Année : 2020

18/2020 SALLEBOEUF

Sallebœuf est une commune d’une superficie de 1480 hectares située au cœur du territoire de la communauté de communes Les Coteaux Bordelais. 2500 salleboeuvois(es) vivent dans un écrin de verdure entourée de vignobles, bois et forêts.

« Salleboeuf « est un composé formé du mot salle, qui, autrefois, désignait un château.  Généralement, le mot Salle, en composition toponymique est suivi d’un nom de personne, qui est celui du fondateur ou ancien possesseur du lieu . On pense que c’est le nom qu’il faut reconnaître dans (buovo)bœuf de Salleboeuf.

La commune comptait quatre forteresses ou ”Mottes Féodales“, bien antérieures à l’occupation anglaise : ce sont les châteaux de “RETORET”, des “MANDINS”, des “MOUSSES” et “de la TOUR”.

Les trois premiers n’ont pas eu de construction en pierre. Le quatrième était un château du XIe siècle, situé sur un des points culminants de la commune, au Nord-Est du bourg actuel.

Ce château a été abattu puis reconstruit en 1313. Il fut, au Moyen Age, le manoir des Seigneurs de SALLEBOEUF. En 1336, il  fut ruiné de fond en combles. Devenu inhabitable, il fut délaissé par ses propriétaires. On y a souvent, depuis, déterré des débris d’armes, de cuirasses et, notamment, un chandelier du XIIIe siècle aux armes des Chevaliers de l’Ordre de Malte.

Un autre château, celui de la SALLE, beaucoup plus modeste, s’élevait alors sur un éperon rocheux au nord du village actuel. Ce manoir était la propriété d’un sire BUOVO, mais n’avait vraiment rien d’une forteresse. C’était plutôt une belle maison de campagne. Néanmoins, son influence fut importante pour le village, puisque le nom du propriétaire, associé au nom du lieu, devint SALABOVE, puis SALLEBOEUF.

L’église Sainte-Marie de SalleboeufL'église Ste Marie de Salleboeuf vous salue. — Secteur pastoral de Tresses - Diocèse de Bordeaux

est récente, elle a été construite à la fin du XIXe siècle pour remplacer l’ancienne église qui était située au coeur du village, sur la place Carnot; elle est dédiée à Notre-Dame et date de 1860.

On notera l’orientation particulière de l’église : le choeur n’est pas orienté vers l’Est, vers le soleil levant, symbole de la Résurrection, comme la plupart des églises chrétiennes mais vers le Nord, sans doute pour une meilleure disposition par rapport à la route.

Le plan de l’église est le plan typique en forme de croix latine, les deux bras de la croix formant le transept. Elle est de style néo-gothique à voûte sur croisée d’ogives.

On peut y admirer aujourd’hui les 4 lustres dont 2 offerts par Gustave Eiffel à l’occasion du mariage de son fils Edouard.

Une chapelle récupérée lors de la démolition de l’église “Saint-Cyr et Sainte-Juliette” à été réimplantée dans l’église actuelle.

C’est Marc qui, ce jour, guide et commente les points particuliers de cette randonnée. Les 17 randonneurs sont répartis en 3 mini- groupes .

Passons de suite à l’arrière du Château Pey La Tour

Le Château La Tour date du XIIIe siècle ; la culture de la vigne du XVIIIe. Devenu Château Pey La Tour, il fut acheté par la famille Dourthe en 1990.

Les Secrets du Château Pey La Tour accueillent dans un environnement privilégié, préservé et authentique :  30 chambres confortables sont à disposition ainsi que 8 salles de réceptions, pour des évènements jusqu’à 100 personnes. Les Secrets Château Pey La Tour, c’est aussi un restaurant de caractère où il fait bon déguster des produits frais de saison d’une cuisine fine et raffinée.

Nous arpentons le long des  vignes.

Pour arriver à un plan d’eau que nous contournonsUne petite montée à travers bois, quelques centaines de mètres sur le bitume, et nous redescendons toujours à travers bois vers une source.

Passons au lieu-dit Les Pontons

Arrivons au Château Vaquey. Il faut improviser pour ouvrir le portail.

Cette propriété de 200 ha située sur le point culminant fut l’ancienne demeure de Gustave Eiffel (surnommé le « Magicien du fer »). Il y resta de nombreuses années pendant la construction des ponts métalliques de la région. A l’origine une belle chartreuse  à laquelle il a ajouté un étage supplémentaire sur la partie centrale surmonté d’un belvédère où il a installé ses bureaux de dessin.

La résidence est entourée d’un parc constitué de pelouses et d’allées ombragées. Le Château Vaquey est maintenant une résidence pour personnes agées à taille humaine (50 places) qui propose des espaces de vie spacieux et lumineux à la décoration élégante et soignée.

Château Milon. Le Château Milon se trouve à proximité  du château Vaquey. Gustave Eiffel, en grand amateur de vin, ne s’était pas trompé sur le terroir exceptionnel de cette propriété, une qualité qui classe le Château Milon à part dans les exploitations de son appellation. Cette exploitation possède un vignoble de 13 hectares de vignes.

Le Château Labatut (beaucoup moins élégant) est ancré sur un haut plateau argilo-calcaire d’une quarantaine d’hectares. Le Château Lalande Labatut produit des Bordeaux et Bordeaux supérieurs haut de gamme de très grand caractère. Le vignoble de 44 hectares est constitué de deux domaines, Château Les Gauthiers à Bonnetan et Château Lalande Labatut à Salleboeuf. Il produit chaque année 260 000 bouteilles de vin rouge AOC Bordeaux, 20 000 bouteilles de vin rosé AOC Bordeaux et 17 000 bouteilles de vin blanc sec AOC Entre-Deux-Mers.

Nous nous arrêtons sur la Place Carnot : Une prospection réalisée en 2002 sur le site de cette place a révélé une nécropole mérovingienne témoignant d’une occupation du site au cours des VIIe et  VIIIe siècles. Cette nécropole était constituée de neuf sarcophages dont 3 monolithes. On peut aussi trouver sur les murs de la maison qui borde la place quelques traces de l’ancienne église qui elle était dédiée à Saint-Cyr et Sainte- Juliette.

C’est vers 17h que le groupe se quitte. Prochaine randonnée maintenant en 2021.

 

Animateur organisateur : Marc Baron

Animateurs de groupe : Marc, Fred, Denis

Serre-files : Corinne, Jacques, Serge

Reconnaissance : Marc, Fred, Denis,

Photos : Fred

Distance : 10 km – Dénivelé  150 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Desmond Alexandra

Garcia Norbert et  Josiane

Noël  Françoise et Fred

Noureau Francette

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Trace du circuit:

17/2020 Saint Jean de Blaignac

 

Saint-Jean de Blaignac est un village d’environ 500 habitants. L’église Saint-Jean, ancienne priorale relevant de l’abbaye de La Sauve Majeure date du XIIème siècle. Elle a été fortifiée au XIVème et rehaussée d’un clocher à peigne. Son classement au titre des monuments historiques date de 2002. La Croix du cimetière date du XIX ème et est classée quant à elle depuis 2001.

Par un temps très agréable, 26 randonneurs se retrouvent sur le parking en bordure de Dordogne. Certains ont même les bras dégarnis.

Naturellement avant de démarrer nous faisons 3 groupes. Denis, Jacques, Fred aux avants, Marc et Bernard en sécurité arrière. Denis lance les troupes à 14h.10.

Nous apercevons de suite Le château de Courtebotte, ancienne propriété de la famille Touzet de Vivier. Ce château est sûrement avec l’église l’un des lieux les plus importants de la commune. Aujourd’hui réhabilité en chambres d’hôtes, on y propose une vue imprenable sur la Dordogne.

Vue sur la Dordogne

Un autre Château moins entretenu en bordure de Dordogne.

Pas très loin une maison de caractère.

Nous longeons le fleuve sur quelques centaines de mètres pour obliquer ensuite direction Guillermat en suivant un cours d’eau d’irrigation.

Plus loin une petite pose boisson pour les 3 groupes.

Le groupe 2 en tête au niveau du biberonnage.

Les chevaux nous font la fête.Au loin on peut deviner sur la colline le lieu-dit Verdelle … et oui il faudra monter cette première côte sérieuse.

Au lieu-dit Clos Verdelle comme décoration dans le jardin…. une tombe….

Par un chemin à travers vignes prenons la direction du lieu-dit Bardassoule.

Au loin un château se dressent sur la colline le Château de Pertignas ainsi que l’église  Saint-Vincent.

L’église Saint-Vincent a conservé des traces d’un bâtiment du XIème siècle. La plus grande partie de l’édifice date des VIIème et XIIème siècles avec des décors sculptés romans. Les siècles suivants ont laissé leur empreinte avec la fortification du clocher et un bas-côté gothique du XVIème siècle ainsi que des chapelles du XVIIIème siècle.

Plus à droite se dresse l’arrière imposant d’un autre château que nous retrouverons plus tard.

Arrivons à Saint-Vincent de Pertignas. Une petite pose boisson et une photo de la mairie, cela fait toujours plaisir à nos 3 élus municipaux.Arrivons sur le devant du Château dont nous avions vu l’imposant arrière.

Le Château Isabeau de Nogent est d’époque médiévale ; il est aujourd’hui entièrement restauré et transformé en hôtel de luxe. Il est dédié à la privatisation pour l’organisation des mariages, réceptions, baptêmes, séminaires : 12 chambres sont réparties à l’étage et dans les bâtiments annexes avec vue sur les vignes.

Fidèle à sa tradition viticole, le Château peut proposer de nombreuses activités autour du vin : visites des chais,  dégustations, initiation à la dégustation, conférences sur le vignoble, sur la vinification…

Ses Chais..

Le goûter est sorti du sac près du château. Nous reprenons le chemin en contournant  le long des vignes. Direction le grand Donnezac.

En cours de route quelques petits cèpes. Ah Marie-Claude…

Longeons sur quelques centaines de mètres la départementale mais par un très large chemin en bordure de vigne jusqu’au niveau du Château Bonhoste.

Propriété familiale depuis 5 générations, qui perpétue les traditions du vignoble.

Avec 66 hectares de vignes partagés entre deux Châteaux et 5 appellations (Bordeaux, Bordeaux Supérieur, Crémant de Bordeaux, Bergerac, Côtes de Bergerac), la famille Fournier propose une large gamme de vins !

Le Château de Bonhoste, certifié Haute Valeur Environnementale depuis 2013, conduit sa vigne en mode de culture traditionnelle et en lutte raisonnée. En effet, ils sélectionnent et maîtrisent les rendements, optimisant la maturité afin de préserver l’authenticité durant l’élevage et développer une meilleure expression des qualités du terroir.

Traversons la départementale direction les lieux-dits Baron (encore lui ) et Pinard (il en faut).

Une belle maison ancienne rénovée.

Encore notre Baron…. Il est partout.

Passons au lieu-dit Lieutenant Pinard.

Toujours de belles maisons en pierre blonde.

Un peu plus moderne celle-là mais toujours de très belles pierres.

Moutic et son ChâteauST JEAN DE BLAIGNAC 021

Au XVIIIe siècle, le hameau de Moutic se compose probablement d’un seul domaine comprenant le château, la maison du régisseur, les fours à pain, mais également les écuries, le pigeonnier et les dépendances. Dans celles-ci sont logés plus tard les colons, c’est-à-dire les ouvriers attachés à la propriété viticole. Par la suite le château est occupé par un notaire royal. Au milieu du XIXe siècle, il est probablement détruit puis rebâti au goût du jour et mis en valeur à l’extérieur par un jardin à terrasses qui s’ouvre sur la vallée. Le lierre décore aujourd’hui la façade du rez-de-chaussée conférant à l’ensemble un charme certain.

Il ne nous reste plus qu’à finir la randonnée par une descente bien prononcée sur le bitume pour rejoindre le parking. Il fait toujours aussi beau ; nous nous séparons.

Animateur : Denis THOMAS

Reconnaissance : Denis, Fred

Photos : Fred

Distance : 11,800 km – Dénivelé  104 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Blanco Françoise et Michel

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Champarnaud Valérie

Clee Marie-France

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Garcia Josiane et Norbert

Guillerme Marie-Claude

Lagorce Pierre

Lafaye Sylvie

Lataste Martine

Martin Marie-José

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

 

Carte IGN 1/25000

Carte IGN St Jean de Blaignac 12km

IBP = 35 HKG St Jean de Blaignac 11 km

 

16/2020 SAINT-MACAIRE

La commune de Saint-Macaire se situe sur la rive droite de la Garonne au niveau où l’effet des marées s’estompe, à environ 47 km au sud-est de Bordeaux. 

Le territoire communal ne couvre que 179 hectares constitués principalement de vignobles, de champs et de bois. Un peu plus de 2000 Macariens.

La ville est érigée sur un promontoire rocheux qui domine la plaine alluviale. Elle  est constituée de 2 entités : la ville ancienne côté Garonne et la ville neuve qui est plus au Nord. Elle forme une agglomération de communes avec Saint-Maixant et Verdelais.

La ville ancienne est de forme semi-hémisphérique, concentrée autour de l’église Saint-Sauveur, de l’ancien prieuré et de l’emplacement de l’ancien château-fort (aujourd’hui détruit). Entourée de remparts, la ville est encadrée par deux faubourgs apparus au Moyen Age et eux-mêmes protégés par des murailles : le faubourg du Thuron, à l’est et Rendesse, à l’ouest.

Saint-Macaire était une ville riche grâce au commerce. Après la mise à sac des établissements religieux par les huguenots et le démantèlement du château au sortir de la Fronde, c’est au tour de la Garonne de jouer des tours aux Macariens car elle s’éloigne des remparts. Le port est donc déplacé en 1658. Du coup, les marchands quittent la ville pour Bordeaux.

Nous avons rendez-vous sur le parking extérieur aux pieds des remparts de la ville fortifiée. 

Le matin une visite guidée du village de Saint-Macaire est organisée : 23 personnes y participent avec masque. Serge tout d’abord salue et présente quelques nouvelles arrivées.

les Remparts du XIIIe siècle, à l’origine baignés par la Garonne jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Lors des inondations, le fleuve vient régulièrement les saluer. La prospérité commerçante est à l’origine de la construction de la première enceinte fortifiée de Saint-Macaire.

Les grottes, anciennes carrières de pierre : l’extraction des pierres a permis de construire les maisons et bâtiments de la cité mais également le Pont de Pierre et le Théâtre de Bordeaux. En 1830, 1200 ouvriers y travaillaient.

De notre point de départ nous pouvons admirer la Maison de Tardes

Cette maison forte médiévale date du XIIIe siècle et comporte 5 niveaux. Les embellissements de la renaissance la transforment en hôtel particulier. Les 2 temps de construction témoignent des époques de prospérité de la cité avant et après la guerre de 100 ans.

Nous longeons sur quelques centaines de mètres la Garonne et prenons le chemin Tivoli qui nous mènera à l’entrée de la ville du côté Thuron.

Tout d’abord s’offre à nous un grand lavoir édifié au XIXe siècle, alimenté par 2 sources et se situant près d’une fontaine voutée.

Passons la porte Thuron 

La porte Thuron précédée d’une barbacane est un ensemble défensif de la fin du XIVe siècle. Il contrôlait la liaison entre le premier port et la place Mercadiou.

Direction la place Mercadiou ou « place du marché ».

Sous forme de bastide médiévale, elle est bordée d’arcades en pierres blondes et de très belles maisons, symbole de la puissance des marchands.

Le relais de poste Henri IV place Mercadiou

Avec sa fausse façade en rez- de- chausséeSaint-Macaire 33 Relais Henri IV 01.jpg

Cet édifice entièrement construit en pierre de taille possède une cour intérieure, lieu privilégié d’échanges commerciaux. En fond de cour les écuries rappellent que le lieu habitait un ancien relais de poste.

Arrivée sur l’arrière de l’église Saint-Sauveur près du prieuré et de son aile de 9 arcades.L’église priorale Saint-Sauveur construite en plusieurs campagnes dès le XIIe siècle possède un porche dont le tympan présente des scènes sculptées.

Par la rue du Canton…..

découvrons la Porte de Benauge qui constitue l’accès principal de la ville. Couronnée de puissants mâchicoulis elle est accolée au premier Hôtel de Ville construit à cette époque.

Passons à  l’extérieur de la ville pour apercevoir « Le Théâtre de la Nature »

Dans un tout autre style de construction ce kiosque est le reflet des activités musicales de la ville de Saint Macaire. Conçu pour des représentations d’opéras lors des fêtes annuelles de la Saint-Jean. A noter qu’en 1913 la ville était la 2ème ville de France pour le nombre de musiciens par rapport au nombre d’habitants.

La porte Rendesse

La porte Rendesse fait partie de la 2ème enceinte de la ville ; elle défendait le faubourg résidentiel à l’ouest qui devint par la suite le quartier du second port fluvial.

Un peu plus loin…

Retournons vers l’église Saint-Sauveur pour redescendre ensuite au parking.Après cette visite le repas est tiré du sac près du parking en bas des remparts.

 

Une dizaine de randonneurs nous rejoignent pour l’après-midi. Nous formerons 3 groupes avec distanciation des randonneurs. Denis, Fred et Serge guideront les groupes et Jacques, Marc et Corinne en assureront la sécurité arrière.

A 14 h prenons le Chemin des palus en direction de la Garonne que nous longeons sur quelques kilomètres. Passons au Lieu-dit Carreyre et ses cultures de plans de vignes bien arrosés.

On passe dans plusieurs hêtraies…

et arrivons près du Port des Arrocs pour la pose boisson.

Un chemin bitumeux nous amène ensuite à Saint-Pierre d’Aurillac que nous allons traverser. L’église de Saint-Pierre d’Aurillac a été reconstruite au XIXe siècle. Seule l’abside reste romane avec une corniche supportée de corbeaux ouvragés. 

Passons la ligne de chemin de fer et prenons des chemins ruraux direction le Pian sur Garonne, village d’environ un millier d’habitants. Quelques montées à travers vignes nous amènent vers le point haut et l’église Notre-Dame.

Cette église de style néo-roman possède un imposant clocher. Quelques centaines de mètres le long de la route principale et direction ensuite vers le Pas d’Ouens.

Arrivons à la Table d’orientation où un très beau panorama s’offre à nous.

Continuons vers le lieu-dit Bel Air qui est un endroit que nous connaissons bien pour y être déjà passés lors d’une randonnée sur Verdelais.

Au loin d’ailleurs nous apercevons le domaine de Verdelais et ses 2 moulins.

Un dernier petit raidillon pour arriver à La Croix et son superbe point de vue, ceci à quelques encablures de Malagar.Il ne nous reste plus maintenant que de la descente pour retourner vers Saint-Macaire et notre point de parking.

Animateur organisateur : Serge BOUET

Animateurs de groupe : Denis, Fred , Serge

Reconnaissance : Serge, Marc, Denis, Fred

Photos : Olivier, Fred

Distance : 11,960 km – Dénivelé  126 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

 Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Bonneau Olivier

Bouet Francine et Serge

Breil Myriam et Bruno

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cartulat Jean-Michel

Cayre Maria et Michel

Clee Marie-France

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Flandé Hélène et Jacques

Guillerme Marie-Claude

Lafaye Sylvie

Lagorce Pierre

Lataste Martine

Maison Nicole et Patrick

Martin Marie-José

Noël Françoise et Fred

Noureau Francette

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

 

Carte IGN 1/25000

15/2020 TALMONT

Talmont s’étend sur 4 km2  où vivent une centaine de Talmonais(es).
Ancienne bastide fondée en 1284 par le roi d’Angleterre et duc d’Aquitaine Édouard 1er.
Les rues du bourg sont bordées de maisons anciennes volontairement basses afin de limiter la prise au vent, couvertes de tuiles roses et presque toutes blanchies à la chaux.

Le point de rendez-vous est sur le parking du Port des Monards. Nous sommes 17  pour passer la journée ensemble. C’est Denis qui pilotera. Il salue le retour de l’ami Norbert et accueille nos 3 nouveaux : Sylvie, Martine et Olivier.

Le port des Monards est un port de pêche, de plaisance et de commerce, partagé entre les communes de Barzan et de Chenac Saint-Seurin d’Uset. Établi au point de confluence de deux modestes cours d’eau tributaires de l’estuaire de la Gironde, le Rambaud et la Rivière de Chauvignac, qui en se rejoignant forment le chenal des Monards ; il a une capacité de 80 places.

« Monard » est un mot saintongeais désignant un cours d’eau alimentant un moulin.

Une entreprise d’extraction et de vente de sable et de granulats y est basée depuis 1950. Il s’agit de la dernière des environs.

Jusqu’à fin des années 1970, on y  pêche l’esturgeon «poisson-roi» qui donnait un caviar très estimé. La surpêche a eu raison de cette activité. De nos jours, le port des Monards est un havre discret, prisé des plaisanciers désireux de s’éloigner des centres urbains de la côte de Beauté et en quête d’espaces préservés. Ses pontons de bois, typiques des ports estuairiens des environs, sont aménagés au débouché des deux cours d’eau.

Nous partons vers la rue du Port en direction de Barzan et continuons jusqu’à l’église. Cet édifice fut construit entre 1875 et 1879, afin de remplacer une ancienne église datant du XIIe siècle, déjà remaniée au XVIIe siècle, dont le conseil municipal vota la démolition pour cause de vétusté. Lors de la démolition de l’édifice, des sarcophages furent mis au jour. Datant du Moyen Âge, ils révélèrent deux lames de poignard en fer et des fragments de vases, mêlés aux ossements.

Cet édifice de style néo-gothique, reprenant un plan en forme de croix latine, est constitué d’une nef unique de trois travées, entièrement voûtée d’ogives, éclairée par six larges baies ogivales ornées de vitraux.  Six contreforts en pierre de taille épaulent la nef.

Le clocher-porche, à trois niveaux, est surmonté d’une flèche de pierre de forme octogonale dominant le bourg.

La commune de Barzan abrite le site Gallo-Romain, site archéologique majeur, faisant l’objet de fouilles structurées depuis 1994. Les photographies aériennes et les premières fouilles archéologiques ont révélé la présence d’une ville portuaire gallo-romaine de grande importance (temple gallo-romain monumental, thermes, forum, théâtre…). D’autres vestiges font l’objet de fouilles annuelles. Nous en prenons la direction.

Une petite pause boisson bien méritée en cours de route.

Nous quittons la route direction La pyramide de la Garde.
Au loin cette tour massive, bâtie en pierre de taille sur un socle et une colonne qui le surmonte a la forme d’un tronc de pyramide ; au sommet elle supporte une girouette. Elle servait de balise aux marins qui passaient en Gironde, c’est dire que le sommet de la colline domine entièrement le fleuve et les environs.
Barzan - pyramide de La Garde
Pour aboutir au Moulin du Fâ et au Site Gallo-Romain de la Côte de Saintonge.
Nous faisons le tour du sanctuaire..temple
le temple en Restitution 3 D
Visite par le groupe des thermes gallo-romains
Chemin faisant, plus loin nous arrivons à des lavoirs un peu spéciaux : au lieu-dit « le Caillaud » se trouve ce remarquable ensemble d’une fontaine sur puits et de 7 « timbres ». Pour les uns ce sont des bacs à laver, pour les autres des abreuvoirs.

Le tout est posé sur une dalle qui paraît cimentée avec rebord. On peut penser que l’eau était tirée dans des seaux puis vidée dans les bacs car il n’y a aucune autre arrivée. L’évacuation devait se faire dans un fossé.
Cette fontaine fut très longtemps le seul point d’eau potable de la commune.

Le bord des bacs de lavages est échancré à l’angle ou sur le coté afin de mieux se pencher pour laver…… enfin on s’y ressource.

Maintenant c’est le manoir de La Fond, construit en 1905 avec les restes d’un ancien château, c’est un ensemble assez composite mais fort original. Le corps de bâtiment principal est rectangulaire et flanqué sur une aile d’une tour cylindrique et sur l’autre d’un pavillon rectangulaire. L’arrière de la demeure est doté d’une tourelle. L’ensemble est entouré d’un beau jardin protégé par un muret de pierre donnant à la propriété un caractère très particulier d’où se dégage un charme indéniable.

Nous suivons la route de l’estuaire pour rejoindre le Port de Talmont-sur-Gironde

que nous contournons  pour aboutir à l’entrée du village, lieu touristique que nous visiterons plus tard. Mais pensons tout d’abord au pique-nique. Certains recherchent l’ombre, les plus courageux le soleil.

L’après-midi une petite visite s’impose dans les ruelles de Talmont, lieu très touristique….

Plus loin, édifiée sur une falaise surplombant l’estuaire L’EGLISE SAINTE-RADEGONDE du XIe siècle et de style gothique.
A l’initiative des Bénédictins, ils auraient fait du sanctuaire une étape sur l’un des chemins de St-Jacques de Compostelle. Édouard  1er a fortifié une partie de l’église (un chemin de ronde est édifié au dessus de l’abside). Une violente tempête cause l’effondrement d’une partie de la falaise servant d’assise à  l’édifice. Les 2 premières travées de la nef et une partie de la crypte sont emportées par les flots. L’église est classée monument historique.

Elle doit son sauvetage à ANDRÉ MALRAUX qui déclara un jour devant une affiche : « VOYEZ CES PIERRES SUBLIMES, INDIFFÉRENTES AUX RUMEURS DES ÂGES »

Nous recontournons le port pour prendre la direction des falaises puis le chemin qui longe la D145 pour se diriger vers Barzan-plage.

Un groupe heureux…

Passons près de la corniche et remontons près d’un lotissement. Passons aux bâtiments de la ferme de la Roche Batard dont les bâtiments datent de 1700.

Longeons les vignes et rejoignons le chemin de la falaise et avons une nouvelle vue sur des carrelets.

Le chemin vire à gauche en s’éloignant de la falaise et rejoint la route que nous avons quittée précédemment.

Nous rejoignons le Port des Monards et notre point de départ pour faire une petite terrasse-pression avant de repartir.

Animateur : Denis THOMAS

Commentaires : Marc

Photos : Sylvie, Fred

Distance : 13 km ++++- Dénivelé  114 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Cotation IBP Talmont Effort 2 Technicité 1 Risque 1

LES PARTICIPANTS

BARON Brigitte et Marc

BONNEAU Martine et Olivier

BOUET Francine et Serge

BUISSERET Sylvie

CANTILLAC Marie-Claude et Jacques

DESMOND Alexandra

GARCIA Josiane et Norbert

GUILLERME Marie-Claude

NOEL Françoise et Fred

THOMAS Joëlle et Denis

14/2020 MARTRES


Le village de Martres appartient à l’arrondissement de Langon et au canton de Targon. La commune s’étend sur 3 km² et compte 204 habitants. Les ruisseaux de Gourmeron et l’Engranne traversent la commune.

C’est sur le parking de l’église que nous nous sommes donnés rendez-vous : 16 habitués accueillent Sylvie et Marie-Claude pour un galop d’essai.

L’église Saint-Pierre qui date du milieu du XVIIe siècle, se présente sous la forme d’un édifice à nef unique, terminée  par un choeur carré et une abside semi-circulaire. L’église est éclairée par une minuscule fenêtre. Le clocher-mur est percé de deux baies. L’ensemble de l’édifice est fait en pierres de taille. L’église possède une série de contreforts plats. Les seuls remaniements extérieurs datent du XVIe siècle et sont liés aux guerres de religion. MARTRES : Eglise Saint-Pierre

De suite Le Château de la Commanderie

Le château fût d’abord propriété de la famille de Crépelaine, puis de celle de De Carles. Il est en partie détruit pendant la guerre de Cent Ans puis remanié au XVe siècle. La demeure est reconstruite au XVIIe siècle et restaurée au siècle suivant. L’édifice se constitue d’un corps de logis rectangulaire, encadré de deux tours. Le bâtiment est en moellons et présente des ouvertures de dimensions réduites. Il est placé sur une terrasse à laquelle on accède par un bel escalier, ce qui met en valeur la demeure.

Le groupe passe sur le ruisseau l’Engranne 
Et sa retenue…
MARTRES : L'Engranne
Le ruisseau qui traverse la commune sur 1km500 est situé en contrebas du moulin de Maupas construit au XIIe et remanié au XVIe siècle.
 
MARTRES : Moulin de Maupas
 
Direction le lieu-dit Guillebot
puis…

Le village de SAINT-GENIS-DU-BOIS : la population de la commune de Saint-Genis-du-Bois est composée de 91 habitants (appelés Saint-Génissois, Saint-Génissoises) vivant sur une superficie de 2,33 km² : 47 logements sur la commune.

Son église Saint-Jean de style roman date du XIIe siècle. De belles habitations de caractère

 

Et un joli lavoir….

Sa petite mairie…

Passons à proximité de l’ex-propriété de Jean-Michel et Marie qui faisaient partie du  club il y a quelques années.

Arrivons à proximité du Château Barit

Le groupe à l’écoute des explications de  Corinne.

Edifice construit au XIXe siècle, cette demeure est du style néo-classique, dotée d’un étage et de combles. Le corps du logis central rectangulaire est encadré de 2 pavillons. Le château est aussi une exploitation agricole axée sur la culture du maïs et du blé.

En cours de route passons le ruisseau des Près puis de nouveau l’Engranne

Arrivée vers le village de COIRAC qui s’étend sur 5,8 km² et compte 204 coiracais (es). Ce village s’était implanté à l’origine sur les ruines d’une villa gallo-romaine. Un prieuré existait au XIe siècle puis fut donné à l’abbaye de La sauve Majeure.

 L’église Saint-Martin présente une nef et un portail d’architecture romane, elle est surmontée d’un clocher de style néogothique construit en 1875.

Dans le cimetière, devant la façade de l’église se trouve une croix en pierre. Le mot Procession, deux mots indéchiffrables et la date 1897 y sont gravés. Il s’agit assurément de ce qu’on appelle une croix de mission.

L’édifice est inscrit en totalité au titre des monuments historiques par arrêté du 10 décembre 1925.

Passons la piste cyclable et retrouvons une ancienne gare transformée en maison d’habitation.

Arrivée au village de SAINT-BRICE :  322 habitants au 1er janvier 2019 pour une superficie de 576 hectares.

Cette superficie est composée en majorité de vignes (environ 350 hectares), de terres labourables et prairies (environ 198 hectares) et 28 hectares de bois.

Son église St-Brice possède une porte romane et un clocher octogonal (17m de haut) de la fin du XIVe siècle. Elle est percée de meurtrières sur cinq faces, la base rectangulaire est soutenue par d’imposants contreforts. De nombreux impacts de mousquets témoignent de la violence des guerres de religion. 

Photo de l'Église Saint-Brice

La rue du moulin de La Garosse
Poursuivons notre chemin entre vignes et bois jusqu’au moulin de Saquet dont il ne subsiste plus que quelques pierres sur une butte.
Il est environ midi et c’est la fin de notre randonnée…. Bravo Corinne
Rendez-vous est donné pour la prochaine randonnée à Talmont le 20 septembre.
 
 
 

 

MARTRES cotation

Distance : 12 km – Dénivelé  57 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

 

Animateur : Villar Corinne

Reconnaissance : Corinne

Photos : Fred + internet

Participants :

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Cayre Maria et Michel

Lagorce Pierre

Martin Marie-jo

Noël Françoise et Jean

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corinne

Sylvie et Marie-Claude

 

 

 

 

13/2020 POMPIGNAC

Pour cette randonnée qui sera très verdoyante, nous sommes donc 21 habitués du club. C’est Jacques l’enfant du pays qui mènera la danse.

Quelques mots sur Pompignac

C’ est une commune de 1162 Ha, environ 3000 habitants à ce jour contre environ 500 en 1930. Le vignoble en 1900 était de 270 Ha de vignes avec 78 exploitants ; à ce jour  400 Ha avec 6 exploitants.

A noter, au 17è siècle 3 moulins à eau alimentés par les biefs de la rivière Laurence et 3 moulins à vent ainsi que des carrières de pierres.

Nous quittons le parking près de la plaine des sports pour nous diriger vers les lieux-dits Citon, Saint Paul et Filatrau.

Une petite pose pour se désaltérer….

et nous nous retrouvons à proximité du centre équestre de Rhodes.

Jusque là, forêts et prairies très verdoyantes où de très beaux chevaux nous accompagnent pendant notre trajet. Nous passons près du domaine de Manial, un ensemble résidentiel de 7 demeures.

Le groupe suit aisément la trace. Puis la traditionnelle pose goûter avant de repartir.

Passons au lieu dit Le Vigneau puis arrivons aux Carmes. La particularité de cet endroit est qu’il est le lieu de naissance et d’adolescence de Jacques notre guide. Certains bâtiments datent des années 1780.

Près des Carmes, un ancien moulin à vent rénové en maison d’habitation.

Passons près des carrières du côté du lieu-dit Aigues-Vives et arpentons des chemins sinueux dans des bois très ombragés. Quelle aubaine par ce temps bien ensoleillé.

Un point de fraîcheur du côté des cascades qui alimentaient il y a bien longtemps le Moulin à eau Fanfan.

Continuons notre chemin en passant près du lieu-dit La Raquette pour nous retrouver à notre point de départ au Merle.

A noter que notre circuit représentait une trace en huit dans une campagne paisible à travers bois et forêts et pour une fois pas de châteaux prestigieux ou historiques. On peut le noter aussi très peu de passage sur route. Que ce fût agréable cette balade champêtre. Bravo Jacques.

Animateur : Jacques Cantillac

Reconnaissance : Jacques

Photos : Fred

Distance : 11 km – Dénivelé  133 m

Indice d’effort : niveau 2 – assez facile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 – assez facile (configuration terrain, météo)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

LES PARTICIPANTS

BARBIRATO Annie

BARON Brigitte

BARON Marc

BLANCO Françoise

BLANCO Michel

BOUET Serge

BREIL Myriam

BREIL Bruno

CANTILLAC Marie-Claude

CANTILLAC Jacques

CHAMPARNAUD Valérie

DUPIN Monique

LAGORCE Pierre

MARTIN Marie-José

NOEL Françoise

NOEL Jean

QUERITE Marie

RICHEZ Bernard

THOMAS Joëlle

THOMAS Denis

VILLAR Corinne

Carte IGN 1/25000

 

2018-15-trace

12/2020 GUILLAC

Au Moyen Âge, Guillac est sous contrôle de l’abbaye de la Sauve Majeure qui y fait édifier un prieuré. La guerre de cent ans décimera la population qui, en dépit du redémarrage de l’activité viticole, restera d’effectif modeste.

À la Révolution, la paroisse Saint-Seurin de Guillac forme la commune de Guillac.

La commune s’étend sur 3,1 km² et compte 186 habitants , les Guillacais et Guillacaises. Elle se situe à 71 m d’altitude.
La grande ville la plus proche de Guillac est Libourne et se trouve à 13 kilomètres au nord à vol d’oiseau.

L’Église Saint-Seurin de Guillac

Fondée au XIe siècle, l’église, de type roman, est dotée d’une abside semi-circulaire à voûte, puis à partir de 1735 d’un clocher plat. Son portail héberge une Vierge du XVIe siècle.

La croix torsadée du cimetière et sa Vierge date du XVIe siècle.Croix de cimetière (Guillac) 5098.JPG

16 randonneurs se retrouvent sur le parking de l’église et devant l’ex-mairie (1903) devenue le cabinet d’un médecin.

On est heureux de se retrouver.

Direction vers le lieu-dit Beythies et cette belle demeure.Prix m2 Beythies - Guillac | SeLoger

Passons ensuite devant un ancien moulin (qui mériterait bien d’être restauré)

Très au loin dans les vignes le Château Bonnet

Cette vaste propriété de l’Entre-deux-Mers est le port d’attache d’André Lurton. Grâce à une gestion parfaite, la qualité des vins demeure régulière, millésime après millésime, malgré une production importante. Situé sur les croupes argilo-calcaires de Grézillac, Bonnet est l’exemple même de la marque à laquelle on peut faire confiance. La cuvée Divinus se veut plus ambitieuse et représente le haut de la gamme.  1.500.000 bouteilles par an pour 225 hectares, vendange  mécanique
Âge moyen des vignes : 29 ans

Lieu-dit « Crusquignarde »

Nous arpentons les vignes.

Au Lieu-dit Vincou

Direction DAIGNAC et le Château LabordeLe château Laborde reste plus que jamais une exploitation familiale à taille humaine.
Début 2015, la superficie du vignoble de 8 ha, sur l’appellation Lalande de Pomerol et Bordeaux Supérieur, est portée à 25 ha.

Et toujours un très agréable environnement verdoyant.

Un arrêt devant un cimetière et à la découverte de la tombe du Général d’Armagnac  décédé à Bordeaux.

Passons au lieu-dit Larmevaille, une ferme biologique avec ses nombreuses serres.

En cours de route une protection originale.

Très au loin le Château de Grossombre

Le Château Grossombre est l’un des plus anciens domaines de la commune de Dardenac. Dès 1484, existait en ces lieux une maison noble. De ces temps anciens, il ne subsiste aujourd’hui que quelques vestiges,  le vieux manoir fut détruit et à sa place construite une jolie chartreuse quelque peu remaniée vers 1850 en Château Grossombre.  Béatrice Lurton s’en est rendue propriétaire en 1989.  Quelque peu délaissé par ses anciens propriétaires dans sa partie entourant le château, le vignoble est actuellement reconstitué. En attendant la restauration du château et la reconstruction du chai, les vins sont vinifiés au Château Bonnet à Grézillac.

Traversons le Bois de Vinet où nous allons prendre le repas pique-nique.

Il ne nous reste plus qu’environ 3,5 km pour rejoindre notre point de départ et toujours une « mer « de vignes devant nous.

Quelques belles demeures à l’entrée du village.

Nous arrivons à notre point de départ ou d’arrivée. La famille Bouet nous propose   d’arroser (entre autres)  les vacances à venir et Marie-Claude nous fait déguster ses succulentes tartes aux abricots. Beaucoup de discussions s’enchaînent avant notre départ.

Retrouvailles prévues début septembre

Notre randonnée  : 12,9 km

Animatrice : Marie-Claude Couprie

Reconnaissance : Marie-Claude

Photos : Fred

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Dupin Monique

Duthil Jean-Luc

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Peere Laurence

Thomas Joëlle et Denis

 

Trace randonnée Guillac 12,5KM

 

11/2020 SADIRAC

Sadirac est une ville moyenne de plus de 4300 habitants (les Sadiracaises et Sadiracais). Une superficie de 19,2 km2 éclatée dans de nombreux lieux-dits. Elle possède la plus grande superficie des communes du Créonnais.

L’église Saint-Martin est dédiée au Saint Evêque de Tours. Jadis fortifiée, elle présente encore aujourd’hui une charpente gothique et un clocher datant de 1863. Elle possède la particularité d’être éclairée par des fenêtres percées dans les contreforts.
Dans l’église on peut apercevoir la statue de la Vierge à l’enfant en bois de chêne dessinée par le marquis Castelneau d’Essenault.
La charpente est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 24 décembre 1925.

eglise saint martin sadirac

Sadirac est reconnu depuis l’antiquité pour son savoir ancestral de la poterie grâce à l’argile du terroir. Ce savoir faire fût sa renommée et sa puissance au delà de nos frontières. Au 18e siècle, l’industrie potière atteignait son apogée ; on peut dire qu’à l’époque dans chaque famille il y avait un potier. On comptait également plus de 150 fours dans la commune.

Le Four du lieu-dit Le Casse (17ème siècle)

Plusieurs entreprises de poterie prospèrent jusque dans les années 60 et ferment dans les années 80.

La Poterie Fouragan construite dans le bourg vers 1830 produisait, dans une quarantaine d’ateliers occupant une centaine d’ouvriers, des moules destinés aux raffineries de sucre, puis la fabrication de pots destinés aux résiniers landais et à la poterie d’usage domestique.

Aujourd’hui, les vestiges restaurés de l’établissement industriel et du four désaffectés accueillent le Musée de la poterie et de la céramique de Sadirac. Celui-ci raconte l’histoire avec une collection d’objets issues de fouilles archéologiques.

Chaque année une manifestation d’envergure internationale a lieu au mois de juin.

La ligne de chemin de fer devenue piste cyclable

Au 19e siècle, Sadirac se trouvait sur une ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Espiet pour alimenter les usines en matériaux. Cette ligne traversait l’Entre 2 Mers par Latresne, Cénac,  Lignan, Sadirac, Créon et la Sauve pour les communes les plus importantes. Chacune de ces villes possédait une gare qui servait de halte pour les marchandises. Cette ligne était aussi empruntée par les voyageurs qui pouvaient se déplacer de ville en ville, ce qui était un privilège pour l’époque. Le trafic se faisait par des trains légers à raison d’une déserte journalière en 1ère, 2ème et 3ème classe. la ligne fût fermée en juin 1940 au moment de l’occupation allemande.

En 1979 cette ligne a été arrêtée après la fermeture de la cimenterie d’Espiet. Elle fût transformée en piste cyclable appelée Roger Lapébie, du nom d’un cycliste renommé de la région.

Toutes les gares ont été transformées en office de tourisme (Créon), en restaurant (Lignan et Espiet) en gîte collectif (Citon, Cénac), ou en maison du patrimoine (Sadirac)

la-maison-du-patrimoine-naturel-2

L’ancienne gare de Sadirac, abrite la maison du patrimoine naturel du Créonnais.
Des activités culturelles, pédagogiques et scientifiques pour tout public y sont proposées à travers les dimanches « découverte de l’environnement » (tous les dimanches entre 14h30 et 18h, entrée libre et gratuite) avec balades, ateliers, films et expositions. Chaque semaine, un nouveau thème est à découvrir. Les jeudis soirs culturels (diaporamas, conférences, sorties nocturnes, …) ont lieu à 18h30 .

C’est parti…..Uune vingtaine de randonneurs déconfinés se retrouvent sans embrassades. Pour respecter les consignes du déconfinement nous faisons 2 groupes de dix personnes qui respecteront les règles de distanciation. C’est Fred qui pilote aidé par les autres animateurs.

Nous passons le bassin aux salamandres pour prendre  à travers bois direction la Pimpine que nous suivons sur 3 km. Des chemins boueux, des racines et des souches nous y attendent. Quelques glissades… quelques chutes !!!

Au bout de 3 km, nous traversons la Pimpine à guet, par un passage délicat. Le Président profite de l’arrêt pour faire quelques déclarations.

La Pimpine prend sa source à Créon, possède 2 affluents sur la commune Le Gouchebouc et Le Ruzat et  se jette après 16,9 km dans la  Garonne au niveau de l’île d’Arcins.

La Barrière 74  L’engouement était tellement fort pour cette ligne ferroviaire que les habitants de Madirac et de St-Genés de Lombaud se sont manifestés par une pétition afin de créer une gare intermédiaire entre Sadirac et Créon au lieu-dit Calamiac. Et ils ont eu gain de cause.

Faisons 200 m en bordure de la piste cyclable que nous allons longer à travers bois.

Un raidillon direction le lieu-dit Calamiac puis une descente sur quelques centaines de mètres d’asphalte.

Une belle maison à Calamiac

Mais aussi des bâtiments à restaurer.

Les animaux à la ferme (côté pile)

et (Côté face)

Attaquons toujours dans les sous-bois une petite montée en direction de la Maison d’hôtes « Le Vélo Vert « mais maintenant en surplombant la piste cyclable.Arrivons à la Maison d’hôtes « le Vélo Vert » 
 300 m parcourus en bordure de piste cyclable un nouveau bon raidillon dans la forêt.

C’est maintenant plus facile car nous sommes en hauteur dans un chemin très agréable et bientôt une descente vers notre point de départ. Toutefois quelques arbres couchés nous oblige à les contourner.

Nous avons fait 7,8 km sur des chemins boueux et nous décidons de ne pas faire la boucle complémentaire prévue toujours en bord de piste et de Pimpine. Nous nous adonnons donc à la place à quelques amicales libations offertes par la famille Noël.

Quelques mots sur la viticulture à Sadirac : Il y a aujourd’hui une quinzaine de Châteaux viticoles sur Sadirac dont les plus importants sont les châteaux du Grand Verdus (famille Le Gris de Lasalle) et le Château de Tustal (appartenant aux comte et comtesse d’Armaillié).

Le Château de Tustal (non vu)Image illustrative de l’article Château de Tustal

Le Château du Grand-Verdus (non vu)Château Le Grand Verdus - Rue des Vignerons

Notre randonnée  : 7,8 km

Animateur : Fred

Reconnaissance : Fred

Photos: Brigitte, Fred, Internet

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Les Participants :

xxxxxxxxxxxxxx

Barbirato Annie

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Buisseret Sylvie

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Champarnaud Valérie

Couprie Marie-Claude

Desmond Alexandra

Martin Marie-José

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Richez Bernard

Thomas Joëlle et Denis

Villar Corrine

Trace du circuit au 1/25000

Original via openrunner

09/2020 MONTIGNAC

Proche de Targon et de Frontenac, Montignac est un village viticole de Gironde qui comporte plusieurs bourgs (Le Palem, Le Cas, Le Laurenceau …) et est relativement étendu compte tenu du nombre d’habitants : 147 habitants sur 6,5 km2.

Situé à 59 mètres d’altitude, le ruisseau Machique et le ruisseau de la Moulinasse sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Montignac.

L’église Saint-Médard, construite au 12e siècle et réaménagée au 16e, est inscrite aux monuments historiques depuis 1925.
Montignac 33 Église Saint-Médard 01.jpg

Le Château Lamothe est l’un des plus réputés de Montignac. La famille Vincent exploite depuis 4 générations. Le vignoble épouse les vignobles des Côtes de Bordeaux à 121 m d’altitude. 100 ha en exploitation dont 84,5 ha en rouge. Age moyen des vignes 22 ans. De nombreux travaux en vert qui nécessitent l’apport d’une dizaine de saisonniers en été. Vignoble totalement enherbé, dans une volonté de respect de l’environnement.

C’est Bernard qui d’un pas vaillant dirige le groupe de 11 randonneurs déconfinés.

En cours de balade…. les déconfinés….

Passage aux lieux-dits La Fauresse et Chamaille.

Un premier passage sur le ruisseau Machique qui traverse la commune sur 2,6 km.

Lieux-dits La Girardelle puis Chatelier, puis de nouveau un ruisseau.

Arrivée au Village de Cantois …. Et Bernard toujours aussi zen. Cantois est une ancienne commune, aujourd’hui intégrée à Porte-de-Benauge.

Après la mazerolle, prenons la direction vers le village d’Arbis.

Arrivons au Vert Château

Si la mention du domaine du Vert, ancien domaine seigneurial, apparaît pour la première fois dans les archives en 1676, le château actuel est plus récent ; il date des XVIIIe et XIXe siècles. L’acquisition du domaine, en 1804, par un capitaine irlandais, témoigne tout à la fois de son admirable situation et de l’intérêt architectural de l’édifice principal. Ce dernier, une maison de maître élevée au XVIIIe siècle, constitue l’actuelle partie à un étage du bâtiment orientée nord-sud. Sans doute est-ce le capitaine irlandais qui entreprend les travaux réalisés durant la première moitié du XIXe siècle : une aile d’habitation orientée est-ouest, à deux étages, forme un angle droit avec la construction initiale. Cette dernière est dès lors dédiée au logement des domestiques tandis que la partie moderne, imposante, constitue la résidence des propriétaires. Sa façade en pierre de taille est ornée de moellons et son toit à longs pans est surmonté d’une tourelle à toit conique.

Lieux-dits : La Milloque, Freylon, aux Clottes sur le village de Freylon.

La citadelle, Talusson

De nouveau passage sur le ruisseau Machique

Grands champs et retour sur Montignac

Animateur : Bernard Richez

Reconnaissance :  Bernard, Serge

Photos : Fred

Distance : environ 11 km

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Participants :

Armenaud Christine

Baron Marc

Bessot Lo Papa Nicole

Bouet Serge

Cantillac  Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Michel Jean-Marie

Noël  Fred

Quérité Marie

Richez Bernard

Carte IGN au 1/25000

 

10/2020 BOSSUGAN

Avec ses 47 habitants, Bossugan est la plus petite commune en habitants de la Gironde. Elle est issue de l’ancienne paroisse de Bruignac, disparue au XVIe siècle. La commune est très attrayante de par la richesse d’un patrimoine historique et architectural remarquable. Il est agréable de s’y promener en profitant du calme et du cadre verdoyant de ses coteaux surplombant les vallées de l’Escouach et de la Gamage.

L’église Saint-Laurent d’architecture romane, construite au XIIe siècle. Joliment nichée au cœur des vignes, l’église romane Sainte-Eulalie Saint-Laurent présente une nef simple flanquée de 2 petites chapelles rajoutées au XVIe siècle. Un porche protège l’entrée en avant de la façade. Un clocher mur, typique de la région, abrite dans une de ses baies cintrées une cloche classée de 1596.

Nous ne serons qu’un petit groupe de 12 randonneurs à nous élancer sous la houlette de Denis et Marc pour cette belle randonnée.

Le départ se fait de l’église pour prendre la direction Est et tourner à gauche dans le chemin creux en longeant les vignes. Puis nous passons le petit pont sur le ruisseau l’Escouach.

L’Escouach est un ruisseau de 14 km de long qui prend sa source à Saint-Antoine-du-Queyret et se jette dans la Dordogne à Civrac. Faune abondante composée de ragondins et d’écrevisses américaines…

Après une pièce de vigne, avons une vue sur la Motte de Bossugan et ses pins parasol.

Faisons quelques centaines de mètres direction la colline, contournons les fourrés pour rejoindre la route goudronnée vers le Moulin de l’Escouach.

Les Chais de Vaure. Après un bosquet qui borde la route, tournons à droite sur le chemin empierré en contrebas d’un imposant noyer.

Les chais de Vaure : créés en 1935, ils regroupent aujourd’hui 75 adhérents qui exploitent près de 700 hectares de vignobles ; ventes à la cave.

Une belle vue sur l’arrière du Château de Vaure qui est une propriété privée.

Construit au début du XVIIe siècle, il est entouré sur trois côtés de douves avec murs d’escarpe et de contrescarpe. Il se compose de trois corps de bâtiments formant une cour carrée dont trois gros pavillons carrés marquent les angles. Dans un angle de la cour, une voûte en anse de panier porte une terrasse munie d’une balustrade de pierre caractéristique. L’édifice a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 8 novembre 1996.

Au château qui domine la vallée prenons un chemin sous les chênes. Nous descendons pour admirer la Fontaine de la Vierge et son lavoir. La Fontaine de la Vierge : on peut apercevoir dans la paroi au-dessus de la source, une niche dans laquelle se trouvait une statue de la Vierge dont l’original a malheureusement disparu.

La statue actuelle de la Vierge se trouve être derrière Joëlle.

Revenons sur le chemin et continuons tout droit sur quelques centaines de mètres vers Saint-Pey.

Longeons le Château Lalène (propriété privée).

Longeons les vignes de ce domaine de 26 hectares en appellation Bordeaux supérieur avec une production d’environ 150 000 bouteilles / an. Certifié haute valeur environnementale. Famille de vignerons depuis 4 générations. Vente à la propriété aux particuliers et aux négoces.

Un pigeonnier près du Château Lalène.

Puis un moulin en ruines sur notre droite et une vue sur Mérignas et les collines de l’Entre-Deux-Mers sur la gauche.

Arrivons au Château de Brugnac propriété privée. Prenons à gauche de la vigne en suivant tout le long des lauriers qui bordent la propriété jusqu’au coteau.

Le château de Brugnac est une tour du XIVe siècle, conservée dans un état admirable en rebord du plateau qui domine la vallée de la Gamage. Entourée de bâtiments plus modernes (XV-XVIe siècle), cette tour a été construite, entre 1280 et 1320.

Des vignesencore jusqu’au menhir avant d’arriver à la cabane de vigneron. La cabane du vigneron : on remarque dans nos vignobles de nombreuses cabanes de vigneron, souvent laissées à l’abandon mais au charme certain. Sans architecture prédéfinie, elle occupe en général une situation centrale et dominante dans la propriété qui l’accueille.

Direction le château d’eau.

avec un panorama à 360°, notamment une vue sur l’église de Saint-Pey-de-Castet.

Le château d’eau et le panorama : L’expression « château d’eau » est entrée dans la langue française en 1704. Les Romains maîtrisaient déjà parfaitement la technique qui accompagnait les aqueducs. Le château d’eau de Saint-Pey-de-Castet a été construit en 1967, mesure 33,70 m pour une capacité de 1000 m3. Ce point culminant (98 m) du Nord Entre-Deux-Mers offre une vue panoramique sur la vallée de la Dordogne jusqu’à Saint-Emilion à l’Ouest et à l’Est vers les collines dominant Bergerac.

Le chemin en graves en face nous amène au Moulin de Tuscat. 

A l’entrée de la propriété, prenons à gauche sur le chemin qui descend

avec vue au loin de la Dordogne

On longe une tour pylone de palombière, typique du paysage bordelais, elle accompagne d’habitude un ensemble élaboré de caches permettant aux chasseurs de guetter et de tirer la palombe en automne.

Une descente raide le long du taillis vers le souterrain-refuge. Souterrain refuge : plusieurs emplacements de ce type existent dans la région : celui-ci fut occupé pendant la période trouble des invasions normandes du milieu du IXème siècle lorsque les Vikings ont remonté la Dordogne pour envahir l’intérieur des terres. Il fut abandonné au Haut Moyen-Age et transformé en dépotoir. De nombreux tessons de poterie et une lampe à huile ont été découverts dans le remblai qui bouchait l’entrée.

Panorama ensuite sur les collines de Pujols. Montées et descentes le long du bois. Suivons ensuite le long des coteaux entre vignes et bosquets pour rejoindre le chemin qui redescend vers l’église.

Pour finir cette randonnée Marie-Claude Couprie nous offre une très bonne tarte aux abricots et du cidre que nous dégustons, averse oblige, sous le porche de l’église Saint-Laurent.

Notre randonnée :

Distance : environ 11 Km

Animateurs : Denis et Marc

Reconnaissance : Denis et Marc

Photos : Fred

Dénivelé positif : 79m

Dénivelé négatif : 76m

Point haut : 93m

Point bas : 19m

Indice d’effort : niveau 2 – assez difficile (distance+dénivelé)

Indice de risque : niveau 1 ++ assez facile (configuration terrain, passages boueux)

Indice technique : niveau 1 – assez facile (hauteur d’obstacles)

Participants :

Baron Brigitte et Marc

Bouet Francine et Serge

Cantillac Marie-Claude et Jacques

Couprie Marie-Claude

Michel Jean-Marie

Noël Françoise et Fred

Thomas Joëlle et Denis

Trace du circuit au 1/25000 sur

OpenRunner Bossugan