qui vivent essentiellement de l’agriculture.

Au niveau de la poste quelques mots de Jacques sur Haux.Puis passage à proximité du château d’eau ainsi que d’un autre ancien moulin.

Direction Bernadon, Bel air et après avoir arpenté les vignes arrivée au Château de Haux.

Celui-ci est la propriété d’une famille de négociants danois. Une partie importante de la production est exportée vers les pays scandinaves. Une autre partie est réservée aux propriétaires actionnaires étrangers pour qui 7 chambres ou appartements d’hôtes sont réservés. Ce château a été construit en 3 étapes aux 16e, 17e et 18e siècle.

Photo prise avant l’incendie de fin 2018

Et maintenant la protection centrale permettant les réparations (photo du jour)

Ses dépendances n’ont pas souffert.

Château Lagorce 

Château Lagorce est une location Château, dans 29 hectares de bois et de prairies. Il peut accueillir jusqu’à 52 personnes dans 21 chambres climatisées.

En cours de route.

Une vue sur la Garonne à 97m d’altitude… point hau…t ….de Hau…x

Lieu-dit Le Roudey

En montant vers la motte Haute Sage

La motte dite Haute SageLa bâtisse de la propriété est classée Monument Historique. Celle-ci fût construite en 1515 par l’écuyer de François 1er. Elle porte le nom de Haute Sage, qui a donné son nom à l’un des vins produits à la propriété.

Après une longue partie d’asphalte le groupe s’arrête pour faire une petite pause et emprunte ensuite une très agréable descente herbeuse en sous-bois.

Eglise Saint-Martin de Haux

Dédiée à Saint-Martin, cette église possède une nef dont les murs sont du XIe siècle. Au XIIe siècle, le chevet est reconstruit. Un clocher-mur de la fin du XVe siècle ou du début du XVIe siècle s’appuie sur deux contreforts qui masquent en partie la façade romane dont le portail sculpté est un des plus beaux du département.

Sur le plateau calcaire le Château Lamothe

Le Château Lamothe est une demeure dont les fondations remontent au XVI° siècle. Sa rénovation au XIX° siècle en a fait une habitation pleine de charme dont la façade est reproduite sur l’étiquette des bouteilles.
Cette propriété dévolue dès l’origine à la culture de la vigne appartient, depuis 1956, à la même famille depuis 4 générations. Actuellement le vignoble de 80 hectares, comprend également les vignes du Château Manos et ceci depuis 1991.

Toujours sur la commune de Haux, passage à proximité du Château Greleau caché par une immense végétation et de nouveau un peu d’asphalte. Une autre descente herbeuse dans les bois permet de rejoindre le très joli haras de la Chicodière situé près du point de départ.

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Et pour finir, une petite visite de l’intérieur de l’église de Saint-Genès de Lombaud.

Animateur : Cantillac Jacques

Reconnaissance : Jacques,Denis

Photos : Jean-Marc

Distance : 12,6 km – Dénivelé positif 306m

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Carte IGN au 1/25000

HAUX cotation IBP visorando

Participants :

Barbirato Annie

Bessot Lo Papa Nicole

Buisseret Sylvie

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Couprie Marie-Claude

Lubert Rose

Soulie Jean -Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

07/2020 Au Sud de Vayres

 

Nous sommes 27 à nous retrouver Place du Gestas en centre ville de Vayres. Nous accueillons Conchita et Patrick venu faire un galop d’essai. Rose, quant à elle, a été conquise par le dynamisme du club et revient pour la 2ème fois.

D’une superficie de 1446 hectares, le village compte 3859 Vayrais/Vayraises. Le village de  Saint-Pardon est aussi rattaché à cette commune.

L’église, d’abord de style roman, puis rebâtie en style gothique vers le XIVe siècle, fut agrandie par deux fois au XIXe, pour trouver sa forme actuelle. On retrouve encore aujourd’hui des vitraux aux armes des différents propriétaires du château de Vayres au fil des siècles.

L’activité viticole de la commune s’est perpétuée depuis l’antiquité, pour atteindre une certaine reconnaissance dès le XIXème siècle. La cave coopérative voit le jour en 1933, pour valoriser l’appellation « Graves de Vayres ». Le vignoble couvre à présent 700 hectares et produit des vins rouge et blanc sec. 

Après les indications de Fred sur le parcours et quelques recommandations ….
nous partons…. sur un étroit trottoir pendant quelques centaines de mètres.

 

passons sous le pont SNCF et obliquons sur la droite dans un agréable chemin à travers bois. Au passage un ancien lavoir
pour arriver aux centres équestres.
Continuons en longeant le bois et en bordure de vignes.
Nous apercevons un émetteur en face de nous, longeons une vigne. Un passage délicat ensuite pour traverser les deux voies et passer au-dessus de l’A89. Direction Saint- Germain du Puch.
Arrivons à l’observatoire astronomique du Club VEGA de la LYRE.
Des membres du club nous accueillent et nous détaillent leurs activités.
Par un chemin à travers vignes nous arrivons au  Clos Castelot Bussac

Le vignoble Château Bussac s’étend sur plus de 20 hectares dont 16 sont dédiés à la production de vin rouge et les 4 autres à celle du vin blanc. 

Le Château Clos Castelot vient s’ajouter au vignoble avec ses 10 hectares. 

En cours de route… bien dynamique.
Des arbres des deux côtés de la route, puis un bois et enfin de beaux chênes nous guident vers une grande vigne que nous suivons en passant à l’arrière du Clos Bussac.
Continuons jusqu’à la route direction le Château Goudichaud.
Domaine de la fin du XVIIIe siècle (1780) dont l’architecte n’était autre que Gabriel, un élève de Victor Louis (architecte du Grand Théâtre de Bordeaux). l fut construit par Mr de Melet, membre du parlement de Guyenne. Ce manoir fut pendant des décennies la résidence d’été des archevêques de Bordeaux. Un corps central et deux ailes parallèles et symétriques composent un ensemble très « Français » dans sa conception. L’aile « Ouest » abrite intégralement le Chai (cuves et barriques) alors que dans l’aile « Est » se trouvent des logements et des remises. Des Bergeries, un Moulin, des bâtiments agricoles et divers logements forment un ensemble architectural homogène. 
Prenons un très beau chemin en calcaire le long du ruisseau du Gestas qui alimentait à une époque le moulin Massip que nous cherchons vainement (en fait il n’existe plus… hormis sur la carte).
 
Au loin dans les arbres le Château La Caussade.
C’est l’heure maintenant de la pause casse-croûte que tout le monde attendait.
Direction l’A89 que nous sommes obligés de longer sur quelques centaines de mètres. Puis une petite montée vers le lieu-dit Montifaut et son château.
 
Quelques dizaines de mètres encore en bordure de l’A89 sous laquelle nous passerons après avoir descendu un escalier bien raide. 
Au prochain carrefour, nous tournons à droite et au bout du chemin contournons une autre vigne. Puis direction le lycée agricole.
Nous sommes maintenant dans la partie.. Koh Lantha… de notre randonnée
 
Le Château Juncarret
Une famille dont la tradition viticole remonte au XIXème siècle, propriétaire du domaine depuis plus de 50 ans. Propriété de 28,5 ha (2/3 rouge, 1/3 blanc). Sols constitués de graves et de sable.
Un petit plan d’eau suit….
 Et enfin nous passons devant la luxueuse gendarmerie.
Suivons un petit chemin, empruntons une passerelle et rejoignons le parking.
De retour au parking et avant que le groupe se sépare, Fred interpelle la foule pour parler de la fête de la randonnée du 29 mars à Bassens, en souhaitant le maximum de participants du club au Rando-Challenge découverte.
 

Distance : 10,2 km – Dénivelé  57 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

Animateur : Noël Fred

Reconnaissance : Denis, Fred

Photos : Jean-Marc

Participants :

xxxxxxxxxx xxxxxxxxx

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bergeroo Cathy

Bessot Lo Papa Nicole

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude

Champarnaud Valérie

Cayre Maria

Couprie Marie-Claude

Defaucheux Françoise et Jacques

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Lubert Rose

Noël Françoise et Jean

Noureau Francette

Peere Laurence

Soulie Jean -Marc

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

+ Mr et Mme Brotet

 

Carte IGN au 1/25000

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IBP Vayres